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Un numéro tout en métamorphose, une thématique riche et ouverte, voire transformationnelle, offrant de multiples trajectoires.
Paul Ardenne ouvre d'abord le dossier avec une liste étonnante d'artistes et de pratiques très diversifiées. De son côté, Michaël La Chance dresse un corpus éclectique d'attitudes et d'inscriptions tout en soulignant les correspondances et limites des objets de connaissance. Pour Giovanni Fontana, il s'agira d'une incursion dans l'univers poétique comme langage en perpétuelle transformation. Mélissa Correia commente les actions performatives de femmes artistes qui dénoncent, par leurs actes, la violence faite aux femmes. Olivier Lussac interroge à son tour les notions de frontière et d'extériorité. Poursuivant sur cette idée de « frontière », la commissaire indienne Urnasi Matta dresse un commentaire sur le performeur québécois Guillaume Dufour-Morin. Jean-Luc André y va d'une reconfiguration sémantique originale qui constitue en soi une métamorphose de son principe de production. Par la suite, Olivier Lamoureux-Lafleur contextualise le niveau de « spectacularisation » de deux oeuvres dotées d'un dispositif d'animation à petite et grande échelles, à partir de toiles de Van Gogh. Richard Martel part d'un emblème alchimique de Michael Maier, l'Atalante fugitive pour le lier aux actions du performeur Lee Wen, décédé il y a quelques mois. David Nadeau traite ensuite de la Sadean-Fourierist Tendency, qui se déploie sur Facebook, et de son rapport avec l'artiste américain Craig S. Wilson. Aussi, pour ce dossier assez éclectique sur la métamorphose, figure une entrevue d'Orlan accordée à Lisanne Nadeau lors de son passage à Québec à l'automne dernier.
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Inter n.121 : pauvreté, dépouillement, dénuement
Inter
- Intervention
- Inter
- 8 Décembre 2015
- 9782924298176
Un examen des pratiques de dépouillement et de simplicité volontaire dans l'art.
Comment peut-on assumer la pauvreté, comment la création est-elle perçue comme dénuement ? Il s'agit de vivre et de créer avec peu, mais aussi de mettre en commun nos ressources, outils, technologies. Dans un déplacement de la notion de richesse, « toute relation qui n'est pas complètement défigurée, y compris sans doute ce que la vie organique porte en elle de réconciliation, tout cela est don ». (Theodor Adorno, Minima Moralia) L'artiste peut travailler par choix avec un matériel désuet, low-tech, recyclé, bon marché. Tout le monde peut réaliser son oeuvre, il est remplaçable - « disposable », comme on le dit des employés de banque. Il peut aussi travailler pour donner une voix aux exilés, aux réfugiés, aux « subalternes » (Spivak) ; explorer la condition des personnes sans statut politique, sans droits civiques, sans représentation historique. Qu'est-ce que la « vie nue » (Agamben) dans une société des technologies et de la consommation ? Les artistes s'identifiant aux sans-papiers, aux déportés, aux « sauvages », aux exclus, aux itinérants ? Après un demi-siècle, nous voulons réévaluer le projet de l'« Arte Povera » (Celant), version 2.0, dans les arts, au théâtre ou dans la rue, contre la capitalisation des ressources - et des oeuvres -, contre l'appropriation de la culture par le commercial et le politique. Nous tenons à travailler sous le radar des circuits de la valorisation cultuelle, à penser en retrait de notre prétention à appréhender le réel dans une société pseudorationnelle : la « pensée faible » (Vattimo). Pour le 40e anniversaire de la mort de Pasolini (1975), nous souhaitons écouter ce qu'il tentait de nous dire : « J'ai la nostalgie des gens pauvres et vrais [...]. » (Furio Colombo, Gian Carolo Ferretti, L'ultima intervista di Pasolini).
Dans le long débat entre la qualité et la quantité à partir de productions « minimalistes » ayant Malevitch comme précurseur, le dénuement confirme le « less is more » et propose le « rien » ou encore le « non-être », rejoignant le « pas fait » de Robert Filliou. Les pratiques du moindre comme saufconduit dans la surenchère des produits et services sont un témoignage du civilisationnel et des obligations au sein d'une sorte de démesure où se confirme un repli nécessaire, peut-être même une inutilité... Les pratiques du peu comme affirmation d'un manque ?
Plusieurs auteurs commentent et réfléchissent sur ces pratiques du moindre.
Aussi, ce numéro d'Inter, art actuel propose un retour sur la destruction de l'oeuvre de Jean-Pierre Raynaud par la Ville de Québec ainsi qu'une critique de la dernière édition de la Biennale de Venise et du Mois Multi à Québec.
Publié par les Éditions Intervention (confondées par Richard Martel à Québec) trois fois par an depuis 1978, Inter, art actuel (anciennement Intervention) est un périodique culturel disséminant les diverses formes, praxis et stratégies de l'art actuel - performance, installation, poésie, multimédia -, tout en interrogeant les rapports de l'art au social et au culturel, au politique et à l'éthique.
Couvrant différentes manifestations artistiques et mouvances politico-culturelles internationales, directement engagé dans le renouvellement du discours sur les pratiques éphémères et émergentes, Inter, art actuel est une tribune qui invite artistes, critiques et penseurs de la culture à prendre position (sous la forme d'essais courts, de critiques documentées et approfondies, de dossiers et de reportages, de chroniques et de comptes rendus) sur les enjeux qui touchent les pratiques de l'art actuel ou de tout domaine connexe, ainsi que sur les transformations de nos sociétés, du rituel au virtuel.
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Ce livre consacré à Robert Filliou est un relevé des principaux textes théoriques, énoncés et réalisations qui livrent l'essentiel de la pensée de l'artiste. Son apport au développement des activités artistique, poétique et alternative dans la deuxième moitié du vingtième siècle est considérable. Robert Filliou aura influencé un nombre considérable d'artistes, surtout ceux de la génération post 68. Pour cette édition spéciale, nous rééditons, pour une remise en contexte, deux entretiens avec Robert Filliou, le parleur volubile et infatigable : une rencontre avec Jacques Donguy à Peyzac-Le-Moustiers en mars 1981 et un entretien avec Chantal Gaudreault à Québec en novembre 1979. Toujours dans la foulée de ce séjour au Québec, un texte de Richard Martel commente cette visite dans les centres d'artistes de la capitale.
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Dossier art et animalité : les animaux dans la performance (par Helge Meyer), Beuys et l'animal (par Charles Dreyfus), les lieux du devenir-animal - pour une éthique de la performance (par Michaël La Chance), la question de l'animal dans l'oeuvre de Carlos Amorales (par Ricardo Arcos-Palma), de Bill Viola (par Andrés Jurado) ou dans la culture amérindienne (par Guy Sioui Durand), portfolios d'artistes...
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Coordonné par Guy Sioui Durand, sociologue, critique d'art, commissaire indépendant et cofondateur de la revue Inter, art actuel, et du Lieu, Centre en Art Actuel à Québec, ce numéro propose un substantiel dossier sur l'art autochtone* contemporain des Amériques en art visuel, littérature, théâtre, musique, etc. Une documentation unique sur un sujet des plus pertinent traité au fil des pages par plusieurs auteurs autochtones et allochtones spécialisés. Ce sujet, nécessairement nourri de politique et d'histoire, est ici abordé par la communauté des artistes et des critiques d'art qui proposent des analyses développées sur des travaux actuels. Outre une exploration des pratiques orales et visuelles des nouvelles générations d'artistes autochtones, c'est un tour d'horizon se voulant en soi un signal que l'imaginaire autochtone est un univers partagé tant par ses différences que par ses osmoses d'identité et d'altérité. Un document riche et précieux qui témoigne, sans folklore, de la vivacité artistique des autochtones de l'Amérique d'aujourd'hui, le tout accompagné d'une riche iconographie. Les artistes présentés ou cités dans les articles sont Rebecca Belmore, Domingo Cisneros, Sonia Robertson, Kent Monkman, Cheryl L'Hirondelle, Lori Blondeau et Adrian Stimson en art visuel, Joséphine Bacon en littérature et Yves Sioui Durand en théâtre.
*Le terme Autochtones désigne collectivement les Amérindiens, les Inuits et les Métis, petit à petit remplacé par « Premières Nations. » Avec : Véronique Audet, Denise Brassard, Chloë Charce, Domingo Cisneros, Pierre Gill, Jonathan Lamy, Édith-Anne Pageot, Margaret Rind, Sonia Robertson Antoinette de Robien, Guy Sioui Durand, Isabelle St-Amand, Anne-Marie St-Jean Aubre.
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Un tour d'horizon transversal des diverses formes et pratiques de la poésie contemporaine, expérimentale, performative, sonore, numérique, etc., pour l'anniversaire des 35 ans de la revue.
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Rencontre internationale d'art performance et multimédia
Collectif
- Intervention
- 26 Février 2010
- 9782920500136
Cette édition d'activités performatives intègre une dimension médiatique par une expérience de télévision interactive. Le rapport de l'art action à sa médiatisation est l'originalité de cette Rencontre pour laquelle Le Lieu s'est associé à Christian Vanderborght et à Univers City TV. Cette interactivité a permis non seulement une nouvelle aventure dans un rapport de complicité entre performeur et public, mais également une occasion de renouveler la vidéo et le télévisuel. Sous la direction de Richard Martel.
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Sociologue critique plutôt qu'historien de l'art, l'auteur, Guy Sioui Durand, raconte l'histoire du réseau alternatif, plaçant l'autogestion et l'audace artistique au coeur des rapports avec l'État. Une étonnante somme d'informations, incluant une analyse critique dont Pierre Restany signe la préface. Une publication essentielle pour comprendre l'évolution de l'art alternatif au Québec sur une base historique avec un traitement sociologique. Bonne sélection iconographique.
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Immedia concerto ; performances, installations, arts media
Collectif
- Intervention
- 26 Février 2010
- 9782920500020
Cette publication est un prolongement, une performance d'édition conçue dans la dynamique même du festival Immedia Concerto, qui s'est tenu du 20 au 30 octobre 1988 à Québec. La publication se lit comme un collage de fragments sélectionnés à partir de données tangibles qui ont occupé pendant onze jours l'espace urbain de Québec.
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Cette publication à été réalisée à la suite du passage de l'artiste polonais Jan Swidzinski au Lieu, centre en art actuel, à Québec. Ce séjour fut l'occasion de partager les réflexions de l'artiste sur vingt ans d'art conceptuel s'échelonnant de 1976 à 1996. Texte de Jan Swidzinski.
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Première biennale d'art actuel de Québec ; de la performance à la manoeuvre
Collectif
- Intervention
- 26 Février 2010
- 9782920500037
Ce livre relate les actions des artistes de la performance et les manoeuvres réalisées par la suite avec l'aide des centres d'artistes. Le festival s'est tenu du 18 au 21 octobre 1990 dans les cinq centres d'artistes de Québec : La chambre blanche, Le Lieu, centre en art actuel, Obscure, l'oeil de Poisson et la galerie Vu. Puis, en novembre, chaque centre argumentait à sa manière la manoeuvre. C'est aussi le constat de cette publication.
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Ce livre témoigne des grandes orientations de l'art actuel au Québec. Ses nombreux textes présentent et analysent l'univers de la performance, de l'installation et des arts médiatiques. Il propose également une liste chronologique des activités multiples réalisées par Le Lieu entre 1982 et 1997. Richard Martel et al.
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Rencontre internationale d'art performance 2000
Collectif
- Intervention
- 26 Février 2010
- 9782920500211
Bilan des présentations des vingt-quatre artistes invités pour cette 11e Rencontre international d'art performance. De plus, une partie des artistes étrangers s'est rendue dans d'autres villes telles qu'Alma, Granby, Montréal, Régina et Toronto pour y présenter également des activités performatives. Participation d'artistes de l'Espagne, de la Finlande, de l'Australie, de la Suisse, du Mexique, de la France, de l'Allemagne, de la Thaïlande, des États-Unis et de l'Angleterre. Sous la direction de Richard Martel
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Le Lieu a coordonné à l'automne 1997 la tournée de six artistes de six pays asiatiques à Québec et en réseau à Jonquière, à Joliette, à Granby, à Trois-Rivières et à Toronto. Bilan de la tournée et transcription d'une discussion entre les six artistes de Chine, de Corée, de Thaïlande, de Taiwan, de Singapour et du Japon. Sous la direction de Richard Martel.
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Cette publication constitue un répertoire essentiel à la compréhension de la performance au Canada entre 1970 et 1990. Avec l'aide d'artistes performeurs, les auteurs ont compilé des informations sur cette pratique. Également, vingt et un points de vue au sujet de l'art performance dans la langue de travail des artistes. Sous la direction d'Alain-Martin Richard et de Clive Robertson.
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Publié à l'occasion d'un événement organisé à Québec dans le cadre de l'opération France au Québec/la saison, ce livre abondamment illustré pose un regard introspectif sur les nouvelles approches artistiques in situ, contextuelles et relationnelles : dans le vif de l'action et des points de vue critiques et analytiques ; pour un renouvellement des vocabulaires artistiques et de leur livraison publique : parce que c'est faire de l'art qui prend le dessus sur le produire de l'art. Cette publication propose les interventions au colloque en plus d'un compte rendu de la discussion tenue au Lieu le dimanche 9 septembre 2001 et d'un relevé des actions extérieures en contexte urbain et sur le site de l'îlot Fleurie par les artistes invités. Contributions de Nicolas Bourriaud, d'Arnaud Labelle-Rojoux, de Michaël La Chance, de Patrice Loubier, de Pierre Restany et de Guy Sioui Durand, sous la direction de Richard Martel.
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Bilan du festival Interscop tenu en terre polonaise à l'été 1990. Une rencontre fantastique et une fermentation artistique de premier ordre : trente artistes en provenance de onze pays et de trois continents créent ce festival d'art alternatif. Textes de Guy Sioui Durand et de Richard Martel.
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Pour son année d'activités artistiques 1990-1991, Le Lieu a proposé la manoeuvre comme problématique d'investigation. Trois volets ont constitué l'événement. Premier volet : projet réalisé avec les centres d'artistes de Québec autour de la Première biennale d'art actuel de Québec. Deuxième volet : artistes sélectionnés pour réaliser des activités autour de la manoeuvre. Troisième volet : impression et distribution internationale de mouchoirs servant d'élément commun à des actions immatérielles, médiatiques ou urbaines. Bilan de cette investigation.
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Cette phrase de Tristan Tzara rend à la fois l'esprit et la lettre du colloque Oralités et du festival de performance Polyphonix 16 : oralités, performances poétiques et sonores, art audio, chant, etc. Ce livre rassemble l'essentiel des communications livrées au colloque international ainsi qu'une documentation pertinente sur les prestations des artistes, poètes, écrivains, etc., venus à Québec pour participer au festival Polyphonix 16 en juin 1991. Sous la direction de Richard Martel et de Roger Chamberland.
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Première publication en français sur le trajet de cet artiste fluxus, éditeur et théoricien décédé à Québec en 1998, et première traduction de son texte sur l'intermédia. Textes de Charles Dreyfus et de Jacques Donguy.
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Pour la septième édition de son festival, Le Lieu, centre en art actuel, a mis l'accent sur l'art audio et l'art radiophonique. Textes critiques de Claire Gravel, Sonia Pelletier, Clive Robertson et Guy Sioui Durand.
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Dans un acte de libre-échange culturel, plusieurs centres d'artistes de Québec envahissent les lieux artistiques mexicains. Leurs projets en arts visuels, en danse et en performance sont détaillés et commentés par les auteurs ainsi que par les artistes eux-mêmes. L'ampleur de l'événement est reflétée dans la variété des centres participants : Avatar (création sonore), La Bande Vidéo (vidéo), La Chambre Blanche (installation), Engramme (estampe), l'oeil de Poisson (arts multidisciplinaires), Le Lieu (arts multidisciplinaires) et la galerie Vu (photographie). Textes de Richard Martel, de Nathalie Côté, de Victor Muñoz et de Guy Sioui Durand.
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Divers artistes et amis retracent l'itinéraire de cet artiste français qui est décédé le 13 juillet 1996.