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Werner Herzog, mémoires : Chacun pour soi et Dieu contre tous
Werner Herzog
- Seguier
- 3 Octobre 2024
- 9782840499176
Le réalisateur culte Werner Herzog revient pour la première fois sur son parcours hors normes.
" Cinéaste de l'impossible ", aventurier des contrées hostiles, metteur en scène virtuose, écrivain de la démesure... La vie de Werner Herzog n'a rien à envier au plus incroyable de ses scénarios. Dans cette autobiographie dantesque, écrite à l'instinct, le réalisateur revient pour la première fois sur les épisodes marquants de son parcours : les tournages chaotiques devenus légendaires (Aguirre, Fitzcarraldo...), la collaboration explosive avec Klaus Kinski, mais aussi son enfance dans les décombres de l'Allemagne d'après-guerre, son amitié avec Bruce Chatwin, les dizaines de fois où il a frôlé la mort, son travail avec la Nasa, son expérience de cavalier de rodéo dans les arènes mexicaines, les stratagèmes mis en oeuvre pour boucler in extremis le financement de ses films...
Au fil des pages, Herzog égraine ainsi, avec cet art du récit et du montage qui ont fait sa renommée, les clés d'une filmographie intransigeante et viscérale. Irrésistible enchevêtrement d'anecdotes savoureuses, de scènes d'action et de fulgurances poétiques, ces souvenirs sont une jungle dont personne ne sortira indemne. -
Pour la première fois en français, les souvenirs de Monica Vitti, véritable icône du cinéma récemment disparue. L'autoportrait d'une femme résolument moderne restée assez mystérieuse sur sa vie privée.
Une silhouette élégante et mystérieuse, une voix rauque, un regard qui semble se perdre dans la plus abyssale des mélancolies... Pendant plus de trente ans, la grâce et le talent de Monica Vitti ont envoûté des générations de spectateurs, tombés sous le charme de
L'avventura, du
Désert rouge ou de
L'Éclipse. Face aux icônes de l'italianité, elle a incarné une femme moderne, troublante et surtout énigmatique, une façon d'être indéchiffrable, insaisissable, dont on lui laisse résumer la formule : " Comme toutes les femmes, j'ai deux visages. "
Ces Mémoires, rédigés en deux volumes dans les années 1990 et traduits pour la première fois, lèvent le voile sur l'une des figures les plus secrètes du cinéma. Son enfance pendant la guerre, ses débuts au théâtre à l'insu de sa famille, sa rencontre avec Michelangelo Antonioni... Monica Vitti fait le récit d'une vie qui semble placée sous l'influence de l'existentialisme, elle évoque ses succès, ses doutes et ses amours - celui du jeu, surtout, et de la comédie, où elle irradie par son sens de l'improvisation et de l'autodérision.
Entre souvenirs et rêveries, ces pages d'une sincérité désarmante révèlent une artiste complexe, fantaisiste et tourmentée, irrésistiblement drôle, à la soif absolue de liberté. " Je suis actrice pour ne pas mourir ", écrivait-elle. Pari réussi. -
Taxi-Girl 1978-1981 est le livre définitif sur la genèse d'un groupe de musique. Le plus littéraire sans aucun doute.
Le destin de Mirwais, Daniel Darc, Laurent Sinclair et des deux autres membres se réalise le 27 novembre 1978, lorsqu'ils jouent pour la première fois au " Club ", dans les sous-sols de l'Olympia, endroit étrange qui ressemblait parfois à un mauvais rêve.
Mirwais revient sur les quatre premières années d'existence de la mythique formation parisienne. " Nous étions le meilleur groupe du monde ", affirme-t-il. Et il est vrai que le rock français ne reverra jamais un tel alliage d'élégance et de rage, un mélange artistique aussi audacieux. Taxi-Girl revendiquait l'influence de Kraftwerk, des Stooges, du Velvet Underground ou des Doors. Le groupe officia en première partie de légendes comme les Talking Heads, Siouxsie and the Banshees, XTC, The Stranglers, Père Ubu...
De nombreux artistes, qu'il s'agisse de Fred Chichin des Rita Mitsouko, d'Indochine, d'Étienne Daho ou de David Guetta, auront croisé la route de cet " objet artistique situationniste " que fut Taxi-Girl. Aucun ne sera resté indifférent à leur musique et à leur attitude.
Mirwais relate ici, avec une écriture lucide, le chaos invraisemblable d'un groupe qui transcenda l'époque dans laquelle il s'inscrivait.
Il suffit de regarder attentivement la photo de couverture de ce livre pour comprendre en quoi Taxi-Girl fut arrogant, fier et déterminant. Ils ne cherchaient pas à plaire. Et ils se foutaient de tout. -
Un an après le décès de Jean-Louis Murat, une plongée intime et érudite dans la vie d'un chanteur au parcours unique.
Dès 1981,
Suicidez-vous le peuple est mort, son premier single, donne le ton : le goût des mots, des mélodies, celui du risque aussi. À peine arrivé, ce nouveau venu nommé Jean-Louis Murat se fraie déjà un chemin à part, à la fois escarpé comme les sentiers de l'Auvergne qu'il ne cessera de chanter et buissonnier comme sa voix fatiguée et envoûtante, loin de tous les clichés de la chanson française. Un parcours sans équivalent dans l'Hexagone, jalonné d'une vingtaine d'albums dont certains sont inscrits à jamais dans l'Histoire de la pop.
Cette traversée musicale et littéraire, Franck Vergeade l'a d'abord suivie en mélomane, puis en journaliste et, enfin, en ami. Au fil des rencontres et des interviews, il a appris à connaître cet artiste qui maîtrisait l'art du contre-pied comme personne.
Le Lien défait conjugue toutes les facettes de Murat. Le musicien passionné, le parolier lettré, la grande gueule très affûtée surgissent ainsi au gré d'un ouvrage qui doit autant à la précision de la critique musicale qu'à la rigueur biographique et à l'émotion de l'exercice d'admiration.
Le 25 mai 2023, la mort soudaine du chanteur a mis un point final brutal à cette carrière imprévisible, menée par une recherche constante de la sincérité et de la surprise. Un an après, ce livre lui rend hommage. Il est habité, drôle, déroutant et touchant comme l'étaient Murat et sa musique. -
Le livre le plus personnel de Patrick Eudeline : une vie dédiée à la contre-culture, le récit très littéraire d'une génération qui rejette l'ancien monde, d'un fils qui s'oppose à son père.
Un père, un fils, et entre eux... le rock qui déferle, la contre-culture qui rebat toutes les cartes, la guerre éternelle entre l'ancien et le nouveau monde qui s'observent, se guettent sans jamais se comprendre.
Avec
Perdu pour la France, Patrick Eudeline signe son livre le plus personnel et, de loin, le plus touchant. Il retrace ici son évolution intellectuelle, la formation de ses goûts et rappelle, avec un sens inné du détail juste, du rythme et de la formule, l'enchaînement des différentes révolutions culturelles, des années 1960 jusqu'en 2000.
William S. Burroughs, Iggy Pop, les Sex Pistols, le Clash, Virginie Despentes, Daniel Darc, Pete Doherty... Les époques et les visages s'enchaînent sans jamais perdre de vue le fil intime du récit dans ce livre qui, tel un grand morceau de rock, sait être à la fois excitant, direct et émouvant. -
Une chevauchée fantastique à travers un siècle de cinéma qui fait revivre les grandes heures des studios hollywoodiens, dans un livre joyeux et impertinent.
" C'est quoi, le western ? Des cow-boys. Des Indiens. De l'eau-de-feu. Des armes. Des bisons. Des brigands. Un shérif. Des diligences. Des chevaux. Des embuscades. Une femme qui se distingue des autres. Un justicier... Mais surtout, une histoire. Une bonne histoire. "
Passionné de western depuis sa première séance de
Rio Bravo à l'âge de sept ans, François Cérésa nous entraîne dans une balade qui convoque les souvenirs de jeunesse, les paysages du Far West et la naissance d'une cinéphilie sélective.
Des classiques hollywoodiens à l'âge d'or du spaghetti, Cérésa donne " sa " version du western - et à son hommage à l'endroit de plusieurs cinéastes et gueules légendaires succèdent quelques coups de Remington pour mieux châtier les navets sans âme et venger les chefs-d'oeuvre oubliés. -
Ecstasy and me : La folle autobiographie d'Hedy Lamarr
Hedy Lamarr
- Seguier
- 16 Janvier 2025
- 9782386360060
À l'occasion des 25 ans de la disparition d'Hedy Lamarr, la réédition de son autobiographie culte, Ecstasy and Me. La confession sulfureuse d'une icône d'Hollywood qui s'épuisa à être libre.
" Je me suis toujours sentie plus proche de la Bête que de la Belle du vieux conte pour enfants. Pauvre Bête : son visage effrayant masque à tous la vérité de son âme. Je suis comme elle, [...] mon visage est un masque que je ne peux ôter ; je dois vivre avec. Je le maudis. "
Qui se souvenait d'Hedy Lamarr il y a encore quelques années, au moment de la première parution française d'
Ecstasy and Me, son autobiographie explosive ? Pénélope Bagieu venait de lui consacrer un portrait dans ses
Culottées, tandis que s'apprêtait à sortir en salles
Bombshell: The Hedy Lamarr Story, un documentaire produit par Susan Sarandon retraçant son incroyable destin. Depuis, l'ancienne star déchue s'est vue propulsée au rang d'icône féministe et toute une nouvelle génération s'en est emparée.
À l'occasion des vingt-cinq ans de sa disparition, cette réédition de ses souvenirs de cinéma entend poursuivre ce travail de résurrection. D'une plume féroce, elle y révèle les détails de son ascension fulgurante et nous plonge dans les coulisses d'un Hollywood décadent où rôdent dangers, excès et plaisirs défendus... -
" Je ne dessine pas des vêtements, je dessine des rêves. " -; Ralph Lauren.
Jamais un styliste n'avait si exactement capturé l'essence du mythe américain ; par une mystérieuse alchimie, Ralph Lauren a su s'approprier chacune de ses facettes pour les réunir dans un vestiaire à l'élégance irréprochable. Le look western qui se conjugue avec celui des Hamptons ? La chemise en jean sous une veste croisée ? Quelques centimètres d'un polo rose dépassant d'un pull en maille rustique ? En matière de goût, le créateur n'a aucun tabou. Il peut se flatter d'habiller avec un même naturel le Gatsby de Fitzgerald, la sportive des terrains de tennis comme le dernier cow-boy du Montana.
Dans ce livre aussi enlevé que documenté, Jérôme Kagan revient sur la success story d'un modeste vendeur de cravates du Bronx devenu patron d'un empire colossal, mais s'attache surtout à percer le secret du " style RL " et de son chic intemporel. De l'esthétique preppy à l'invention du sportswear, de la ligne de décoration d'intérieur aux accessoires devenus iconiques, des références hollywoodiennes aux influences britanniques, Jérôme Kagan décortique, analyse et raconte cinquante ans de créations qui n'ont cessé de plaire et de se réinventer. Si bien que, le lisant, on aurait presque cette impression légère d'être en route vers le cap Cod ou Cooper's Beach... -
Les confessions d'un incorrigible amoureux du 7e art.
" Dilettante, dans le dictionnaire, c'est quelqu'un de passionné, qui fait les choses pour son plaisir ", nous souffle Pascal Thomas, évoquant l'héroïne de son film
La Dilettante. Une définition qu'on dirait taillée sur mesure pour le metteur en scène qui partage depuis plus de cinquante ans son amour de la vie et du cinéma. Des
Zozos (1972) au
Voyage en pyjama (2024), en passant par
Confidences pour confidences (1979),
Les Maris, les femmes, les amants (1989) et
Mon petit doigt m'a dit (2005), cet incorrigible hédoniste n'a cessé de proposer un cinéma limpide, humain et provincial, dont légèreté et anticonformisme sont les maîtres mots. Ces
Souvenirs en pagaille, riches d'anecdotes, révèlent un réalisateur pas comme les autres, à la fois populaire, frondeur et fantaisiste. -
Le premier livre consacré à l'histoire d'Ed Banger Records, le label culte de la French Touch fondé par Pedro Winter, le manager des Daft Punk.
En 2003, Pedro Winter, jeune manager du duo mythique Daft Punk, fonde un label de musique électronique indépendant baptisé Ed Banger Records . Vingt ans plus tard, Ed Banger est devenu une référence incontournable de la scène musicale internationale, l'héritier de la fameuse French Touch , la bande-son officielle de deux décennies qui ont révolutionné la fête, le refuge d'une constellation d'artistes au succès phénoménal : le duo Justice, Mr. Oizo (Quentin Dupieux), la chanteuse Uffie, Cassius, SebastiAn...
La formidable aventure de ce label est pour la première fois retracée dans une enquête aussi passionnante que rigoureuse, nourrie des témoignages croisés et inédits de nombreuses personnalités du monde de la musique (Pedro Winter bien sûr, mais aussi Justice, David Guetta, Quentin Dupieux, Uffie, Laurent Garnier, Arnaud Rebotini, SebastiAn, Étienne de Crécy, Steve Aoki, etc.), du graphisme, du graffiti, de l'art, de la mode et de l'audiovisuel. En filigrane de cette histoire, on découvre les arcanes de la scène artistique de ces vingt dernières années, tant Ed Banger a su investir des domaines d'expression variés, multiplier les collaborations et offrir un espace de création unique en son genre. -
« Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d'imaginaire. Ce sont des ensorceleurs victimes de leurs propres sorts. Parfois, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d'apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, tandis que notre actrice ou acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé «l'homme que vous adorerez haïr», «la petite chérie de l'univers» ou «le type le plus radin du monde». » George Sanders en savait quelque chose, lui qui, par cette mystérieuse opération, devint inséparable des rôles de « canaille aristocratique » pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions. Nul n'a jamais joué avec autant d'élégance les crapules qui mettent un point d'honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise. Pourtant, sa vie et ses talents excédaient de beaucoup ce don pour incarner les fripouilles : dans ses formidables Mémoires, on découvre ainsi un écrivain sensible et passionné, un excentrique qui courut l'aventure en Amérique du Sud, un authentique moraliste dont l'humour ravageur fait mouche à chaque page. Victimes de leur succès, ses souvenirs étaient devenus introuvables. Les voilà donc réédités dans une nouvelle traduction qui en révèle tout le sel et le mordant.
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" Pourquoi n'avez-vous plus jamais écrit de livre ? -; Je cherchais la grande beauté, mais je ne l'ai pas trouvée. "
Peu de films ont traduit l'esprit du temps avec autant de lucidité et de justesse. Au fil des errances romaines de Jep Gambardella, son personnage principal, écrivain d'un unique roman, séducteur et désabusé,
La grande bellezza parvient à décrire les défaites conjuguées de la beauté, de l'authenticité et de la vérité. Une tragédie ouatée, un désastre feutré.
Un monde qui repose sur des paroles vides de sens, sur des trahisons (grandes ou minuscules), peut-il être encore un monde vivable, aimable ? Telle est la question que semble poser, avec un dosage unique d'élégance et d'inquiétude, ce film mythique, primé aux Oscars en 2013.
Et si
La grande bellezza vise juste, c'est parce qu'elle repose avant tout sur un scénario qui a la pertinence, la sensibilité et l'originalité d'un grand texte littéraire. Tant par l'analyse psychologique de chaque personnage que dans les descriptions de Rome, Paolo Sorrentino déploie ici un style à la fois réaliste et poétique, dont la subtilité irrigue chaque scène, chaque dialogue.
Ce scénario donnera un grand film. C'est déjà, à l'origine, un fantastique roman.
Prix Transfuge du meilleur livre de cinéma 2023 -
Le réalisateur culte, le reclus le plus célèbre et secret du 7e art, l'autodidacte de génie : rarement réalisateur se sera autant dérobé derrière sa légende que Stanley Kubrick. Manquait donc un portrait à hauteur d'homme, réalisé par l'un des rares privilégiés ayant appartenu au cercle très fermé des proches de l'artiste : Michael Herr, qui fut son ami, confident et collaborateur pendant près de vingt ans, était sans doute l'un des seuls à pouvoir s'acquitter de cette tâche délicate.
Revenant sur près de cinquante ans de carrière, de polémiques et de malentendus - jusqu'à la controverse qui entoura l'ultime chef-d'oeuvre de Kubrick, Eyes Wide Shut -, mêlant souvenirs, anecdotes et analyses, Herr livre une biographie sensible du cinéaste tel qu'il l'a côtoyé. Reporter, écrivain et scénariste américain, Michael Herr (1940-2016) est l'auteur du best-seller Dispatches (1977), récit halluciné de son expérience de correspondant de guerre au Vietnam, qui fit de lui l'une des grandes figures du journalisme "gonzo" , à l'égal de Tom Wolfe, Hunter S.
Thompson ou Truman Capote. Herr rencontra Stanley Kubrick en 1980 et cosigna avec lui le scénario de Full Metal Jacket. Il travailla aussi avec Francis F. Coppola, notamment sur Apocalypse Now, dont il écrivit la mythique narration en voix off.
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[Le livre] qui dérangera le beau monde. -;
New York Post On l'a souvent présentée comme la muse d'Yves Saint Laurent. Ou, pire, reléguée au rang d'icône chic et provocante, aussi superficielle que les magazines qui raffolaient de ses frasques. Sans conteste, l'insolence, les excès et le dandysme de Loulou de La Falaise eurent le don de mettre le feu aux poudres des nuits parisiennes. Et pendant leurs trente années de collaboration, sa prodigieuse énergie, sa beauté androgyne firent partie de la panoplie des stimulants indispensables au génie du couturier. Mais cette décadente idéale fut aussi bien plus que cela : une travailleuse acharnée et une créatrice à l'immense talent ; un bras droit, un alter ego pour Saint Laurent plutôt qu'une simple égérie. À travers les milliers de bijoux et d'autres accessoires flamboyants qu'elle imagina pour la maison, elle lui insuffla cette touche d'audace (le fameux style bohème) devenue l'un des secrets de son allure. Avec pour seul regret, peut-être, de s'être consumée au service d'une gloire qui n'était pas la sienne. Manquait donc un portrait qui lui fût enfin fidèle. Pour le composer, Christopher Petkanas a rassemblé les témoignages de plus de deux cents invités de marque, parmi lesquels Karl Lagerfeld, Andy Warhol, Mick Jagger, Hubert de Givenchy, Robert Mapplethorpe, Patti Smith, Diana Vreeland, Marianne Faithfull, Inès de La Fressange, Helmut Newton... Il en résulte un livre choral, accompagné de nombreuses illustrations, d'une liberté de ton édifiante : jamais, sûrement, la mode n'avait été racontée de manière aussi décomplexée - loin du récit vide que sert désormais un monde qui préfère le paraître à l'être.
Un cocktail [...] tour à tour scandaleux, ironique, vicieux, complice et salace - et souvent les cinq à la fois.
-; The New York Times Book Review -
Marc Minkowski : chef d'orchestre ou centaure : confessions
Marc Minkowski
- Seguier
- 10 Novembre 2022
- 9782840499039
Il est l'un des chefs d'orchestre les plus talentueux de sa génération. À la tête des Musiciens du Louvre, l'ensemble qu'il a fondé en 1982, et sur les plus grandes scènes internationales, Marc Minkowski transmet son amour pour le répertoire classique depuis quarante ans. Dans ces pages, ce presque autodidacte qui se définit lui-même comme « chef d'instinct » lève le voile sur les coulisses de son art : avec toute la liberté et l'énergie qui ont fait sa réputation, il raconte son approche du métier, son rapport aux musiciens, aux chanteurs, aux metteurs en scène d'opéra et directeurs de maison ou de festival, les villes avec lesquelles il entretient un lien spécial (Paris, Vienne, New York...), sa vision des politiques culturelles, ses admirations, ses débuts, sa famille et ses origines. Mais également son autre passion, la vie avec les chevaux et l'équitation, qui l'a notamment conduit à collaborer avec Bartabas pour la création de spectacles uniques réunissant art équestre et musique.
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S'il fallait décerner un prix d'élégance aux acteurs, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l'on ne s'étonnera pas que Ian Fleming pût l'imaginer dans le rôle de James Bond. Est-il annoncé au casting d'un film qu'on s'attend à le voir dîner en chemise à plastron, noeud papillon et slippers aux pieds ; avec lui, on pressent surtout les dialogues ironiques et toute la panoplie de l'humour "so british" - ce tranchant de l'intelligence.
Mais avant la célébrité, Niven aura connu une véritable vie d'aventures. Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles britanniques, insolent à l'armée, mis aux arrêts pour insubordination, il se gagne la sympathie du geôlier en partageant une bouteille de whisky puis s'échappe par la fenêtre. On le retrouve quelques mois plus tard aux Etats-Unis, versé dans le plagiat littéraire, le commerce de spiritueux, la danse professionnelle et même la course de poneys, avant que le destin se ressaisisse et le pousse vers les caméras des grands studios.
Ainsi débute une carrière de près de cent films avec, très vite, des rôles principaux. Niven révèle surtout une disposition pour les comédies romantiques où sa souriante désinvolture fait merveille ; il rencontre ensuite le succès international, d'abord grâce à son rôle de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Michael Anderson (1956), puis avec Les Canons de Navarone (1961) de John Lee Thompson et Les Cinquante-Cinq Jours de Pékin (1963) de Nicholas Ray.
Parus et traduits en deux volumes dans les années 1970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici republiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d'un acteur en particulier. Mais que l'on se rassure dans les librairies : peu de choses sont aussi vivantes qu'une page écrite par David Niven. "Peut-être bien le meilleur livre jamais écrit sur Hollywood". - The New York Times Book Review "Désopilant".
- The Dailymail "Une lecture hilarante". - The Sunday Telegraph
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« Aujourd'hui je pense différemment certains événements de ma vie [...]. J'avais sans doute besoin à ce moment-là de cette longue exploration, de cette longue réflexion. Et puis, j'ai découvert que mes souvenirs ne se résumaient pas à un sentiment de mélancolie devant les choses qui, comme le temps, se sont enfuies. Ils me font aussi regarder devant moi, comprendre que je suis toujours là, encore surpris de ce qu'il peut m'arriver. » Ce livre est le résultat d'années de rencontres entre Ennio Morricone et le jeune compositeur Alessandro De Rosa. Il s'agit d'un dialogue dense et profond, qui parle de la vie, de la musique et des façons merveilleuses et imprévisibles dont ces deux arts entrent en contact et s'influencent l'un l'autre. Morricone raconte en détail son parcours : ses années d'études au conservatoire, ses débuts professionnels à la Radio Corporation of America (RCA) où il écrit et arrange de nombreuses chansons à succès, les collaborations avec des réalisateurs italiens et étrangers de premier plan : Leone, Pasolini, Bertolucci, Tornatore, de Palma, Almodóvar, jusqu'à Tarantino et son sacre aux Oscars en 2016, à l'âge de 87 ans.
Dans cet ouvrage, le maestro ouvre pour la première fois les portes de son atelier de création, en présentant au lecteur les idées qui sont au coeur de sa pensée musicale et qui font de lui l'un des plus brillants compositeurs de notre temps. Il révèle ce que composer signifie pour lui, quelle relation mystérieuse et ambivalente entretiennent la musique et les images des films, mais aussi l'urgence créatrice qui sous-tend ses expériences musicales pures, au-delà de son travail pour le cinéma.
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Sorti en France le 13 mars 1970, le film Les Choses de la vie ne quittera plus jamais la mémoire collective. L'accident de voiture, la roue qui se détache, le visage de Romy Schneider derrière sa machine à écrire, celui de Michel Piccoli, tendu et inquiet derrière son volant... autant de moments qui distillent une irrésistible magie.
C'est cet envoûtement que décrypte Arnaud Corbic dans cet ouvrage étincelant , selon l'expression de Jean-Loup Dabadie, scénariste du film. L'auteur choisit un point de départ évident mais trop souvent oublié par la critique de cinéma actuelle : le film, rien que le film. En analysant chaque plan mythique, Arnaud Corbic met en lumière les intentions et les partis pris artistiques de Claude Sautet et de Jean-Loup Dabadie. Il accomplit le prodige de recréer la force troublante du long métrage, tout en le disséquant. Au fil des images et des mots, se dessine alors le portrait d'une oeuvre unique, à la fois profonde et populaire.
Pour percer le mystère des Choses de la vie et du cinéma de Claude Sautet, le texte d'Arnaud Corbic est suivi d'un entretien inédit avec Jean-Loup Dabadie, enregistré peu avant sa disparition, dans lequel celui-ci revient sur son art si subtil et singulier. Une sorte de testament cinématographique absolument passionnant. -
« Que reste-t-il de John Cassavetes, gueule de cinéma magnifique, comédien intense et vénéneux, cinéaste des émotions et des fêlures humaines ? » La question se posait avec d'autant plus d'urgence à l'approche des 30 ans de la disparition du réalisateur (le 3 février 1989) qu'aucune biographie en français ne lui avait encore jamais été consacrée. C'est donc un portrait aussi personnel qu'indispensable que lui consacre Sophie Soligny, loin de la réputation de monstre sacré pour rétrospectives de cinémathèques à laquelle on le cantonne parfois. Sous sa plume, avec la complicité du dessinateur Fred Peltier et l'appui de nombreuses photographies, l'homme prend vie et nous guide dans le labyrinthe d'une oeuvre dont se réclament aujourd'hui Woody Allen, Pedro Almodóvar et Xavier Dolan.
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Patrick Procktor fut l'ami inséparable, le complice, le rival (sinon l'égal) de David Hockney. Dans le Swinging London des années 1960, ceux qu'on surnommait les « jumeaux dandys du monde de l'art » semblaient tous deux promis à une brillante carrière. Mais lorsque Hockney s'envola pour la Californie, où il s'appliqua à fixer en peinture sa vision pop et ensoleillée du rêve américain, Procktor, lui, préféra cultiver une fragilité, un classicisme à contre-courant de toutes les modes... Hockney devint la star de l'art contemporain, « le peintre vivant le plus cher du monde », tandis que Procktor disparut en 2003, alcoolique, fauché et quasiment oublié. Pourtant, à leurs débuts, les deux hommes et leurs oeuvres avaient été si proches qu'une question ne pouvait manquer de se poser : « De Procktor ou de Hockney, qui avait été le précurseur de l'autre ? »
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Le récit de l'ultime tournée de celle qui fut la muse de Warhol et la voix sépulcrale inoubliable des Velvet Underground.
En 1982, la carrière musicale de Nico, l'ancienne top-modèle, la chanteuse culte du Velvet Underground, l'ex-égérie de Warhol et de Philippe Garrel, est au point mort. Au hasard de sa vie d'errance, plus accro que jamais à l'héroïne, elle échoue à Manchester. Pour le Dr Demetrius, un excentrique tourneur local, l'occasion est trop belle : il la persuade de tenter un come-back et rassemble de toutes pièces un groupe de musiciens pour l'accompagner. Parmi eux, James Young, un jeune étudiant que rien ne destinait à rejoindre cette troupe de saltimbanques. C'est le début d'une tournée chaotique de plusieurs centaines de concerts qui s'étalera sur six années et les emmènera dans le monde entier. Un road-trip halluciné que Young raconte avec un humour décapant, à mi-chemin entre le Big Lebowski des frères Coen et la folie British des Monty Python.
Étourdissant, peut-être la meilleure odyssée rock jamais écrite ! On retrouve Nico en chair et en os dans ce récit génial ; je l'ai reconnue au premier coup d'oeil. James Young tenait les claviers dans la bande très à part de musiciens déjantés qui l'a accompagnée lors de son ultime tournée, et c'est un écrivain spectaculaire. Laissez-le vous transporter dans la cour vagabonde de celle qui restera à jamais la divinité de l'underground musical.
- Danny Fields, manager des Ramones et des Stooges Un chef-d'oeuvre de littérature.
- Greil Marcus, Esquire -
L'autobiographie " retrouvée " de Mickey Baker, guitariste noir et pionnier oublié de l'histoire du rock.
Alone est l'histoire retrouvée de Mickey Baker, l'un des musiciens et compositeurs afro-américains les plus influents de l'après-guerre, classé par
Rolling Stone parmi les cent plus grands guitaristes de tous les temps. Et pourtant : qui se souvient de cet authentique génie aujourd'hui ? Et qui s'attendait à découvrir sa trace en France, dans un village des environs de Toulouse où il a fini sa vie anonymement ?
Avec Chuck Berry, Ray Charles, Screamin' Jay Hawkins et les autres, il fut l'un des pionniers du rock'n'roll dans les années 1950, publia une méthode de guitare jazz vendue à plusieurs millions d'exemplaires, et enregistra avec la chanteuse Sylvia Vanderpool un hit monumental,
Love Is Strange. Sacrée revanche pour le gamin des quartiers pauvres de Louisville... Mais même au plus fort du succès, une ombre continue de planer au-dessus de Mickey Baker : " Étant métis, pas vraiment noir et certainement pas blanc, j'ai toujours été un paria parmi les Noirs comme parmi les Blancs ", écrit-il. Et c'est finalement ce racisme qui le décidera, au début des années 1960, à quitter l'Amérique pour s'installer en France. Dans son pays d'adoption, pour la seconde fois de sa vie, il révolutionnera la musique populaire en composant et en jouant pour toute une vague de jeunes artistes que la presse surnomme les " yéyés " : Françoise Hardy, Sylvie Vartan et bien d'autres.
Cette histoire, Mickey Baker la raconte avec sa voix unique, tour à tour jazz, rock et blues, dans un texte formidable de rythme, d'intelligence et d'émotion où les dialogues claquent souvent comme les répliques d'un film de Tarantino. Inédit en anglais,
Alone paraît pour la première fois dans la présente traduction.
" Rares sont les guitaristes à avoir eu pareille influence. " -
The New York Times -
Ils sont reconnus comme des hommes de lettres français. Ils sont romanciers, poètes, dramaturges ou journalistes de renom. Ils ont aussi travaillé pour le cinéma en tant que scénaristes, dialoguistes et parfois réalisateurs. Les écrivains du 7ème art est une plongée amoureuse dans une autre aventure littéraire: celle de certains écrivains (parfois connus) qui ont mis leur talent d'écriture au service de l'image. Le livre interroge la place de l'écrivain dans le processus cinématographique et la notion « d'auteur de film »; se faisant, il tente de remettre en lumière certains films aujourd'hui oubliés, méconnus ou injustement mésestimés.
En France, on ignore tout (ou presque) des participations incessantes au cinéma de nos plus fameux hommes et femmes de lettres.
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« Un grand nombre de critiques contemporains ont consacré des volumes à Picasso ou à Stravinsky, à Le Corbusier ou à James Joyce, mais bien peu de chose a été dit de ceux qui ont influencé l'art de vivre durant le demi-siècle que j'ai vécu. Mon livre offre d'eux et de leurs réalisations une vision toute subjective, ainsi que du courant de la mode au milieu duquel (à contre-courant le plus souvent) ils ont navigué. [...] Quelques-unes de ces personnalités sont célèbres, d'autres ne le sont pas, certains sont scandaleuses, mais toutes à leur façon représentent le style de ces cinquante dernières années. » Cecil Beaton, avantpropos à Cinquante ans d'élégances et d'art de vivre.