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Officina
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Sculpter à la Renaissance : Un art pour (é)mouvoir
Marc Bormand
- Officina
- Saggi In Offici
- 16 Janvier 2025
- 9788833672724
Ce volume rassemble les contributions présentées lors du colloque international 'Sculpter à la Renaissance. Un art pour (é)mouvoir' organisé par le Musée du Louvre à Paris et le Castello Sforzesco à Milan pour accompagner l'exposition 'Le Corps et l'Âme. De Donatello à Michel-Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance', organisée entre 2020 et 2021 dans les salles des mêmes institutions , le catalogue a été publié par Officina Libraria. Avec la participation de quelques-uns des plus grands spécialistes de la sculpture de la Renaissance, l'objectif est d'étudier les interactions, les influences et les échanges entre les arts plastiques et les autres formes d'art de la Renaissance capables de révéler les sentiments à travers l'expression du corps. Il s'agit également de replacer dans leur contexte social, dévotionnel et intellectuel les différentes manifestations du sentiment dont la sculpture est l'un des supports privilégiés. Les huit contributions de ce volume abordent plus particulièrement les thèmes de l'art sacré, en tentant d'expliquer leur évolution formelle en relation avec les transformations socioculturelles de l'époque, mais aussi avec les traditions locales et leur dramatisation. Les essais du volume sont en FRANÇAIS, ITALIEN et ANGLAIS.
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Une passion italienne : Les Jacquemart-André collectionneurs
Giancarla Cilmi
- Officina
- Saggi In Offici
- 24 Septembre 2024
- 9788833672649
Édouard André (1833-1894) et Nélie Jacquemart (1841-1912) incarnent parfaitement la figure des collectionneurs de la haute société de la fin du XIXe siècle. Édouard est issu d'une famille de riches banquiers protestants. Sa fortune lui permet de devenir rapidement un amateur d'art dont le goût, connu de tous les acteurs du monde de l'art de l'époque, sera de plus en plus recherché. Nélie, d'origine modeste, connaît le succès grâce à son talent de portraitiste. Rien ne semble unir deux personnalités aussi différentes. Pourtant, leur passion pour l'art de la Renaissance italienne les conduira à créer, dans leur hôtel particulier parisien au 158 boulevard Haussmann, un musée privé unique en son genre : peintures, sculptures et objets d'art contribuent à recréer l'atmosphère d'un palais florentin du XVe siècle. Pendant près de trente ans, grâce à de fréquents voyages en Italie, le couple va nouer des relations étroites avec les meilleurs antiquaires - dont Stefano Bardini et Michelangelo Guggenheim - ainsi qu'avec les plus grands experts de l'époque - comme Wilhelm von Bode et Georges Lafenestre - qui les accompagneront dans l'achat, pour une somme globale de trois millions de francs, de deux mille cinq cents oeuvres provenant des principaux centres d'art italiens. Cette collection, symbole d'une élégance raffinée, encore unique aujourd'hui, sera léguée à l'Institut de France en 1912 avec pour mission d'en faire un musée ouvert au public. En analysant le modus operandi du couple à travers l'étude de nombreux documents (factures d'achat, lettres, photographies et bien plus) conservés dans les archives du musée parisien et dans les archives de plusieurs antiquaires italiens, cet ouvrage se propose de porter un regard neuf sur ce que Lionello Venturi - à l'occasion de l'ouverture au public du musée en 1914 - décrivait comme «una risorta casa del Rinascimento italiano».
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En 1922, le peintre Léon Bonnat donnait au Louvre un merveilleux album réunissant près de quarante dessins laissés par l'un des très grands noms de la Renaissance florentine : Bartolomeo della Porta. Né en 1473, formé dans le milieu des plus brillants ateliers de la ville, mais fasciné par la prédication de Savonarole, le sombre prieur des Dominicains de San Marco, il voulut revêtir l'habit des frères Prêcheurs. Alors que s'ouvrait le nouveau siècle, on vit, sous son pinceau, refleurir l'école de Fra Angelico.
Les feuilles du recueil, presque toutes tracées à la plume et à l'encre brune, couvrent, en compagnie d'une unique et tardive sanguine, l'arc intégral de la carrière de Fra Bartolomeo. On y rencontre, notamment, de fort belles études d'arbres solitaires dans des paysages de hautes roches.
Fra Bartolomeo mourut en 1517. Ses ouvrages, qui transposent l'héritage mystique de l'Angelico dans le langage de la modernité, sont l'une des sources de ce que l'on appellera un jour la Maniera. -
The places of the impressionists
Giorgio Villani
- Officina
- La Grande Officina
- 28 Août 2024
- 9788833672755
Plus que d'autres peintres, les impressionnistes veulent se débarrasser de la poussière de l'atelier et envahissent les rues bruyantes de Paris, remplissent les cafés, vivent dans des mansardes et d'humbles petites maisons sur la colline de Montmartre, qui ressemble encore à l'époque à la campagne, avec ses pentes couvertes de vignes et de jardins potagers. Ils ne se limitent pas non plus à la ville, plantant leur chevalet dans les clairières de la forêt de Fontainebleau, sur la côte normande, dans les villages rustiques de la vallée de l'Oise, à Bougival et Argenteuil sur les bords de la Seine. Comme leurs amis naturalistes Zola et Maupassant, ils aiment se mêler aux habitants pour vivre directement les lieux, peignant partout, même sur un bateau, comme celui où Monet avait son atelier flottant. Ce livre dresse une topographie de l'impressionnisme, illustrée par des peintures de ses artistes et une riche sélection de photographies historiques, revenant sur les lieux et les atmosphères d'un mouvement artistique hors du commun.
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Paysages hollandais de Barend Hendrik Thier
Olivia Savatier Sjöholm
- Officina
- Carnets Et Albums Dessins Du Musee Du Louvre
- 12 Avril 2023
- 9788833672328
Paysagiste hollandais de la fin du XVIIIe siècle, Barend Hendrik Thier est aujourd'hui largement tombé dans l'oubli. Une récente découverte, l'attribution de douze carnets d'esquisses encore intacts, le remet singulièrement en lumière, en faisant de lui - et de très loin - l'artiste hollandais dont nous conservons le plus grand nombre de carnets pour les XVIIe et XVIIIe siècles ! Elle dévoile un pan entièrement nouveau de son travail, une approche de la nature plus intime et plus spontanée que dans ses dessins finis destinés au marché. Cet album de la collection Rothschild offre sans doute le plus beau témoignage de son art de paysagiste, qui se distingue par l'acuité de son regard et par sa capacité à saisir et à magnifier les variations de la lumière sur la campagne hollandaise.
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Énigmatique et majestueuse, l'antique civilisation de Méroé est un exemple unique de multiculturalisme accompli. Héritier culturel de l'Égypte pharaonique, sous l'influence des réseaux d'échanges de la Méditerranée orientale, l'empire a rayonné, de 270 av. J.-C. à 320 apr. J.-C. environ, entre la 1re et la 6e cataracte du Nil, sur les terres du Soudan actuel. Panthéon religieux, systèmes politique et culturel, réalisations urbaines, écriture, artisanat témoignent de la richesse de cette civilisation.
Les historiens de l'Antiquité connaissaient déjà le « pays de Kouch », terre des pharaons noirs de la 25e dynastie égyptienne. Plus tard, les explorateurs du xixe siècle et les archéologues du début du xxe siècle ont été éblouis par cette civilisation oubliée dont on peut citer, entre autres richesses, la fameuse nécropole de pyramides.
Depuis les années 1960, les fouilles archéologiques et les recherches scientifiques ont considérablement enrichi notre connaissance de la civilisation de Méroé.
Il manquait l'ouvrage de référence que voici, abondamment illustré de vues de monuments et de paysages de Méroé, ainsi que d'objets conservés au musée de Khartoum et dans les plus grands musées européens.
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Gilles Marie Oppenord
Peter Fuhring, Jean-gérard Castex
- Officina
- Carnets Et Albums Dessins Du Musee Du Louvre
- 15 Juin 2018
- 9788899765798
Acquis par le musée du Louvre en 1972, le carnet de dessins de l'architecte Gilles-Marie Oppenord (1672-1742) n'a été que très ponctuellement étudié et fait l'objet pour la première fois d'une publication en fac-similé dans son intégralité. Sa fragilité - la reliure ancienne ne permet pas une consultation aisée -, son intérêt historique - il constitue un témoignage unique sur les premiers pas d'un artiste lors de son séjour romain - et la variété des dessins qu'il renferme font de ce carnet l'un des plus séduisants du département des arts graphiques du musée du Louvre.
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Projet de feu d'artifice tiré à Versailles, le 15 mai 1771
Victor Hundsbuckler
- Officina
- Carnets Et Albums Du Musee Du Louvre
- 20 Août 2020
- 9788833670904
Les feux d'artifices, sous l'Ancien Régime, participent de l'univers des fêtes : célébrations de naissances et de mariages royaux, de couronnements, de traités de paix ou de visites diplomatiques. Forme d'art par essence éphémère, dont l'achèvement va de pair avec la destruction, ils nous sont connus grâce à l'abondante documentation conservée liée aux fêtes : gravures et dessins, manuscrits et livres illustrés : à ceci près que s'agissant des feux d'artifices les dessins se font fort rares !
En 1770, 1771 et 1773, en France et plus précisément à Versailles, trois mariages -celui du Dauphin, futur roi Louis XVI, et de ses frères, le comte de Provence et le comte d'Artois- allaient marquer un moment d'apogée de cette forme artistique si particulière.
Du feu tiré à l'occasion du mariage du comte de Provence en 1771, le musée du Louvre conserve un exceptionnel témoignage : un album de dessins exécutés sous la conduite des artificiers en charge du feu, Morel, Torré et Seguin. Pour la première fois, le spectacle pyrotechnique se trouve décliné en chacun de ses tableaux, représentés dans l'intégralité dans leurs effets et figures, parmi lesquels deux « feux » à la nouveauté radicale : un grand palais réalisé uniquement en « feu bleu » et un portrait du roi jugé très ressemblant quoique dessiné là aussi rien qu'en lumières ! Ici les artificiers rivalisent et surpassent les peintres. Usant de feux fixes et mobiles par le biais de tout un dispositif de mèches, leurs pièces de feu et d'illumination font désormais tout le spectacle et rendent inutile la commande des traditionnels décors fixes aux peintres et architectes de l'Administration des Menus Plaisirs.
Aujourd'hui , c'est l'ensemble du carnet qui est pour la première fois reproduit à l'échelle réelle et étudié de façon exhaustive de manière à glisser entre les mains du lecteur et de l'amateur un peu de l'éclat de ces fêtes dont les feux participaient des dépenses parmi les plus élevées de l'Ancien Régime : des feux que l'on sait avoir été particulièrement goûtés de Louis XV après le décès duquel on ne connut plus pareilles féeries nocturnes.
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Raphael painter and architect in rome ; itinéraires
Francesco Benelli
- Officina
- 20 Août 2020
- 9788833671017
Publié à l'occasion du cinq centième anniversaire de la mort de Raphaël (Raffaello Sanzio, 1483-1520), cet ouvrage agile et richement illustrée présente les oeuvres romains de l'artiste, de son arrivée dans la Ville éternelle en 1508 à sa mort en 1520. Les notices explicatives fournissent des renseignements à jour, à la fois essentiels et complets, illustrant d'une part le large éventail de la production picturale de la maturité de Raphaël, des fresques aux retables et aux portraits exécutés pour des commanditaires romains ou conservés dans les collections de la ville, et permettant d'autre part de reconnaître et de suivre les traces de son activité d'architecte. C'est au travers de ses oeuvres que prend forme le passionnant récit des années romaines de l'artiste, engagé dans un renouvellement continu de son langage de peintre entre le dialogue étincelant qu'il entretient avec Michel-Ange, sa rivalité avec Sebastiano del Piombo, le souffle vigoureux apporté par le répertoire de la sculpture antique et sa nouvelle posture de chef de file, à la tête d'un atelier qui fera référence pendant tout le XVIe siècle et même plus tard. Et c'est encore à Rome que se définissent ses intérêts d'architecte et les objectifs qu'il élabore dans le domaine de l'architecture moderne, à l'appel de Bramante et d'autres artistes, face au défi que représente la confrontation avec les vestiges des monuments antiques et dans un contexte d'échanges constants avec des érudits tels que Pietro Bembo et Giovanni Giocondo, qui comptent parmi ses plus fervents interlocuteurs, commanditaires et partisans. En raison de sa pertinence avec le présent, le texte fait état également de la lettre écrite par Raphaël et Baldassarre Castiglione à Léon X : un document reconnu comme la première manifestation d'une réflexion consciente sur la nécessité de la conservation de l'architecture et de l'art du passé, question à laquelle, aujourd'hui, nous sommes appelés à répondre plus encore qu'à l'époque.
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Cet ouvrage nous entraîne dans l'histoire du palais Médicis Riccardi, l'un des édifices les plus importants de la ville de Florence, et de ses richesses artistiques. Au fil des pages nous prendrons connaissance des événements qui ont conduit à la naissance du bâtiment - par la volonté de Cosme de Médicis et sur un projet de l'architecte Michelozzo - et de son évolution dans le temps, de l'âge d'or de la Renaissance au passage à la famille Riccardi au XVIIe siècle, jusqu'à son achat par l'administration provinciale florentine et à sa destination actuelle.
Le texte propose ainsi un voyage fascinant à la rencontre des lieux, des personnages et des époques, nous offrant des clefs pour comprendre l'histoire d'un palais qui touche à la légende et pour apprécier les célèbres chefs-d'oeuvre qu'il abrite, tels la somptueuse chapelle des Mages, ornée de fresques dues au pinceau magistral de Benozzo Gozzoli (milieu du XVe siècle), et la galerie des Glaces voulue par les marquis Riccardi, dont la voûte a été décorée par le peintre napolitain Luca Giordano (fin du XVIIe siècle).
Le livre, enrichi de nombreuses illustrations, accompagne le lecteur pas à pas dans sa découverte des merveilles du palais, des façades extérieures à l'harmonieuse cour intérieure, en passant par le jardin et le parcours archéologique en sous-sol, pour ensuite gravir l'escalier monumental qui mène à l'étage, où se trouvent la chapelle des Mages et la galerie des Glaces, mais aussi le salon de Charles VIII et plusieurs autres pièces dont la magnifique salle des Bas-reliefs.
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L'ultime chef-d'oeuvre de Léonard de Vinci ; la sainte Anne
Collectif
- Officina
- 29 Juin 2012
- 9788889854877
La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne constitue, avec La Bataille d'Anghiari, le projet le plus ambitieux des années de maturité de Léonard. Cette oeuvre est le fruit d'une longue méditation qui obséda l'artiste de 1501 jusqu'à sa mort en 1519.
L'exposition présente le tableau restauré et permet ainsi de découvrir ce chef-d'oeuvre tel que Léonard l'a peint et comme personne ne l'a jamais vu depuis. Grâce aux campagnes photographiques menées tout au long de la restauration, le catalogue qui accompagne la manifestation, riche d'une iconographie abondante, révélera toute le splendeur des couleurs utilisées et mettra en lumière les détails les plus subtils de l'oeuvre. Au-delà de la restauration, l'exposition offre l'occasion de réunir, pour la première fois depuis leur création, le tableau du Louvre et le carton de Londres afin de les comparer. De même, les esquisses de composition, les nombreux dessins préparatoires, les études de paysage de la main du maître, aujourd'hui conservés dans différents musées de par le monde, seront rassemblés et permettront au visiteur de se faire une idée plus précise de la réflexion et des recherches de composition de Léonard.
Grâce à l'exposition et à son catalogue, il sera en outre possible de replacer ce chefd'oeuvre dans la carrière tardive de l'artiste, mais aussi de le situer dans son contexte historique et artistique. OEuvre de maturité autant technique que picturale dans laquelle Léonard a déposé tout son art, la Sainte Anne, véritable testament artistique, a eu une influence considérable sur l'évolution des arts, notamment en Italie au début du xvie siècle.
Des oeuvres de Michel-Ange ou de Raphaël, de Solario, de Luini et d'autres artistes témoigneront de l'intérêt que les peintres ont porté à ce tableau, à travers des réalisations à la fois respectueuses de l'héritage léonardesque et soucieuses de le dépasser.
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Gli avori del Museo Nazionale del Bargello
Ilaria Ciseri, Collectif
- Officina
- 2 Février 2019
- 9788899765651
La collection d'ivoires du Bargello, un des fonds les plus importants du musée, se compose d'autant de chefs-d'oeuvre évocateurs d'un monde précieux et lointain, qui forment un ensemble d'une valeur inestimable pour l'histoire de l'art, de l'Antiquité à la Renaissance.
Ce volume en présente pour la première fois le catalogue complet, qui recense environ 250 exemplaires, traités dans des essais et des notices rédigés par des spécialistes en la matière, et richement illustrés grâce à une campagne photographique spécialement réalisée pour cette publication, d'où ressortent des détails inédits d'une beauté insoupçonnée. Les oeuvres offrent une variété remarquable par la multiplicité tant des typologies que des genres stylistiques et iconographiques, couvrant des siècles d'histoire à travers les images : représentations de souverains, images de dévotion, scènes de vie courtoise.
Les ivoires du Bargello, dont la plupart proviennent de la collection léguée au musée par Louis Carrand en 1888, comprennent des pièces d'une rareté exceptionnelle, tels la célèbre Impératrice Ariane ou le Flabellum de Tournus, instrument liturgique datant du ixe siècle dont on ne connaît au monde que deux autres exemplaires.
Les sections, chacune précédée d'une brève introduction traitant de l'époque examinée du point de vue de l'histoire de l'art, comprennent : ivoires romains, ivoires byzantins, ivoires du Bas-Empire (ve-vie siècles), ivoires du haut Moyen Âge, ivoires romans (XIe/XIIIe siècles ;
Un chapitre particulier est consacré aux pions de trictrac et échecs), ivoires gothiques et Renaissance, ivoires islamiques.
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Lila De Nobili ; chats de Paris et d'ailleurs
Claudie Gastine, Francesca Simone
- Officina
- 18 Octobre 2018
- 9788833670072
Dès la fin du xixe siècle, lorsque Steinlen crée la célèbre affiche de la Tournée du Chat noir, les chats de Paris seront à l'honneur chez les peintres, les écrivains et les artistes en général. Parmi ceux-ci, Lila De Nobili (1916-2002), peintre, scénographe et costumière, occupe une place importante. En 1945 elle s'installe à Paris, sur la Rive gauche, qu'elle ne quittera plus. Elle peint et dessine des décors pour de nombreux théâtres, notamment la Scala de Milan, l'Opéra de Paris et le Covent Garden. À la demande des directeurs et des metteurs en scène les plus réputés, elle crée des costumes de scènes pour des célébrités telles que Maria Callas, Édith Piaf, Audrey Hepburn et Ingrid Bergman.
Après mai 68 elle décide de se consacrer exclusivement à la peinture, collaborant à différentes décorations murales avec l'architecte Renzo Mongiardino, et elle adopte son premier chat, qui partagera son appartement rue de Verneuil. La famille féline s'agrandit rapidement et Lila ne se lasse pas de la croquer, réalisant esquisses, dessins, ébauches et aquarelles.
Dans les dernières années de sa vie, Lila fait cadeau à une amie, elle aussi amoureuse des chats, de la plupart de ces oeuvres tout en profondeur et en délicatesse ;
Aujourd'hui cette extraordinaire collection est devenue un livre.
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Carnets et albums ; dessins du musée du Louvre Tome 5 ; livre à dessiner de P. de Valenciennes
Juliette Trey
- Officina
- 25 Mars 2019
- 9788833670324
En 1778, le jeune peintre paysagiste toulousain Pierre Henri de Valenciennes se trouve à Rome où il fréquente de nombreux artistes étrangers venus se former, comme lui, au contact des monuments de la Rome antique et des oeuvres des maîtres de la période moderne, mais aussi se confronter à la lumière italienne. Parmi eux, Jacques Louis David a une influence décisive sur le travail de Valenciennes. Celui-ci développe pourtant un travail graphique qui lui est propre. Contrairement à la plupart des jeunes artistes, il ne fait presque pas de copies d'après l'antique ou les maîtres, mais il dessine des vues de Rome, ce « mélange d'antique et de moderne, cet assemblage d'irrégularité et de symétrie, d'incohérence et d'harmonie, de folie et de raison ».
Les 96 feuillets du Livre à dessiner de P. Devalenciennes nous entraînent, dans un camaïeu épuré d'encre noire et grise, du port de Ripa Grande à la basilique Saint-Jean-de-Latran, du Ponte Molle au Vatican, en longeant les rives du Tibre ou en parcourant les différents quartiers de la ville. Valenciennes trace sur les pages du carnet les panoramas d'une ville rêvée, qu'il modifie sans scrupules pour composer des agencements de volumes, quitte à simplifier, à tronquer ou à déplacer les architectures. Loin de tout pittoresque, le dessinateur cherche un idéal : les pages du carnet ne sont qu'en partie le reflet de ses promenades romaines, et plusieurs d'entre elles présentent des compositions inventées en agençant différents motifs, des paysages « composés ».
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Pierre Subleyras e l'abate miniatore Felice Ramelli ; un ritratto per i musei reali di Torino
Alessandro Morandotti, Gelsomina Spione
- Officina
- 6 Juillet 2019
- 9788833670270
Pierre Subleyras (1699-1749) a été l'un des plus importants représentants du classicisme de la première moitié du xviiie siècle, grâce à une peinture qui, quoique monumentale, reste essentielle dans les gestes et contenue dans les sentiments. Sa remarquable célébrité est rappelée par la prestigieuse commande de la Messa di San Basilio pour Saint Pierre (aujourd'hui à Santa Maria degli Angeli, Rome). Vainqueur du Prix de Rome, il fut donc pensionnaire de l'Académie de France, se maria avec une miniaturiste romaine, Maria Felice Tibaldi, et resta dans la métropole romaine jusqu'à sa mort.
Les historiens de l'art italien ont négligé Pierre Subleyras en raison de sa patrie d'origine et de sa formation artistique, alors que pour les Français, sa carrière est essentiellement romaine et son oeuvre s'inscrit pleinement dans le développement de la peinture italienne de la première moitié du xviiie siècle.
Il Ritratto dell'abate Felice Ramelli, récemment acquis par la Galleria Sabauda (Musées royaux de Turin), a été défini par Pierre Rosenberg comme «?l'un des plus beaux portraits du xviiie siècle, que ce soit en Italie ou en France?».
Piémontais d'origine (Asti, 1666), Ramelli devint moine à Vercelli, où il eut pour maître de miniature son confrère Danese Rho. Abbé de Santa Maria Nova à Asti, il fut appelé à Rome par Clément XI Albani, qui le nomma abbé de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Sa réputation d'artiste est liée à ses portraits en miniature, que révèle bien le splendide portrait qu'en fit Subleyras. La magnifique robe blanche de l'abbé contraste avec le fond sombre sur lequel on entrevoit deux portraits accrochés au mur. Un troisième, celui d'un haut prélat, est tenu par le prêtre, à côté d'une palette et d'une pile de livres.
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Une confrontation de l'art de la sculpture avec des oeuvres d'autres domaines, afin de dégager les principaux thèmes et lignes de force qui cheminent dans toute l'Italie durant la seconde moitié du quattrocento et le début du cinquecento. L'étude met en lumière l'intérêt des artistes pour l'interprétation de l'être humain, dans son apparence extérieure comme dans ses sentiments intimes.
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Cette exposition spectaculaire, réalisée à partir de deux des plus grandes collections d'art japonais newyorkaises, couvre un long espace de temps allant de la fin de la période Jomon (env. 1000-300 av. J.-C.) au siècle dernier. Elle explore la notion d'impermanence dans la culture japonaise au travers d'oeuvres d'art et d'objets de culte, ainsi que de la littérature et de la culture populaire, et montre comment ce concept conserve un rôle important dans le Japon contemporain. La première section - Retrieving Lost Worlds (« Récupérer des mondes perdus ») - est constituée essentiellement de sculptures, de poteries et d'amulettes remontant aux premières civilisations japonaises : les périodes Jomon, Yayoi et Kofun. Les vestiges rescapés de ces cultures archaïques nous rappellent que le temps efface les choses et leur encadrement, et que cette loi est inéluctable pour toutes les civilisations. Buddhism: Accepting Impermanence (« Bouddhisme : accepter l'impermanence ») examine la notion de transitoire dans le bouddhisme, religion profondément ancrée au Japon bien que provenant d'ailleurs. De magnifiques exemples d'art bouddhique illustrent l'idée que l'impermanence (mujo) est un pivot de la doctrine de toutes les écoles : l'existence est éphémère, caractérisée par la souffrance et, en dernière analyse, par le vide. Tea: Choreographed Ephemerality (« Le thé : l'éphémère choréographié ») analyse la cérémonie du thé, qui met en exergue les qualités de wabi et sabi, termes en lien avec les traits distinctifs de la vieillesse - une fleur fanée, la rouille sur le métal -, évoqués par des objets en céramique et en laque volontairement imparfaits et qui étaient utilisés lors des réunions contemplatives. La section finale du catalogue, Transforming Impermanence into Art (« Transformer l'impermanence en art ») consiste en une série de pièces diverses, des splendides exemples de calligraphie aux paravents, des célèbres estampes aux élégantes étoffes ornées de motifs en relation directe avec le concept japonais de mono no aware, « sensibilité délicate à la nature des choses ».
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Martha Bibescu, queen of the Belle Époque : A previously unknown portrait of Domenico Rupolo
Elena Lago
- Officina
- 12 Juillet 2024
- 9788833672694
Martha Bibescu (Bucarest, 1886 - Paris, 1973) a été l´une des protagonistes les plus importantes et les plus représentatives du monde extraordinaire de la Belle Époque, dont Paris, qui est devenue sa ville d´adoption, était la capitale. Liée aux personnalités politiques et intellectuelles les plus importantes de l´époque, des rois de Roumanie au roi Alphonse XIII d´Espagne, de Charles de Gaulle à Winston Churchill et Marcel Proust, Martha a mêlé sa vie à celle du sculpteur et architecte Domenico Rupolo (Caneva, 1861-1945), à l´origine de la modernisation radicale, pendant près de vingt-cinq ans, du palais Bibescu à Mogosoaia. Pour couronner la profonde association qui le lie à Martha, Rupolo exécute en 1933 le portrait en marbre d´elle, jusqu´à présent inédit, sur lequel se concentre ce volume. Ce visage émergeant énigmatiquement du marbre, paradigme de l´art et de la culture de toute une époque, est un ajout remarquable et inattendu au portrait de l´une des femmes les plus populaires du XXe siècle.
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Le peintre admirable du Sommeil d'Endymion, de la Mort d'Atala et du Portrait de Chateaubriand fut aussi poète. Formé aux hu- manités classiques dans sa jeunesse, il est l'auteur de libres traductions de poètes antiques grecs (Alcée, Sappho...) et latins (Catulle, Claudien, Martial). En 1808 il entreprit l'imitation et illustration des Odes d'Anacréon, dont l'édition fut posthume. Le musée du Louvre conserve le précieux manuscrit du premier état de ce travail intense et foisonnant, dans lequel s'entremêlent la recherche poétique et l'invention des images - compositions ou vignettes - en regard du texte.Seul un fac-similé pouvait restituer ce tout organique dans son intégrité.
L'étude qui l'accompagne retrace l'histoire du manuscrit, les différentes étapes du projet d'édition et des versions posthumes, et analyse les sources esthétiques de l'artiste. L'écriture de Giro- det est parfois difficile à déchiffrer mais la transcription intégrale jointe à l'étude permet au lecteur d'en apprécier toutes les subtilités et de retrouver le charme de la poésie anacréontique.
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Giotto (vers 1267 - 1337) fut le principal artisan du renouveau de la peinture occidentale depuis l'Antiquité. Cette manifestation n'a pas l'ambition d'apparaître comme une rétrospective du grand maître florentin - de toute façon irréalisable compte tenu du caractère inamovible de plusieurs de ses oeuvres maîtresses, fresques, croix peintes ou grands retables...
Mais entend, à partir d'un choix de pièces significatives, mettre en évidence son apport intellectuel et plastique, aborder également des questions telles que l'organisation de son atelier, la fonction matérielle et liturgique de ses panneaux peints, le rayonnement de son art...
Tout à fait représentatifs des différentes phases de sa production et de la variété de celle-ci, trois tableaux du Louvre constituent le point de départ de cette manifestation : le grand Saint François d'Assise recevant les stigmates en provenance de l'église San Francesco de Pise, une création signée de ses débuts, la monumentale croix peinte, souvent négligée par les spécialistes de l'artiste en raison de son mauvais état de présentation, mais aujourd'hui soumise à une restauration fondamentale, la remarquable Crucifixion acquise par le musée en 1999, qui permet d'envisager l'activité du peintre et celle de ses disciples à Naples autour de 1330, son influence sur le plan formel et iconographique par-delà les Alpes, favorisée par les liens étroits entretenus par les Anjou de Naples avec leurs cousins français.
D'autres oeuvres prestigieuses en provenance de collections françaises et étrangères - dessins, manuscrits, tableaux - viendront compléter la présentation de cet immense artiste dont le génie fut aussitôt salué par ses contemporains, Dante le premier.
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L'album des "disegni di Antonio Pollaiuolo"
Laura Angelucci, Dominique Cordellier
- Officina
- Carnets Et Albums Du Musee Du Louvre
- 1 Mars 2016
- 9788897737865
En 1922, un portraitiste de belle réputation et immense collectionneur, Léon Bonnat, légua au Louvre un recueil de vingt-trois dessins intitulé Disegni di A. Pollaivolo (?) 1429 + 1498. Cet album, qui avait antérieurement appartenu à de très bons connaisseurs de l'Italie de la Renaissance, apparaît aujourd'hui encore comme l'une des plus belles sommes d'études d'après le modèle vivant qu'un artiste orentin ait accomplies dans son atelier au e siècle. Malgré l'intitulé de l'album (manifestement moderne mais sans doute issu de quelque tradition), la critique moderne s'est interrogée sur son auteur. Elle a préféré, à celui du célèbre sculpteur orentin, le nom de son concitoyen Maso Finiguerra, qui, orfèvre et nielleur, est passé à la postérité pour avoir inventé l'art de la gravure. L'étude expose, d'une part, le pro l des deux artistes et la relation de l'ensemble des dessins aux di érentes pratiques d'atelier, et, d'autre part, une reconstruction de l'histoire du recueil qui permet d'imaginer comment il a été constitué à partir de carnets originaux démembrés. Une description page à page propose en outre une analyse précise de chaque feuillet, du point de vue tant de l'image que des matériaux et de la technique graphique.
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Polidoro da Caravaggio et Maturino : les vies des plus excellents peintres, sculpteurs, architectes
Giorgio Vasari
- Officina
- 14 Mai 2008
- 9788889854105
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Baccio Bandinelli, 1493-1560 ; dessins italiens du musée du Louvre
Françoise Viatte
- Officina
- 2 Mars 2011
- 9788889854631
Baccio Bandinelli (Florence, 1493-1560), artiste florentin du XVIe siècle, fut l'un des sculpteurs attitrés de la maison des Médicis. Élève de Giovan Francesco Rustici, il fut fortement influencé par Michel-Ange. L'une de ses oeuvres les plus remarquables, Hercule et Cacus, se dresse Piazza della Signoria, à Florence, où elle s'offre à l'admiration de millions de touristes. Bandinelli travailla également à Rome à la demande du pape Clément VII.
C'est essentiellement par le dessin - Vasari le déclare en ce domaine « inégalable » - que ce maître singulier, attentif aux sculpteurs du Quattrocento florentin et fasciné par Michel-Ange, a convaincu ceux de ses détracteurs qui mettaient en doute son talent de sculpteur.
Un peu plus de deux cents pièces conservées au Louvre sont étudiées dans cet ouvrage.
Il s'agit, outre quelques sculptures et une peinture, de dessins originaux de Bandinelli, mais également de feuilles de son école, de copies et de pièces rejetées, c'est-à-dire appartenant à d'autres artistes. Elles témoignent de la puissance créatrice de cet artiste trop souvent considéré comme l'une des figures noires de l'art florentin.