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Lieux Dits
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Châteaux, villas & folies : Villégiature en Île-de-France
Collectif
- Lieux Dits
- Patrimoines D'ile-De-France
- 15 Novembre 2024
- 9782493522221
« De tous les Français, le bourgeois de Paris est le plus champêtre » nous dit en 1841 L'Encyclopédie morale du XIXe siècle. La quête de bon air, dans une capitale densément peuplée, conduit les Parisiens de toutes conditions à se construire des maisons dans la campagne alentour dès le XVIe siècle, imitant la pratique aristocratique d'un partage de l'année entre saison mondaine en ville et beaux jours au vert.
Du château de Champs-sur-Marne au Désert de Retz, de la maison Caillebotte à Yerres à la villa Savoye de Poissy, du chalet au cabanon, en passant par tous les styles architecturaux, l'Ile-de-France s'est couverte de maisons de villégiature, non seulement autour de ses sites les plus enchanteurs, boucles de la Seine, bords de Marne, forêts de Saint-Germain ou de Fontainebleau, mais finalement partout où il était possible de trouver belle vue et bonne compagnie.
Cet ouvrage, où l'on croise Bellanger, Guimard, Mallet-Stevens, s'appuie sur un corpus de 1700 maisons, du XVIIIe au XXe siècle, pour faire découvrir un territoire dont la richesse des paysages et la fantaisie des architectures estivales n'ont rien à envier à Trouville ou à la Riviera. La banlieue elle-même apparaît sous un jour nouveau, comme l'ultime avatar de havres de paix campagnards et populaires. -
Architecture rurale en Bretagne : Ce que révèle l'Inventaire du patrimoine
Collectif
- Lieux Dits
- 18 Octobre 2024
- 9782493522252
Depuis soixante ans, au nom de l'État puis du Conseil Régional de Bretagne, les chercheurs et photographes de l'Inventaire ont constitué un fonds de données patrimoniales impressionnant. Ces véritables « archives architecturales » de la région sont destémoins d'un monde rural effacé par la modernité. Ce livre événement témoigne de la richesse de ces fermes et demeures et par elles, de la société rurale dans ses caractéristiques et son évolution.
L'étude des habitations est riche d'enseignements sur le quotidien de leurs occupants : ici les logis, qui jusqu'au milieu du XIXe siècle hébergeaient souvent hommes et animaux sous le même toit, ont donné lieu à des formes étonnantes. Là, les dépendances témoignent d'archaïsmes surprenants, comme les soues circulaires ou les charpentes posées à même le sol...
« Open space » avant la lettre, l'intérieur des maisons joue sur la disposition du mobilier, parfois factice comme le drusthuil des fermes du Cap Sizun, et les nombreux aménagements de confort et d'hygiène vont à l'encontre d'une image de misère trop communément colportée... Cette architecture souvent ingénieuse, soucieuse d'esthétique, ne dédaigne pas les modes nouvelles. Elle bavarde aussi, à travers d'innombrables inscriptions qui rendent vivante une société vieille de plusieurs siècles et témoignent de la fierté individuelle et collective des anciens habitants de la campagne bretonne. -
Dessins d'élèves architectes aux Beaux-Arts : des programmes aux projets (1906-1968)
Gauthier Bolle, Amandine Diener
- Lieux Dits
- 27 Octobre 2023
- 9782493522139
L'enseignement Beaux-Arts plaçait les concours au coeur de la pédagogie de l'architecture, depuis l'admission jusqu'à l'obtention, pour les plus ambitieux, du Grand Prix de Rome. Ainsi, les élèves architectes se confrontaient à une diversité de sujets, qui leur permettait de déployer les principes esthétiques et l'art de la composition tels qu'enseignés à l'École des beaux-arts. Pour cela, ils se réfèraient notamment à leurs cours de théorie de l'architecture et aux modèles de la production bâtie contemporaine.
À partir de la collection de dessins conservés par l'École nationale supérieure des beaux-arts, ainsi que les fonds de la Société Française des Architectes, cet ouvrage propose un regard inédit, depuis le début du XXe siècle jusqu'au démantèlement de la section Architecture en 1968, sur ces concours, qu'il s'agisse des énoncés formulés par les professeurs ou de la production graphique des élèves.
Ce beau livre rend compte de l'intérêt de ces projets, abordés sous plusieurs aspects : les équipements scolaires, culturels, liés à l'industrie cinématographique, l'architecture du pouvoir, religieuse, l'urbanisme et enfin une sélection de diplômes primés. Il interroge l'intégration, dans ces concours, de nouveaux programmes et de mouvements stylistiques pour renouveler la lecture de l'histoire de l'enseignement de l'architecture. -
L'école d'architecture deStrasbourg : 1921-2021 : une douce modernité en Alsace
Gauthier Bolle, Amandine Diener, Nicolas Lefort
- Lieux Dits
- 11 Mars 2022
- 9782493522009
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La cathédrale Saint-Étienne de Cahors : 900 ans d'histoire
Collectif
- Lieux Dits
- 10 Mai 2024
- 9782493522092
La cathédrale Saint-Étienne de Cahors, classée au titre des monuments historiques depuis 1862, se dresse au centre d'un site patrimonial remarquable. Composante, avec le pont Valentré, du bien UNESCO « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France », ce fleuron du patrimoine médiéval cadurcien, dressé depuis plus de 900 ans, méritait amplement une nouvelle monographie.
Consacré en 1119, l'édifice actuel s'élève à la place de la basilique que l'évêque Didier fit construire au VIIe siècle. L'architecture de la cathédrale de Cahors témoigne de ses remaniements successifs. Elle se distingue par un magnifique portail roman ouvrant sur son flanc nord, une rare couverture de coupoles, des parties gothiques et un décor intérieur exceptionnel.
En outre, la cathédrale abrite l'insigne relique de la Sainte Coiffe, un élément du Saint Suaire qui aurait couvert la tête du Christ après sa mort. Aujourd'hui peu connue, elle a suscité au cours des siècles une vénération à l'origine de la création d'oeuvres destinées à en magnifier le culte.
Le présent ouvrage est le fruit d'un colloque tenu à Cahors en 2019. Richement documenté et illustré, il s'impose comme l'unique référence permettant de découvrir les multiples facettes de ce monument emblématique du Lot. -
Églises XXeme du diocèse de Lyon
Maryannick Chalabi, Violaine Savereux-courtin, Laurent Claus, Martial Couderette
- Lieux Dits
- 20 Septembre 2019
- 9782362191831
Près de 200 églises construites en un siècle entre Rhône et Roannais ! Dans le diocèse de Lyon comme dans le reste de la France, le XXe siècle voit se propager un élan enthousiaste des curés et de leurs paroissiens pour édifier de nouveaux lieux de culte. L'industrialisation des banlieues et l'afflux de population dans les nouveaux quartiers conduisent l'Église à inventer des lieux de rassemblement fraternel, mêlant espaces de célébration et de rencontre. Un vent de nouveauté souffle sur l'architecture : le concile Vatican II bouleverse l'organisation intérieure de l'église en regroupant les fidèles autour de l'autel, ce qui se traduit par une grande originalité de plans : en éventail, en cercle, en ovale... L'introduction du béton et des formes épurées qu'il autorise permet des créations puissantes et originales, magnifiées par l'apport de lumière et de couleur rendu possible par des murs de vitraux ou des claustras, comme à Saint-Antoine à Roanne, Sainte-Bernadette à Caluire, Notre-Dame de Béligny à Villefranche. Du style néo-gothique fi nissant au caractère contemporain de l'église Saint-Thomas de Vaulx-en-Velin (2012), en passant par l'Art déco et le modernisme des années 1960, les églises XXe du diocèse de Lyon séduiront les passionnés d'architecture autant que les amoureux d'architecture sacrée. Des archives inédites, complétées de photographies inattendues, éclairent les contextes de construction et invitent le lecteur à poser un regard nouveau sur ces églises souvent méconnues, à les aimer et à partager son envie de les préserver.
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De Véronèse à Casanova ; parcours italien dans les collection de Bretagne
Collectif
- Lieux Dits
- Focus Patrimoine
- 18 Avril 2013
- 9782362190742
Des chefs d'oeuvres de la peinture italienne des XVI, XVII et XVIIIème siècle en Bretagne ? Véronèse, Tintoret, Gentileschi, Giordano, Guido Reni, est-ce possible ?
Source d'inspiration des arts, à l'opéra () comme dans la peinture (Pont-Aven, le Surréalisme), la Bretagne est aussi un très riche conservatoire du patrimoine international. Pour la première fois, la totalité des grands musées de la Région, Nantes incluse, s'est coordonnée pour restaurer, exposer et publier cette richesse méconnue.
De longue date déjà, la plupart des musées avaient entrepris d'étudier ces collections insignes et mondialement connues des spécialistes, patiemment réunies par des collectionneurs devenus de généreux donateurs : François Cacault à Nantes et Jean-Marie de Silguy à Quimper.
S'appuyant sur les travaux universitaires de Mylène Allano, ainsi que la contribution de l'institut national d'Histoire de l'Art à Paris, dont celle de Michel Laclotte, ancien directeur du musée du Louvre, l'exposition entend ainsi faire le point sur la dette séculaire de la culture française à l'égard de l'Italie.
Une des originalités du projet par ailleurs réside dans la collaboration des différents partenaires. Celle-ci a permis depuis plusieurs années de coordonner de vastes campagnes de restaurations orchestrées par le Centre de Recherche et de Restauration des musées de France à Versailles, permettant ainsi de révéler une sélection de 80 oeuvres majeures entièrement restaurées, dont beaucoup totalement inconnues du grand public.
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Les petites Arménies de la vallée du Rhône ; histoire et mémoires des immigrations arméniennes en France
Boris Adjemian
- Lieux Dits
- 16 Octobre 2020
- 9782362191985
L'histoire des immigrations arméniennes en France traverse tout le vingtième siècle et reste d'actualité. La vallée du Rhône et ses environs en ont été un réceptacle majeur : non pas un couloir où l'on ne ferait que passer, mais une terre d'élection. A Romans, Valence, Montélimar, Aubenas, Saint-Martin d'Hères, Grenoble, Décines, Vienne, Lyon, Saint-Etienne ou Saint-Chamond, les immigrants et leurs descendants se sont enracinés.
Après le temps des ghettos et du rejet, ils ont créé des Petites Arménies, tantôt éphémères et tantôt pérennes, dont nous percevons aujourd'hui l'héritage. Boris Adjemian écrit l'histoire de ces enracinements. Son livre retrace la succession des immigrations, entre l'arrivée des rescapés du génocide dans l'entre-deux-guerres, les départs en chantant vers l'Arménie soviétique et leurs retours amers, les nouvelles générations venues de Turquie, de Syrie et du Liban des années 1950 aux années 1980, puis plus près de nous les immigrants de l'Arménie indépendante.
Au fil d'une histoire à taille humaine attentive aux réécritures de la mémoire et aux passés dans le présent, il interroge les multiples manières dont, ici ou là en diaspora, on vient à jeter l'ancre.
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La Cité internationale universitaire de Paris ; de la cité-jardin à la cité-monde
Brigitte Blanc
- Lieux Dits
- 6 Octobre 2017
- 9782362191473
Résultat de huit années d'étude approfondie des bâtiments, du domaine et de nombreuses archives inédites, ce beau livre apporte un éclairage nouveau sur la Cité internationale universitaire de Paris.
Créée au début des années 1920 pour améliorer les conditions de la vie étudiante et assurer le rayonnement de l'université française, la Cité est aussi l'incarnation d'un idéal humaniste et d'une utopie pacifiste nés du traumatisme de la Grande Guerre. Dans le sillage de la Société des Nations, ses fondateurs, acteurs publics ou mécènes, souhaitent contribuer à la compréhension entre les peuples par le rapprochement des jeunes élites internationales.
Grâce à des dons privés ou à des subventions venant du monde entier, trente-sept maisons voient le jour entre 1925 et 1969, dans un domaine d'une quarantaine d'hectares situé sur les anciennes fortifications, au sud de la capitale. Durant l'Entre-deux-guerres, la Cité accueille majoritairement le camp des vainqueurs, et l'architecture exprime de forts contrastes liés aux différentes identités nationales. Après la rupture de la Seconde guerre mondiale, c'est au contraire une modernité architecturale universelle que choisissent les états de la nouvelle scène internationale.
Aujourd'hui, forte d'un formidable patrimoine rénové et mis en valeur, la Cité amorce un programme d'extension sans précédent avec dix nouvelles maisons construites à l'horizon 2020.
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La céramique de soufflenheim ; cent cinquante ans de production en Alsace 1800 - 1950
Collectif
- Lieux Dits
- Patrimoine D'alsace
- 1 Mai 2004
- 9782914528054
La terre vernissée est une composante emblématique de l'art populaire alsacien.
S'appuyant sur l'étude de collections publiques et privées inédites, l'ouvrage dévoile au fil des 350 illustrations qui le composent, la diversité des pièces produites par les potiers de Soufflenheim. Traditionnels objets culinaires, poteries horticoles ou objets publicitaires, objets de piété et oeuvres d'art sacré, art décoratif des trente premières années du XXe siècle jalonnent l'histoire passionnante d'un savoir-faire devenu patrimoine.
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Vitraux du XX siècle dans l'Indre ; le choix de la modernité
Collectif
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 12 Juillet 2012
- 9782362190513
Tout au long du XXe siècle, l'art du vitrail a connu une succession de ruptures, reflets des évolutions spirituelles, esthétiques et techniques auxquelles le département de l'Indre n'est pas resté étranger. L'adoption rapide de ces évolutions, l'importance constante du nombre de créations depuis le début du siècle dernier et la présence de grands noms du vitrail moderne justifient aujourd'hui la mise en lumière de cet aspect particulier du patrimoine verrier de l'Indre, d'une richesse insoupçonnée.
De l'ensemble réalisé en 1925 par Georges-Louis Claude et Louis Balmet pour l'église Saint-Christophe de Châteauroux, jusqu'à la restauration en 2010 de la grande verrière occidentale de l'église Saint-Cyr d'Issoudun, qui inclut désormais les compositions abstraites de Gérard Hermet, en passant par les créations signées Auguste Labouret, René Lalique, Francis Chigot, François Chapuis, Louis-René Petit ou encore Henri Guérin, sans oublier les artistes installés en Berry tels que Georges Dettviller et Robert Tillier à Issoudun et Jean Mauret à Saint-Hilaire-en-Lignières, cet ouvrage renouvelle la vision que l'on peut avoir de l'Indre et de son patrimoine verrier. Il permet de dépasser les a priori encore attachés à ces territoires ruraux, quant à leur capacité à choisir la voie de la modernité.
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Stations de sports d'hiver ; urbanisme et architecture ; Rhône-Alpes (2e édition)
Collectif
- Lieux Dits
- 6 Mars 2014
- 9782362190964
"Entre 1920 et 1980, les stations de sports d'hiver construites dans les Alpes ont été de véritables laboratoires d'urbanisme et d'architecture. À travers la présentation de six d'entre elles (Megève, Courchevel 1850, Flaine, Avoriaz, Les Arcs et Les Karellis), les auteurs montrent comment les concepteurs ont répondu à ces nouvelles commandes par des créations originales propres à chaque site.
Grâce à de nombreuses illustrations, découvrez ces stations depuis leur fondation : du domaine skiable aux stations sans voiture, du chalet skieur au studio cabine, l'ouvrage témoigne du caractère novateur de ces aménagements. Rarement montrés, les intérieurs rivalisent eux aussi d'ingéniosité.
L'ouvrage s'accompagne d'une liste analytique des principaux acteurs de la conception des stations, d'un appareil critique, d'une bibliographie et d'un index."
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Une Madeleine flamande du 1e siècle richement parée, un Christ triomphant au drapé virtuose, un roi au pied d'un pauvre, un ange gardien raffiné, telles sont quelques-unes des figures qui vous attendent au fil de ces pages. Enchâssés dans un retable ou appendus, isolés, sur les murs des sanctuaires, près de trois mille tableaux peuplent les églises paroissiales de Basse-Normandie. Plus de cent cinquante sont rassemblés dans cet ouvrage, la plupart inconnus du grand public, et remis en lumière grâce à une campagne photographique d'une ampleur et d'une qualité exceptionnelles.
Inscriptions, armoiries, signatures et une multitude de détails d'ordinaire inaccessibles sont ainsi révélés.
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En scène : lieux de spectacle en Île-de-France 1910-1940
Juile Faure, Stéphane Asseline
- Lieux Dits
- 5 Novembre 2021
- 9782362191961
Cet ouvrage recense pour la première fois plus de 250 lieux de spectacle construits entre 1910 et 1940, des plus connus ? comme le Moulin Rouge, le théâtre des Champs-Elysées ou le théâtre municipal de Fontainebleau ? aux plus insolites ? la Conque de Nanterre, le théâtre de poche de l?hôpital de Bligny. Une sélection de 40 sites témoigne de la diversité de cette épopée architecturale et décorative. Ce vaste panorama inédit est enrichi par l?analyse de spécialistes de l?architecture et du spectacle, avec les témoignages d?artistes comme Roberto Alagna et Carolyn Carlson. C?est au tournant du 20e siècle que l?architecture du spectacle entre en effervescence. L?Ile-de-France, avec le rayonnement de Paris, capitale des artistes, sera le témoin privilégié de cette métamorphose. Parce qu?elle partage avec l?architecture du spectacle plus de 400 ans d?histoire, elle porte sur son territoire une constellation de salles, publiques ou privées, à l?aura souvent internationale. Emblématiques du renouveau architectural et décoratif sans précédent de l?entre-deux-guerres, ces lieux parfois peu connus méritaient d?être mis en lumière. Cette profonde mutation reflète les nombreux enjeux sociétaux alors à l??uvre : conflits sociaux, désir de démocratisation culturelle, émergence des avant-gardes et développement d?une culture de masse.
Une relecture originale, magnifiquement illustrée, d?un patrimoine d?exception, souvent méconnu et fragilisé, célébrant les années folles et l?Art déco.
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L'hopital en France ; histoire et architecture (2e édition)
Duhau-Laget-Laroche
- Lieux Dits
- Cahiers Du Patrimoine
- 8 Décembre 2016
- 9782362191428
Comment est-on passé de la salle commune à la chambre individuelle ? Comment l'hôpital, d'abord hospice, est devenu établissement de soins ? Pourquoi l'hôpital « aériste » et le sanatorium (deux cas où l'on a cru pouvoir guérir par l'architecture) ont continué de se construire après la péremption de leur théorie fondatrice ?
Quelle est l'histoire des maternités, des lazarets, des asiles d'aliénés ? Autant de réponses à découvrir dans le voyage architectural auquel invite cet ouvrage, seconde édition mise à jour du volume publié en 2012.
Jusqu'au siècle des Lumières, l'hôpital, lieu de charité chrétienne et d'exclusion sociale, est aussi le premier outil d'une politique sanitaire balbutiante. L'incendie de l'hôtel-Dieu de Paris, en 1772, est le catalyseur d'une double réflexion sur la prise en charge des démunis et sur les réponses architecturales accordées à une première médicalisation de l'hôpital. Ainsi, architectes et médecins poursuivent tout au long du xixe siècle la même chimère : une architecture en mesure de soigner le corps et l'esprit. L'hygiénisme impose alors durablement le plan en « double peigne » puis le système du pavillon isolé tandis que les découvertes de Pasteur tardent à faire valoir leur logique. Inversement, dans l'Entre-deux-guerres, ce sont les données économiques, sociales et architecturales qui précèdent la révolution de l'antibiothérapie pour donner naissance à l'hôpital-bloc. Les Trente Glorieuses appliquent à l'institution leur politique centralisatrice, prescriptrice de modèles fonctionnels. Désormais, les maîtres mots sont désormais humanisation et insertion urbaine.
Explorer l'histoire des hôpitaux en France revient à cheminer auprès du pèlerin, de l'indigent, du marginal, du déviant, du fou, de l'enfant abandonné, du vieillard, de l'infirme, du malade, aujourd'hui du patient.
C'est surtout découvrir, présents dans toutes nos villes, des bâtiments d'exception.
La première édition a reçu la médaille d'or de la Société française d'histoire des hôpitaux en 2014.
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Pour une autre modernité
Herve Baley, Dominique Zimbacca
- Lieux Dits
- Patrimoines D'ile-De-France
- 18 Mai 2018
- 9782362191619
Deux exemples inconnus et étonnants de l?héritage de Wright en France. L?intuition précoce d?une architecture « sensible », abordable, qui tient compte de l?environnement et des relations entre l'?homme et son milieu.
Deux parcours représentatifs de l?idéologie de 68?: H.?Baley participe à la réforme de l?enseignement de l?architecture en 1968. Sortie du livre en lien avec l?exposition Mai 68 et l?architecture : changer la vie, changer l?école (Paris, mai 2018, Cité de l?Architecture) qui présente Baley et Zimbacca.
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Depuis dix ans, les chercheurs et photographes de l?Inventaire ont constitué en partenariat avec le Parc naturel régional une formidable documentation patrimoniale sur le Perche, restituée aujourd?hui dans ce livre-événement qui témoigne de la diversité des manières d?habiter ce territoire, des modes de construction et de l?évolution de la société rurale depuis le Moyen Âge.
Ces architectures qui ont façonné les paysages renseignent tant sur le quotidien et l?origine sociale des habitants que sur les activités économiques présentes et passées : abritant sous un même toit logis et bâtiments de l?exploitation agricole, la longère connaît son heure de gloire jusqu?au XIXe siècle par l?imbrication savoureuse de ses toits aux multiples dénivelés. Là, ce sont d?étonnantes cités ouvrières. Ailleurs, ce sont les nombreuses tourelles des manoirs médiévaux sertis dans leur «pourpris»...
Mais ce qui relie avant tout ces architectures, des plus modestes aux plus opulentes, ce sont leurs matériaux, extraits localement d?un sous-sol généreux en craie de Rouen, en «grison», en argiles et sables ferrugineux, qui leur confèrent cette harmonieuse unité qui a fait la réputation du Perche. Dispersées au sein des villages et hameaux, elles ont su composer avec la douceur des collines et des vallées percheronnes qui séduisent encore aujourd?hui les citadins à la recherche d?une campagne préservée. Elles forment désormais un héritage vivant partagé entre les natifs du pays et les amoureux d?un territoire singulier et attachant.
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Trente objets du patrimoine de Saône-et-Loire, protégés au titre des Monuments Historiques, témoignent de la diversité de l?activité humaine au cours du temps sur ce territoire de Bourgogne du sud. De nombreux objets remarquables ont été découverts dans les édifices les plus variés, de la petite église de campagne aux bâtiments publics en passant par les demeures privées. Le calice en cristal de Roussillon-en-Morvan, la locomotive à vapeur 241 P 17 du Creusot et la pirogue monoxyle médiévale de Geugnon évoquent tout autant un inventaire à la Prévert qu?une affaire de spécialiste.
Ce livre propose d?informer le touriste, l?amateur, le citoyen soucieux de la sauvegarde de son patrimoine, sur le sens et l'?histoire de ces objets et sur les moyens mis en ?uvre pour les protéger.
Les exemples choisis permettent d?évoquer la vie d?un objet à travers les siècles, de sa création à sa reconnaissance patrimoniale. Sont évoquées également les possibilités d?action pour sa sauvegarde et les pistes de réflexion sur les nouveaux patrimoines.
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L'art dans les églises : Le mobilier religieux en Pays Loire Touraine
Olivier Geneste, Martine Lainé, Arnaud Paucton, Thierry Cantalupo
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 8 Novembre 2024
- 9782493522238
Les édifices religieux publics du Pays Loire Touraine (55 communes du nord-est de l'Indre-et-Loire) ont fait l'objet d'un inventaire patrimonial approfondi de 2018 à 2023. La sélection des oeuvres présentées dans ce livre est une invitation à découvrir la richesse et la diversité de l'art sacré dans cette partie de la Touraine, du Moyen Âge au début du XXIe siècle et dans toutes les techniques artistiques : peinture, sculpture orfèvrerie, ébénisterie, vitrail, textile...
L'ouvrage permet notamment de comprendre comment de nouvelles oeuvres ont pu être attribuées à des artistes régionaux réputés, tels que le sculpteur Antoine Charpentier, le peintre Henri Grandin ou le céramiste Charles Avisseau. Ce travail minutieux a également permis de sortir de l'oubli certains auteurs, comme Jean-Baptiste Fayon, peintre actif dans les années 1820 autour de Château-Renault ; d'évoquer des personnalités originales comme Henri-Prosper Guillot (1810-1891), « artiste-prêtre » qui fabrique décors et objets pour les églises dont il a charge ; ou encore de mettre en avant des productions locales tels que les objets issus de la fonderie Ducel en activité à Pocé au milieu du XIXe siècle.
Aux côtés d'oeuvres à la qualité déjà reconnue, certaines découvertes retiennent l'attention, comme les pièces d'orfèvrerie de la chapelle de Mgr Williez, évêque d'Arras, offertes à son ancienne paroisse d'Amboise en 1911. Cette étude conduit également à s'interroger sur les processus de création, d'acquisition et parfois de disparition de certaines oeuvres ; et à réfléchir sur le choix de la commande aux artistes et aux artisans, ainsi que sur le rôle des commanditaires et des donateurs. -
Onze femmes face à la guerre est né d'une rencontre entre Nick Danziger, un des plus grands photographes de guerre contemporains et Fréderic Joli, porte-parole du Comité international de la Croix Rouge pour la France.
Ayant couvert la plupart des conflits ces dernières années pour les grands médias anglo-saxons, Nick Danziger a réfléchi aux raisons qui l'ont poussé toutes ces années à photographier les guerres les plus violentes. Depuis toujours, son souhait est de « donner la parole » à ceux qu'on a oubliés, qui meurent dans l'indifférence... Les premiers jours d'un conflit sont toujours très suivis et les témoins, photographes, journalistes sont nombreux sur place et puis d'autres guerres éclatent, d'autres évènements graves ou heureux se produisent : oubli et indifférence retombent sur les victimes.
Il y a dix ans Nick Danziger exposait dans plusieurs pays les images de onze femmes ou jeunes filles meurtries par la guerre, qu'il avait réalisées à la demande du CICR. La reine Rania de Jordanie était la marraine de cette exposition et signe aujourd'hui la préface de ce livre.
Dix années plus tard, Nick Danziger est reparti à leur recherche. Qu'étaient-elles devenues ?
Grâce à la mobilisation des antennes locales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge International, Nick Danziger a retrouvé la trace de ces onze femmes et les a re-photographiées dans leur quotidien aujourd'hui. Si pour certaines la situation a peu évolué, ce qui rend ce livre bouleversant c'est aussi de voir que d'autres se sont reconstruites peu à peu et mènent à présent une vie normale, loin des turpitudes qu'elles ont pu subir.
Ces destins, un moment ravagés par la guerre et que Nick Danziger avait croisés, sont devenus des existences paisibles et ordinaires, presque...
La Croix Rouge et Lieux Dits ont souhaité s'associer et encourager le travail de Nick car il permet de dénoncer les violations du Droit international des femmes, de rendre sensible la réalité des conflits actuels et la nécessité impérative de porter secours mais également de montrer que l'énergie et les ressources déployées aux profits de ces victimes n'est pas vaine.
C'est cette rencontre entre l'engagement d'un photographe et celui de la Croix Rouge - depuis 150 ans - qui fit naître ce livre.
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« Cathédrale du vin » du Languedoc-Roussillon, la cave coopérative rythme le paysage et s'impose comme l'édifice emblématique du village. La coopé est chère aux Languedociens... Avec plus de 550 caves, la région s'érige en symbole du mouvement coopératif viticole français, marquant de son empreinte les mentalités et les campagnes.
Leur création, au début du XXe siècle, s'inscrit dans une dynamique européenne, mais s'avère également être une réponse aux grandes crises qui secouent le Midi viticole. L'histoire des caves coopératives s'écrit à travers richesses architecturales et défis économiques sans cesse renouvelés.
Marquée par l'identité méridionale, des décors sculptés aux matériaux, l'architecture des caves coopératives oscille entre patrimoine industriel et oeuvre architecturale. Innovations industrielles et perfectionnement des techniques de vinification émaillent le récit des caves coopératives, aujourd'hui confrontées à la mondialisation et la question de leur reconversion. D'où l'importance de mettre en perspective ce patrimoine méconnu et menacé, à la fois modeste et superbe.
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Les orgues de la cathédrale de Bayeux ; de l'instrument médiéval aux cavaillé-coll
François Neveux
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 25 Avril 2014
- 9782362190940
"Les orgues de la cathédrale de Bayeux ont une longue histoire, remontant au Moyen Âge. Dès le XIIIe siècle, un orgue était situé sur une tribune en surplomb toujours visible aujourd'hui. Ce premier instrument a été détruit en 1562, mais il fut remplacé par un grand instrument classique, construit en 1597 par Jean d'Argillières. Le buffet de cet orgue existe encore en grande partie. En revanche, la partie instrumentale (tuyaux et mécanisme) a été entièrement refaite au XIXe siècle.
Tel qu'il se présente aujourd'hui, le grand orgue de Bayeux est l'oeuvre du facteur Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899), le plus célèbre de l'époque. Il a été inauguré en 1862, peu de temps après l'orgue de choeur construit par le même facteur. Les deux instruments sont restés dans leur état d'origine : ils sont désormais classés monuments historiques.
Le grand orgue de Bayeux figure parmi les plus belles réalisations de l'illustre facteur, comme Saint-Sulpice de Paris, Saint-Sernin de Toulouse et Saint-Étienne de Caen."
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Besançon & ses demeures ; du Moyen Age au XIXe siècle
Christiane Roussel
- Lieux Dits
- Patrimoine D'alsace
- 20 Juin 2013
- 9782362190759
Le charme de Besançon tient à un cadre géographique unique, la proximité de la nature et l'accumulation, autour de grands monuments, de demeures tassées le long des rues derrière lesquelles subsistent quelques jardins secrets. Contrairement à l'architecture militaire de Vauban dont peut s'enorgueillir la ville, largement plébiscitée et labellisée en 2008 patrimoine mondial de l'UNESCO, celle plus discrète des maisons reste méconnue. Pendant longtemps, à cause de son statut de ville libre d'Empire, la cité a été maîtresse de son destin avant de devenir, au siècle des Lumières, une active capitale régionale. Il n'est donc pas étonnant que l'architecture privée ait d'abord affiché un certain nombre de particularismes. Ils ne s'atténuèrent que dans le courant du xviiie siècle, moment où Paris devint, en matière d'art, la référence. Après la Révolution, Besançon aurait pu rester une banale préfecture de province. C'était sans compter sur les fortes personnalités de ses architectes chargés de renouveler et d'améliorer le cadre de vie de leurs contemporains et du développement de l'horlogerie qui en fit la capitale française de la montre. Une activité qui se lit aussi dans l'habitat du centre ancien. En explorant l'histoire de la demeure bisontine du Moyen Âge au xixe siècle, ce voyage architectural tente d'offrir des clés de lecture sur les différents types d'habitat que le piéton découvre au fil des rues et veut donner à voir, au-delà de la simplicité ou de l'originalité des façades, comment les Bisontins habitaient leur chez-soi.
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Grasse ; l'usine à parfums
Collectif
- Lieux Dits
- Cahiers Du Patrimoine
- 21 Novembre 2015
- 9782362191244
Associer dans un titre les usines et le parfum ? La délicatesse fleurie des fragrances les plus subtiles ne fait pas immédiatement songer au monde de l'industrie !
Et pourtant, les usines sont bien au coeur de l'histoire de la parfumerie grassoise. Elles ont été le cadre principal d'une aventure qui s'est enracinée dans l'artisanat de l'Ancien Régime et a pris son envol au moment où l'Europe était saisie par la fièvre de la Révolution industrielle. Depuis les premières fabriques installées dans le centre historique de Grasse jusqu'aux grandes usines des faubourgs qui ont structuré l'extension urbaine à la fin du XIXe siècle, cet ouvrage dépeint les lieux de production successifs à l'origine du développement de la parfumerie grassoise et explique leurs évolutions.
Dix années d'étude ont abouti à un inventaire exhaustif de ce patrimoine, révélant notamment l'augmentation significative du nombre de moulins à partir de la fin du Moyen Âge, signe de la place spécifique qu'occupe la production d'huile dans l'expansion de la parfumerie. C'est entre autres ce nouvel éclairage sur les liens techniques et économiques régissant ces différentes activités qui permet aux auteurs de proposer une vaste synthèse historique sur les mutations de la parfumerie grassoise entre les dernières décennies du XVIIIe siècle et la fin des Trente Glorieuse.