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Pu De Caen
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Nées dans les universités nord-américaines, les cliniques juridiques ont une double vocation, pédagogique et sociale. Ces structures se consacrent ainsi à la formation des étudiants par une expérience auprès des populations défavorisées, sous l'encadrement d'enseignants-chercheurs et de professionnels du droit. Approche innovante en France et complémentaire de l'enseignement universitaire traditionnel, l'activité clinique permet d'enrichir l'offre éducative en droit. Réunissant les contributions de spécialistes de l'enseignement clinique et de théoriciens du droit, cet ouvrage collectif rend compte du « mouvement clinique global » et de son acclimatation au contexte français.
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N° 25, 1994 : Le Stoïcisme aux XVIe et XVIIe siècles
M Lagree Jacqueline
- Pu De Caen
- 24 Février 1998
- 9782841330119
Sciences, philosophie, politique, religion : le retour du stoïcisme antique a marqué les débuts de la modernité. Ses relectures et ses développements - ses critiques mêmes, puisqu'ils ont dû le prendre en compte - ont aidé à forger les concepts où les hommes de la Renaissance et de l'âge classique ont déchiffré la nature, leurs devoirs, et tenté de penser la divinité.En analysant le renouveau du stoïcisme chez Juste Lipse, sa critique par Calvin, sa présence chez G. Bruno, Quevedo, François de Sales, son rôle dans la constitution de la pensée politique, de l'alchimie, de la théorie des vivants, ces Actes font le point des recherches actuelles sur l'horizon stoïcien des grandes philosophies de l'âge classique.
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Parce que toute justification du pouvoir politique échoue si elle ne présuppose pas l'existence d'un droit supra-positif, et parce que la juridicité des droits de l'homme exige la médiation du droit positif de l'État, la réflexion philosophique doit savoir, tout ensemble, en appeler à l'idée indifférenciée et abstraite des droits de l'homme et en rejeter une conception qui serait purement européocentriste. Cette double exigence est nécessaire si l'on veut retrouver la véritable signification des « droits de l'homme » : celle d'un échange transcendantal entre des intérêts diversifiés qui sont constitutifs d'identités particulières.C'est précisement à cette tâche que se consacrent Quentin Skinner, Simone Goyard-Fabre, François Schroter et Jean-Christophe Merle en contribuant à la redéfinition des concepts du droit et des droits et c'est elle que poursuivent Benezet Bujo, Jean-Yves Goffi, Otfried Hoffe, Pierre Laberge, Terry Pinkard, Gehrard Seel et Lucas Sosoe en questionnant les rapports entre « universalisme juridique » et « relativisme culturel ».
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Principes du droit de la nature et des gens, Tome 1 (Nouvelle édition)
Christian Wolff
- Pu De Caen
- 5 Janvier 2012
- 9782841333875
Christian Wolff (1679-1754), dont l'oeuvre de métaphysicien a été conçue comme la systématisation de la philosophie de Leibniz, fit paraître, de 1740 à 1748, le Jus naturae methodo scientifica pertractatum en huit volumes (chez Renger, à Francfort et Leipzig puis à Halle), complété en 1749 par le volume de son Jus gentium methodo scientifica pertractatum : neuf forts volumes qu'il a lui-même abrégés en publiant en 1750 ses Institutiones juris naturae et gentium (un abrégé de plus de huit cents pages). Ce n'est cependant pas la traduction française des Institutiones que Formey, le célèbre secrétaire perpétuel de l'Académie de Berlin, a donnée à l'impression, mais un autre abrégé qu'il a composé, avant la publication de l'abrégé latin de Wolff, directement à partir des neuf volumes du Jus naturae et du Jus gentium. C'est donc moins à une traduction qu'à une adaptation en français de la pensée juridique de Wolff que nous avons affaire avec les Principes du droit de la nature et des gens. Extrait du grand ouvrage latin de M. Wolff publiés à Amsterdam en 1758. Les thèses de Wolff ayant été reçues et discutées par les philosophes français du XVIIIe siècle dans cette version, la « Bibliothèque de philosophie politique et juridique » se devait de rééditer cet ouvrage wolffien de Formey qui occupe, après ceux de Grotius et de Pufendorf, une place capitale dans l'histoire du jusnaturalisme.
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La loi des Cités est autre chose, en son sens et en sa portée, que la lettre d'un texte édicté par le législateur étatique. Aussi recèle-t-elle un écheveau de problèmes : problèmes éternels, problèmes historiques, mais aussi problèmes d'actualité, d'une acuité plus intense que jamais. À l'heure où se multiplient les textes législatifs et tandis que s'enfle démesurément la réglementation qu'ils appellent en vue de leur application, il importe de prendre conscience du fondement méta-juridique des lois positives et des enjeux politiques qu'elles déterminent.Les textes ici rassemblés permettent une meilleure compréhension du concept de Loi, de son statut juridique et de ses implications philosophiques.
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Dans le domaine du droit, l'inflation de la doctrine positiviste a été telle depuis le milieu du XIXe siècle que l'on ne sait plus très bien ce que désigne l'expression positivisme juridique. Celle-ci est, de surcroît, profondément problématique puisque la théorie positiviste, en établissant une césure infranchissable entre le fait et la valeur, au point de prétendre récuser toute normativité du droit, n'engage rien de moins que la compréhension de l'objectivité pratique.
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Chacun commence aujourd'hui à s'en convaincre : l'essor de l'individualisme démocratique - qui plonge ses racines dans les théories du droit naturel moderne - s'accompagne d'un inéluctable retrait des représentations traditionnelles dans le registre éthico-juridique, l'idée que la source de la loi puisse s'inscrire dans une réalité autre que la volonté des hommes est rejetée par un monde démocratique dont la laïcité est devenue, sur le plan public, le principe fondamental. Cet effacement de l'ordre traditionnel ne va pas sans difficultés : comment, notamment, penser le lien social s'il ne tient plus à des normes et à des autorités extérieures aux hommes ? Et comment, surtout, concevoir dorénavant la détermination des limites qu'impliquent l'éthique et le droit ?Devant de telles interrogations, c'est la référence à l'argumentation qui, dans divers courants de la philosophie politique et juridique contemporaine, fait aujourd'hui diptyque avec la référence à la pensée traditionnelle.Mais, il faudrait donner une meilleure définition de cette dimension de l'argumentation. Une question devrait ainsi guider la réflexion : les procédures formelles de l'argumentation permettront-elles de tracer des limites substantielles, comme le faisaient autrefois les ordres traditionnels ?
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Leo Strauss (1899-1973), tout le long de ses études à l'Université de Fribourg-en-Brisgau, a été marqué de façon décisive par la personnalité et par la pensée de Husserl et de Heidegger. Durant son très long exil aux États-Unis - il était Juif et avait fui l'Allemagne nazie dès 1932 -, il a composé une oeuvre philosophique considérable. Cette oeuvre est restée longtemps fort mal connue en France. Aujourd'hui, grâce, en particulier, aux traductions nombreuses et élégantes d'Olivier Sedeyn, elle révèle au lecteur français ses facettes multiples. Chacune d'entre elles - que l'on s'attache aux études d'histoire de la philosophie, à l'exploration de la pensée juive ou aux analyses de philosophie politique - s'adresse, sans lyrisme et, pourtant, parfois de façon pathétique, aux hommes de notre temps, sans cesse confrontés à la crise du monde occidental moderne ; elle est une invite au ressourcement de la réflexion philosophique.Ce volume ne prétend pas donner un exposé exhaustif des thèses de Leo Strauss. Les articles qu'il rassemble et qui sont dus à T. Marshall, Fr. Tricaud, J. Lagrée, J.-Ch. Merle et S. Goyard-Fabre ont pour but, à travers quelques thématiques de la philosophie de Strauss, et en se situant dans des perspectives différenciées, de montrer comment notre « modernité », qui a été gangrenée par le rationalisme scientiste, le positivime et l'historicisme, n'échapperait au mal qui la mine qu'en effectuant un retour héroïque au classicisme des Anciens. Tout spécialement, la pensée politique puiserait dans la sagesse antique, que domine la haute et noble stature de Socrate, ce qui lui permettrait, et c'est là une condition essentielle pour que les hommes ne s'égarent plus, de comprendre enfin « les problèmes fondamentaux de l'existence humaine ».
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Principes du droit de la nature et des gens, Tome 2 (Nouvelle édition)
Christian Wolff
- Pu De Caen
- 5 Janvier 2012
- 9782841333882
Christian Wolff (1679-1754), dont l'oeuvre de métaphysicien a été conçue comme la systématisation de la philosophie de Leibniz, fit paraître, de 1740 à 1748, le Jus naturae methodo scientifica pertractatum en huit volumes (chez Renger, à Francfort et Leipzig puis à Halle), complété en 1749 par le volume de son Jus gentium methodo scientifica pertractatum : neuf forts volumes qu'il a lui-même abrégés en publiant en 1750 ses Institutiones juris naturae et gentium (un abrégé de plus de huit cents pages). Ce n'est cependant pas la traduction française des Institutiones que Formey, le célèbre secrétaire perpétuel de l'Académie de Berlin, a donnée à l'impression, mais un autre abrégé qu'il a composé, avant la publication de l'abrégé latin de Wolff, directement à partir des neuf volumes du Jus naturae et du Jus gentium. C'est donc moins à une traduction qu'à une adaptation en français de la pensée juridique de Wolff que nous avons affaire avec les Principes du droit de la nature et des gens. Extrait du grand ouvrage latin de M. Wolff publiés à Amsterdam en 1758. Les thèses de Wolff ayant été reçues et discutées par les philosophes français du XVIIIe siècle dans cette version, la « Bibliothèque de philosophie politique et juridique » se devait de rééditer cet ouvrage wolffien de Formey qui occupe, après ceux de Grotius et de Pufendorf, une place capitale dans l'histoire du jusnaturalisme.
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Principes du droit de la nature et des gens, Tome 3 (Nouvelle édition)
Christian Wolff
- Pu De Caen
- 5 Janvier 2012
- 9782841333899
Christian Wolff (1679-1754), dont l'oeuvre de métaphysicien a été conçue comme la systématisation de la philosophie de Leibniz, fit paraître, de 1740 à 1748, le Jus naturae methodo scientifica pertractatum en huit volumes (chez Renger, à Francfort et Leipzig puis à Halle), complété en 1749 par le volume de son Jus gentium methodo scientifica pertractatum : neuf forts volumes qu'il a lui-même abrégés en publiant en 1750 ses Institutiones juris naturae et gentium (un abrégé de plus de huit cents pages). Ce n'est cependant pas la traduction française des Institutiones que Formey, le célèbre secrétaire perpétuel de l'Académie de Berlin, a donnée à l'impression, mais un autre abrégé qu'il a composé, avant la publication de l'abrégé latin de Wolff, directement à partir des neuf volumes du Jus naturae et du Jus gentium. C'est donc moins à une traduction qu'à une adaptation en français de la pensée juridique de Wolff que nous avons affaire avec les Principes du droit de la nature et des gens. Extrait du grand ouvrage latin de M. Wolff publiés à Amsterdam en 1758. Les thèses de Wolff ayant été reçues et discutées par les philosophes français du XVIIIe siècle dans cette version, la « Bibliothèque de philosophie politique et juridique » se devait de rééditer cet ouvrage wolffien de Formey qui occupe, après ceux de Grotius et de Pufendorf, une place capitale dans l'histoire du jusnaturalisme.
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Des principes du juste et du convenable : une apologie du De Cive de Hobbes (1651-1680)
Lambert Van Velthuysen
- Pu De Caen
- 11 Mai 1998
- 9782841330515
Connu pour ses relations amicales avec Spinoza, dont il devait par ailleurs critiquer certaines des thèses du Tractatus Theologico-Politicus, Lambert Van Velthuysen (1622-1685) est aussi l'auteur d'une importante oeuvre philosophique et théologique qui témoigne de sa très importante et active participation à la diffusion des idées de Descartes, de Spinoza et de Hobbes aux Pays-Bas.L'intérêt de son Epistolica dissertatio de Principiis Justi et Decori, continens Apologiam pro tractatu Clarissimi Hobbaei, De Cive, publiée en 1651, est de prendre, peu de temps après la première édition du De Cive (parue à Amsterdam en 1647), la défense de certaines thèses hobbesiennes dans un climat intellectuel qui était pourtant fortement prévenu contre l'athéisme et l'absolutisme politique du philosophe anglais. En 1680, dans la seconde édition de son texte, Van Velthuysen introduit de nombreuses variantes où son engagement, loin de s'être atténué, apparaît au contraire renforcé. Ce texte, traduit ici pour la première fois en français, avec ses variantes, offre donc une approche inédite et originale sur la diffusion des idées de Hobbes dans l'Europe du XVIIe siècle.
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N 10 : littoraux : entre environnement et amenagement
Coude-G Coude Armel
- Pu De Caen
- 22 Février 2000
- 9782841331024
Ces actes regroupent les contributions au colloque " Littoraux : entre environnement et aménagement " organisé par le GÉOPHEN (Université de Caen Basse-Normandie/UMR 6554 CNRS) et qui s'est tenu à la MRSH, le 9 mai 1997, dans le cadre de la réunion annuelle de la Commission de Géographie de la Mer et du Littoral du Comité national français de Géographie.
Les thèmes et les espaces étudiés dans ces vingt-cinq articles sont très variés.
Toutefois, au travers de cette diversité, se dégagent quelques problématiques fortes de la recherche géographique actuelle sur les littoraux: un approfondissement de la connaissance des processus morphodynamiques et de leurs effets sur l'évolution géomorphologique ; la nécessité impérative qu'il y a à comprendre ces dynamiques et leurs facteurs météo-maritimes associés pour gérer les aménagements littoraux et assumer les risques " naturels " inhérents ; la nécessité parallèle qu'il y a à intégrer, dans cette perspective d'aménagement du littoral, la connaissance des contextes et préalables sociaux, historiques et économiques, politiques et réglementaires ; l'apport des approches intégrées, à la fois systématiques et multiscalaires ; l'intérêt qu'il y a, enfin, à aborder l'étude des aspects environnementaux du littoral grâce à l'appui des nouvelles technologies de l'image et du traitement de l'information.
Il est très satisfaisant de souligner dans ces contributions la production de jeunes chercheurs, gage de vitalité et surtout d'un renouvellement prometteur de la recherche française pour la géographie des littoraux.
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Cahier de recherche sur les droits fondamentaux n.21 : Numérique et ordre public
Collectif
- Pu De Caen
- Cahier De Recherche Sur Les Droits Fondamentaux
- 23 Novembre 2023
- 9782381852119
Ce numéro vise à étudier les liens sensibles existant entre le développement des nouvelles technologies du numérique et la protection de l'ordre public. Déployé dans de nombreux secteurs, le numérique est fort de nombreuses potentialités, mais également porteur de risques évidents pour les libertés publiques et les droits humains. Les Cahiers présentent tout à la fois certaines de ces nouvelles techniques, mais aussi la nécessité de nouvelles réglementations et de redéfinitions de plusieurs concepts juridiques.
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Cahiers de la Recherche sur les Droits Fondamentaux, n° 14/2016 : Urbanisme et droit fondamentaux
Jean-Manuel Larralde
- Pu De Caen
- 15 Novembre 2016
- 9782841338382
Le droit de l'urbanisme ne se réduit pas à la seule définition de règles relatives à ce que l'on appelle généralement la « constructibilité », car il met en oeuvre des régimes juridiques attachés à la protection ou la garantie des droits individuels ou des libertés fondamentales. Face à un champ très large de l'urbanisme, le développement de nombreux contentieux et les évolutions récentes tenant à la prise en compte de plus en plus étendue des enjeux environnementaux (notamment depuis la loi Grenelle II de juillet 2010), ce numéro des Cahiers présente plusieurs réflexions d'actualité sur la rencontre entre différents aspects de la mise en oeuvre des projets urbains et la garantie des droits fondamentaux.
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Le cardinal-ministre a consigné l'essentiel de la pensée politique qui guida son action politique dans trois textes : les Instructions que je me suis données pour me conduire à la Cour, les Maximes d'État et le Testament politique, rédigé entre 1635 et 1640.Dans son Testament politique, Richelieu met son sens pratique du Pouvoir au service d'un État centralisateur qui domine toutes les institutions du pays et jusqu'au coeur des sujets.
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Cahiers de la Recherche sur les Droits Fondamentaux, n° 12/2014 : Droit et psychiatrie
Redor-Fichot Marie-J
- Pu De Caen
- 21 Novembre 2014
- 9782841335077
Le dossier du présent numéro des Cahiers fait suite à un colloque organisé le 15 novembre 2013 par le Centre de recherche sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit (CRDFED) sous la direction de Marie-Joëlle Redor-Fichot et Mathias Couturier. Ce colloque était consacré aux relations complexes qu'entretiennent depuis longtemps le droit et la psychiatrie et que la réforme législative relative aux soins psychiatriques sans consentement a profondément remodelées.
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Cahiers de la Recherche sur les Droits Fondamentaux, n° 9/2011
- Pu De Caen
- 2 Février 2012
- 9782841333967
Le 9e numéro des Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux est consacré aux relations entre le Conseil constitutionnel et les droits fondamentaux, à la lumière des évolutions les plus récentes survenues en la matière, principalement liées à la mise en oeuvre de la « question prioritaire de constitutionnalité ».
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Les textes rassemblés dans ce numéro, en examinant quelques-uns des problèmes fondamentaux qui se posent au philosophe, au juriste ou à l'historien, montrent la complexité de la guerre, ce phénomène qui, de tout temps, a déchiré les peuples. Cette complexité réside d'abord dans l'amplitude du concept de belligérance qui subsume les situations créées avant la guerre, pendant les hostilités et après les combats ; elle est tributaire de l'évolution vertigineuse des techniques de la lutte armée ; elle tient aux transformations du « droit de la guerre » ; elle ne peut ignorer les formes nouvelles de guerre, civile ou étrangère, qui ont surgi dans un passé récent. Comment enfin une réflexion sur la guerre pourrait-elle éluder le problème de la paix ?
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L' Expertise judiciaire en informatique de gestion
Jean-Marie Breton, Edouard Piégay
- Pu De Caen
- 1 Avril 1998
- 9782841330379
Quand des problèmes informatiques se posent au sein d'une entreprise ou d'une administration, il s'agit bien souvent d'un dysfonctionnement ou d'une inadaptation du matériel ou des logiciels. Le règlement du conflit avec le fournisseur est toujours délicat et l'intervention d'un expert en informatique est alors souvent nécessaire, parfois indispensable.Comment un particulier peut-il utiliser ses services ? Comment se comporter si l'on participe à des réunions d'expertise ? Comment mener une expertise si l'on est soi-même expert ? Telles sont les questions auxquelles les auteurs tentent de répondre dans cet ouvrage qui s'adresse aux professionnels de l'informatique, aux responsables de sociétés ou d'administrations, aux membres des professions judiciaires et aux experts.
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Le « programme libéral » d'Édouard Laboulaye (1811-1883) prolonge assurément le libéralisme de Constant, Royer-Collard, Prévost-Paradol ou Tocqueville, défenseurs de l'individu devant l'État.Hostile au jacobinisme centralisateur, Laboulaye voit dans la liberté le triomphe de l'individualité sur l'autorité. Mais il introduit dans l'individualisme de la tradition libérale des inflexions importantes dans lesquelles se reflète l'héritage de ce « code de la raison et de la liberté » que constitue à ses yeux la philosophie du droit de Montesquieu.
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Les Questions constitutionnelles, publiées en 1872, regroupent divers opuscules rédigés à partir de 1848. Ces textes expriment la réaction d'Édouard Laboulaye (1811-1883) à l'événement, mais se caractérisent aussi et surtout, par delà leur portée historique, par leur dimension spécifiquement juridique et politique qui vient préciser le sens de la doctrine libérale. Ils intéressent donc les historiens, les juristes et les philosophes. Ce sont : Considérations sur la Constitution, La Révision de la Constitution, Le Plébiscite de 1870, La République constitutionnelle, La Question des deux Chambres, Du pouvoir constituant, De la souveraineté, De la séparation de l'Église et de l'État.
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Considérations politiques sur les coups d'Estat
Gabriel Naudé
- Pu De Caen
- 1 Janvier 1992
- 9782841336074
Gabriel Naudé (1600-1653) représente, aux côtés de Pierre Charron, de François de La Mothe Le Vayer et de Cyrano de Bergerac, le courant du « libertinage érudit ».Les Considérations politiques sur les coups d'Estat, dont la copie de Rome porte la date de 1639, constituent un « manuel » de gouvernement. Naudé entend montrer que la légitimité du pouvoir royal ne se fonde pas dans le droit divin et il ne cache pas son admiration pour Machiavel : l'important est en effet à ses yeux de tout mettre en oeuvre afin de sauvegarder l'intégrité du Pouvoir.
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R. Cumberland (1632-1718) devint, en 1691, après avoir été recteur de Brampton, évêque de Peterborough. Il s'est surtout rendu célèbre par sa De legibus naturae disquisitio philosophica (1727), que J. Barbeyrac traduisit en français en 1744 sous le titre Traité philosophique des lois naturelles. Proche des thèses de Pufendorf, il entend, comme il le dit lui-même, conduire contre les théories contractualistes de Hobbes une critique aussi méthodique que sévère. Il expose qu'en deçà de toutes les conventions humaines, réelles ou possibles, s'imposent les dictamina d'une morale naturelle que régit la loi divine fondamentale. La lecture de Cumberland influença profondément la philosophie morale et politique de J. Locke.
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Traité du pouvoir du magistrat politique sur les choses sacrées
Grotius
- Pu De Caen
- 1 Janvier 1991
- 9782841335909
Hugo de Groot, dit Grotius (1583-1645), rédigea en 1613 et 1614 le texte latin qu'il intitula en 1617 De Imperio summarum potestatum circa sacra et qui ne fut publié qu'en 1647, après la mort de l'auteur. L'ouvrage, antérieur au traité du Droit de la guerre et de la paix (1625), est une des pièces majeures de l'important corpus grotien ; il éclaire tout particulièrement l'évolution de la pensée du jurisconsulte. Ce volume reproduit la première traduction française du De imperio : elle est due à Charles Armand L'Escalopier de Nourar et parut à Paris, sous l'anonymat, en 1751 (et non à Londres comme l'indique le faux titre de la page de garde).