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Miles - l'autobiographie, écrite par Miles Davis avec Quincy Troupe et publiée aux États-Unis en 1989, était depuis de nombreuses années indisponible dans son édition française (Presses de la Renaissance, 1989). Ce livre essentiel de l'histoire du jazz est maintenant de retour sur les rayons des libraires.
Cet ouvrage présente, au fil de 20 chapitres chronologiques, la vie et la carrière de plus de quarante ans de Miles Davis, ce fils de la bourgeoisie noire de St. Louis.
Très tôt, dès l'adolescence, il a compris que le monde prestigieux de la grande musique, auquel le destinait tout naturellement son éclatant don musical, était la chasse gardée des Blancs. Sauf si l'on acceptait, et Miles l'a toujours violemment refusé, de jouer les « Oncle Tom ».
Ses vrais parrains seront Charlie Parker, Dizzy Gillespie. Ce sont eux qu'il cherchera à retrouver dans les clubs de Harlem ou de la 52e Rue, dans la fureur d'un après-guerre déchaîné. Avec Dizzy et Bird, Thelonious Monk, Bud Powell, Gil Evans et tous les autres grands noms du be-bop, Miles se sentira enfin accepté. Sa vie durant, ils resteront ses compagnons de route.
En 1959, il enregistre, avec notamment John Coltrane, Cannonball Adderley et Bill Evans, un album essentiel, Kind of Blue, qui reste le disque de jazz le plus vendu dans le monde.
Son parcours sera parfois chaotique, parsemé d'étapes qui se nomment : alcool, drogue, maladie, folie, guérisons et rechutes. Il survivra grâce à ses amis, grâce aux femmes qui ne lui résistent guère, grâce surtout à sa passion pour la musique et à son caractère indomptable. Miles Davis n'a peur de rien : ni de la hargne raciste dont il se sent poursuivi, ni de ses désirs, ni de ses excès, ni d'opérer par son seul charisme la fusion réputée impossible entre jazz, rock, pop et musique antillaise, au travers de séances devenues légendaires, comme In a Silent Way, Bitches Brew, ou encore plus tard Tutu.
Miles Davis lève le voile et n'a pas peur des mots !
Une réédition très attendue d'un livre essentiel de l'histoire du jazz.
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Transparence et légèreté en architecture - Façades, murs rideaux, enveloppes intelligentes, 1790-202
Matteo Porrino
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 5 Décembre 2024
- 9782889680948
Tout savoir sur les façades, les murs rideaux et les enveloppes intelligentes, de 1790 à aujourd'hui.
Durant le XIX eme , le perfectionnement des techniques constructives et les développements de la science des structures offrent des réponses pertinentes aux problèmes posés par la mise en place des nouveaux programmes architecturaux. La composition des façades en est bouleversée. Les progrès de la fabrication du verre plat permettent d'y multiplier et d'y élargir les vides et ceux des matériaux structurels d'amincir autant que possible les pleins. C'est sur cette base que sont développés, par exemple à Chicago et à New York, les immeubles dits de grande hauteur ou gratte-ciels. Au XXe siècle, la trame de la structure porteuse, exprimée par des lignes verticales et horizontales, scande les façades modernes, complétées par des panneaux de remplissage opaques ou translucides. Le discours architectural promeut des solutions poussant vers le dessin abstrait et seconde par là même la diffusion de la préfabrication, notamment avec la généralisation des murs rideaux. Les formes non standards apparues depuis une trentaine d'années effacent ainsi graduellement de la façade toute trace de la structure principale quand celle-ci est reléguée derrière l'enveloppe. Elle est en revanche mise en scène occasionnellement avec l'adoption de solutions de type exosquelette. C'est par une approche historique que les auteurs analysent les changements techniques et esthétiques amenés par les transformations successives des façades des bâtiments. Cet ouvrage est le troisième volet d'un triptyque dont les deux premiers livres, parus dans la même collection, sont : Le Béton armé et Les Matériaux métalliques. -
Ami des plus grands artistes, audacieux et travailleur acharné, mais imprévisible, Skira sera l'un des éditeurs de livres d'art les plus réputés de son temps.
Picasso, Matisse, Dali, Balthus, Giacometti, Malraux, Sartre... Ce ne sont là que quelques-unes des personnalités avec lesquelles Albert Skira (1904-1973) collaborera et, bien souvent, entretiendra des liens d'amitié. Parti de rien, selon l'expression consacrée, Skira saura séduire de grands artistes de son temps pour devenir l'un des éditeurs de livres d'art les plus réputés au monde.
Fondateur de la mythique revue Minotaure, ainsi que du mensuel littéraire et artistique Labyrinthe, il recevra de nombreux prix et fera l'objet d'expositions aussi bien à Moscou qu'à New York. Audacieux, généreux et un brin fantasque, il imaginera d'innombrables projets depuis ses bureaux genevois. Bientôt, on ne devait plus dire un " livre d'art ", mais un " Skira " ! -
Condition mobile, ressorts de l'imaginaire
Collectif
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 17 Octobre 2024
- 9782889681518
Un livre qui décrypte notre condition urbaine à partir des imaginaires de la mobilité, scrutés dans leurs effets, au passé comme au présent.
Que fait la mobilité au fait urbain ? Infrastructures, architectures, technologies, images, pratiques : pour qui s'intéresse aux futurs des villes, à leurs passés et leurs présents, l'imaginaire constitue un champ fécond de compréhension. En scrutant les objets, les langages, les dispositifs, et leurs multiples apparitions, Anne Jarrigeon et Nathalie Roseau explorent, à travers l'imaginaire, l'un des ressorts les plus puissants de l'expérience contemporaine, l'une de ses inséparables conditions : la mobilité. Livre à deux voix, Condition mobile croise les temporalités et les disciplines : l'ethnologie urbaine, l'anthropologie visuelle et la sémiotique pour Anne Jarrigeon, l'architecture, l'aménagement du territoire et l'histoire pour Nathalie Roseau. -
Histoire d'une maison
Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 28 Mars 2019
- 9782884747974
Histoire d'une maison est un roman: un jeune homme décide de construire une maison. Une maison bourgeoise, à la mode de 1870, une maison pour une famille de notable, une maison heureuse. Il ne sait pas comment s'y prendre : ses proches et ses amis lui montrent ce qu'il faut faire.
Histoire d'une maison est un manuel: vous y apprendrez comment construire votre maison. L'ouvrage est concret, simple, systématique, pédagogique, agrémenté de dessins explicatifs parfaitement déchiffrables: un modèle, à l'heure d'Ikea.
Histoire d'une maison est un essai: au fil des pages, Viollet-le-Duc présente et développe son point de vue sur l'architecture,ce qu'elle est, ce qu'elle pourrait être.
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Le Bauhaus, ses ambitions, ses métamorphoses, ceux qui l'ont marqué.
Une tentative sans précédent - malgré l'abondance de littérature sur le sujet - pour sortir le Bauhaus de la légende dans laquelle on l'a enfermé, et pour le saisir dans la perspective globale qui l'a constamment inspiré. Au-delà des disciplines qui s'y sont illustrées (architecture, design, arts plastiques, etc.), l'ouvrage fait comprendre dans quelle perspective et sur quel fond d'angoisses et d'espoirs s'est élaborée l'oeuvre du Bauhaus.
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Revoir Tanner (TV / Cinéma) : Questions d'espace et rapports de genre
Vincent Annen, Jeanne Modoux, Alain Boillat
- Infolio
- 17 Octobre 2024
- 9782889681273
Une double invitation à reconsidérer la production audiovisuelle d'Alain Tanner, l'une des figures les plus importantes du Nouveau Cinéma Suisse.
Cet ouvrage, qui cherche à renouveler la compréhension de la pratique du réalisateur genevois Alain Tanner, est conçu en deux volets. Le premier volet (1957-1970) s'attache à reconsidérer la production documentaire (5 films) et télévisuelle (31 titres) du cinéaste. Datant d'avant son succès international des années 1970, ces travaux, largement oubliés et presque rejetés par Tanner lui-même, révèlent pourtant en creux son goût pour les problématiques spatiales et son orientation progressive vers la fiction. Le second volet (1969-2004) réenvisage l'intégralité des films de fiction de Tanner au prisme des représentations de genre. Son cinéma d'expression personnelle met en scène des figures de femme positives et complexes, singularité qui vaudra à Tanner d'être considéré, dès le début des années 1970, comme un cinéaste sensible à la question féminine. -
L'opéra est un art qui intéresse un nombre toujours croissant d'amateurs. Ce petit livre offre une synthèse magistrale sur tous les aspects de ce genre, du livret jusqu'au décor
Depuis sa création à la cour de Mantoue en 1598 jusqu'à l'ère du streaming, l'opéra occidental parcourt plus de quatre siècles de notre civilisation. Un des paradoxes de cette longue histoire tient à une sophistication que ne contredit en rien le succès populaire élargi d'une époque globalisée. De même, la longévité exceptionnelle d'oeuvres au répertoire s'accompagne d'une rénovation permanente tant de l'écriture du genre que de sa réalisation scénique. Ce bref ouvrage se veut donc d'abord un précis aidant à situer les étapes et les enjeux d'un art parfois prétendu total, pour aider le novice à s'orienter et lui donner l'envie décomplexée d'y trouver son opéra. Mais il propose aussi à l'amateur plus chevronné une synthèse et une mise à jour des questionnements de l'art lyrique sous tous ses aspects, depuis le livret et la partition jusqu'aux lieux et métiers qui le rendent possible. -
Prendre soin : Architecture et philosophie
Chris Younès
- Infolio
- Archigraphy
- 14 Août 2024
- 9782889681358
Les séparations et les surexploitations épuisant les milieux ont été extrêmisées avec démesure, multipliant les vulnérabilités. Entre accueillance, maintenance, portance et accordance, le sursaut du prendre soin en architecture relance la question des manières de cohabiter et de faire établissements humains.
En ces temps de trouble et de tourmente, le prendre soin, qui est au coeur de ce qui fait " l'humanité de l'humanité ", relance dès à présent les manières de penser et d'agir. Compte tenu de l'ampleur des bouleversements et désorientations civilisationnels, comment les projets architecturaux, paysagers et territoriaux peuvent-ils en prendre la mesure, à l'échelle des individus, des lieux, des sociétés, des écosystèmes et de la planète Terre, dans leur spécificité et leur appartenance commune ? Par-delà des récits opposant la nature à la culture, qui poursuivent des volontés de maîtrise et domination, comment renouer des liens réels, imaginaires et symboliques avec les fragiles puissances et interdépendances du vivant ? Comment, en reconsidérant les limites et les vulnérabilités, bifurquer dans un souci à la fois éthique, esthétique et politique ? Est exploré dans cet ouvrage en quoi les entrelacements de l'accueillance, de la maintenance, de la portance et de l'accordance, constituent un quatuor de lignes potentiellement régénératrices des conditions d'habitabilité. -
Pianiste virtuose et homme d'État engagé, Ignace Jan Paderewski a laissé en Suisse, sa terre d'accueil, un héritage musical et patriotique qui témoigne de son combat pour la liberté de la Pologne.
Pianiste, compositeur, chef d'État, Ignace Jan Paderewski (1860-1941) a passé plus de la moitié de son existence sur les rives du Léman, dans la propriété aujourd'hui disparue de Riond-Bosson, sise à Tolochenaz près de Morges. Il y reçoit les artistes - d'ici et d'ailleurs -, les grands de ce monde, la Pologne exilée. Il y organise aussi le combat de sa vie : rendre à son pays la liberté dont elle a été spoliée à la fin du XVIIIe siècle. Mort sans descendance, il laisse ici - par procuration - un Musée, une salle de concert, quelques rues et statues, mais aussi de très belles pages de musique qui mériteraient de résonner plus souvent, et surtout un fantastique modèle d'engagement, de générosité, d'abnégation, qualités plus précieuses que jamais dans un monde qui vacille et qu'il aimait à associer à sa patrie d'adoption - cette Suisse terre d'accueil et de paix que nous vous invitons à (re)visiter par le prisme de son épopée. -
Des oeuvres entre abstraction et figuration, engagées ou intimes. Femmes et artistes après la guerre propose un éclairage nouveau sur une partie d'histoire de l'art qui reste à écrire.
Les femmes ont longtemps occupé une place restreinte dans les institutions, les musées et les expositions, ainsi que dans les commandes publiques. Et par conséquent, dans les histoires de l'art en Suisse, et notamment en Suisse romande. Cet ouvrage accompagne une exposition de la Fondation Ateliers d'Artiste (FAA) qui conserve des dizaines de milliers d'oeuvres en tous genres et dans toutes les techniques. Or, il se trouve que plus de 30% des artistes formant les fonds de la FAA sont des femmes. Parmi elles, Violette Diserens, Christiane Cornuz, Thérèse Martin, Martine Clerc, Maya Boisgallays, Nanette Genoud, Marie Louise Carrard, Véronik Frossard Derose, Françoise Rey, Sylvia Krenz, Denise Voïta ou Janebé... Des femmes et des oeuvres à redécouvrir sous la plume de Léa Béguin, Édith Carey, Isaline Deléderray-Oguey, Françoise Jaunin et Philippe Kaenel. -
Quinze ans précisément après la disparition de Béjart, ce Presto bat les trois temps de sa fabuleuse carrière - Paris, Bruxelles, Lausanne -, zigzagant entre coups durs et coups de génie.
Chorégraphe, metteur en scène, auteur, réalisateur, Maurice Béjart (1927-2007) n'a cessé de parcourir le globe au gré des tournées. Il était franc?ais, avait envisagé de prendre la nationalité belge et finalement était devenu suisse. D'où je suis ? De là où je travaille , avait coutume de dire ce tenant d'une danse sans frontières, résonnant du chant du monde. De nombreux souvenirs de son enfance marseillaise avaient alimenté son oeuvre. Mais c'est à Paris, à Bruxelles et à Lausanne que l'homme de spectacle s'était affirmé. Trois villes, trois périodes fondamentalement différentes. Coups d'essai dans le Paris de l'immédiat après-guerre où il fait son apprentissage de danseur et de chorégraphe. Coups de théâtre dans la capitale belge où il révolutionne l'art du ballet. Coups d'éclat avec une créativité renouvelée et les honneurs à Lausanne. -
L'oeuvre d'un artiste qui bat la mesure d'une valse à deux temps: de la facilité du dessin à la souffrance de la peinture, entre Paris l'internationale et le Lavaux local, entre la lumière et le trait.
Géa Augsbourg (1902-1974) a été l'un des artistes suisses romands majeurs du 20e siècle et l'un des plus populaires aussi. Il a vécu le Paris de l'entre-deux-guerres, Montparnasse et le post-cubisme. Il a côtoyé la plupart des grands écrivains et poètes français. Il a réuni à Cully les intellectuels romands qui discutaient de concilier leur identité locale avec l'universalité de l'art. Il a encore connu aussi le Paris de l'après-guerre et partagé les débats des milieux culturels partisans. Ce n'est qu'à cinquante ans qu'il s'installe définitivement en Suisse, où il poursuit la recherche de nouveaux moyens d'expression, comme la céramique, la gravure et la mise au point originale d'un système pictural. Nourri de voyages (son voyage aux États-Unis fera date), il est par ailleurs doué pour la communication: les journaux, la radio et la TV, aucun média ne lui échappe. Mais par-dessus tout, encore et toujours, c'est avec le dessin qu'il travaille, qu'il invente, qu'il exprime. -
Roman d'anticipation ? Utopie prospective ? Programme pour une réforme du capitalisme ? cent ans après ou l'an 2000 est un peu tout cela à la fois. Edward Bellamy utilise un procédé connu, transporter son héros dans le futur et le laisser découvrir les changements que la société a vécus durant un bon siècle.
Julian West, jeune homme de bonne famille, s'endort en 1887 et émerge d'un long sommeil en 2000. Boston a considérablement changé, mais ce qui va l'étonner concerne le fonctionnement de l'économie, du travail, des loisirs, de la famille et de l'État. L'auteur emprunte à Thomas More et à son Utopie. Il décrit la vie quotidienne des habitants d'une communauté d'abondance, où le travail est obligatoire de 21 à 45 ans, les biens sont disponibles sur simple présentation d'une carte de crédit annuelle, le luxe public est d'un rare raffinement, le téléphone transmet des concerts et des soirées théâtrales aux particuliers, les rues sont équipées d'auvents mobiles qui protègent les passants des intempéries, etc. Cette uchronie résolument industrialiste et urbaine rompt avec l'urbanophobie et la technophobie de nombreux utopistes, qui rêvent de colonies rurales, sans hiérarchie et aux plaisirs simples.
Dès sa parution en 1888, l'ouvrage connaît un grand succès avec 60 000 exemplaires vendus, 300 000 en 1890 et plus d'un million à la fin des années trente, sans compter les nombreuses traductions Il était temps de remettre en circulation cette traduction publiée en 1891 et rééditée une seule fois, avant la Seconde Guerre mondiale.
Dans l'Avertissement à la première édition française, Théodore Reinach écrivait : Nous avons déjà presque toutes les laideurs de la société future ; il ne nous en manque que les beautés : la réconciliation des classes, la paix perpétuelle, le crime aboli, la justice, l'humanité et le désintéressement fleurissant dans tous les cours. Puisse cette partie de la prédiction de M. Bellamy n'être pas la dernière à s'accomplir ! L'an 2000 est là. Le rêve de Bellamy et de son traducteur reste un rêve.
AUTEUR :
Edward Bellamy (1850-1898), journaliste et romancier, est né dans le Massachusetts. Après avoir commencé et abandonné des études de droit il travailla dans le monde du journalisme à new York et à Springfield. Il quitta ensuite le journalisme pour se consacrer à la littérature, et publia entre autres plusieurs nouvelles. Il est considéré comme l'un des précurseurs de l'économie distributive avec son roman Cent ans après ou L'an 2000.
Thierry Paquot, philosophe de l'urbain, professeur d'université (Paris XII), producteur de Côté Ville (France-Culture), est l'éditeur de la revue Urbanisme et l'auteur de nombreux ouvrages sur la ville et l'urbain. -
Gisèle Ansorge, la caméra, le pinceau et la plume
Chloé Hofmann
- Infolio
- Presto
- 23 Janvier 2025
- 9782889681662
Figure importante de la culture romande, Gisèle Ansorge est reconnue internationalement pour ses films d'animation de sable. Touche à tout, elle a consacré sa vie à la création, et son travail dépasse largement le champ du cinéma.
Pharmacienne de formation, Gisèle Ansorge (1923-1993) fait le choix singulier de déléguer la gestion de son commerce pour se consacrer à la création dès les années 1950. Elle écrit des pièces pour la radio et le théâtre, avant de réaliser des courts métrages de sable qu'elle cosigne avec son mari, Nag Ansorge (1925-2013). Internationalement reconnue pour ce travail, elle participe au renouvellement du cinéma d'animation qui s'opère en Europe dans les années 1960. En parallèle, elle s'essaie à l'art textile, à la gravure, et se met à écrire des nouvelles et des romans à la fin des années 1980, alors qu'elle a plus de soixante ans. Cet ouvrage propose de retracer le parcours artistique de Gisèle Ansorge, figure importante de la culture romande. -
Histoire d'un dessinateur ; comment on apprend à dessiner
Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 2 Juillet 2020
- 9782884747240
Faisant suite à Histoire d'une maison et Histoire d'un hôtel de ville et d'une cathédrale, un des livres-testaments de Viollet-le-Duc.
Pour chacune de ses Histoires de... Viollet-le-Duc choisit un procédé narratif. Ici, c'est le dialogue, sur fond de récit biographique. Petit Jean fait l'apprentissage du dessin. En un mot, nous avons affaire à une méthode, un manuel présenté sous une forme ludique, amusant et généreusement illustré. -
Une série " historique " mais non poussiéreuse, sur un thème devenu un classique de l'histoire de l'art
La Collection de l'Art Brut fera paraître au printemps son 27e numéro, après quelques années de pause. Cette série, qui fait référence au niveau international, a été inaugurée en 1964 par Jean Dubuffet, à qui on doit la définition de l'Art Brut et la première collection d'oeuvres réunies sous cette appellation. Chaque numéro réunit des textes sur des artistes figurant dans la Collection de l'Art Brut. Les textes qui sont enrichis de nombreuses illustrations analysent les productions, mais relatent aussi le parcours de leurs auteurs. L'Art Brut No 27 présentera de nombreuses nouvelles acquisitions, et accompagnera aussi les expositions monographiques Clemens Wild et Pascal Vonlanthen (du 14 juin au 27 octobre 2024) à la Collection de l'Art Brut, dont le commissariat est assuré par Teresa Maranzano. -
Sa vie durant, Jaques-Dalcroze n'a eu de cesse de libérer l'enfant des carcans qui l'ont contraint sans égard pour son être. Chantre de l'épanouissement de l'esprit et du corps par la joie rythmique et la mélodie, il s'est toutefois heurté à certaines réticences moralisantes. Sa pensée et son oeuvre sont désormais reconnues dans le monde entier
Essentiellement connu pour sa fameuse " rythmique ", Jaques-Dalcroze fut aussi un éminent compositeur dont le catalogue est considérable. Homme de haute culture et pédagogue-né, il a enseigné aussi bien à Genève, qu'à Londres et à Paris où son enthousiasme a suscité de nombreuses vocations. L'Institut qu'il a fondé à Hellerau, près de Dresde, lui a acquis une renommée internationale. " Pestalozzi de la musique ", selon son disciple Paul Boepple, Jaques-Dalcroze était convaincu que " l'élément le plus tangible en musique, directement en lien avec la vie, est le rythme, le mouvement ". Cette biographie met en perspective des aspects parfois négligés de son existence, quelques partitions caractéristiques de même que sa constante préoccupation à créer une musique suisse, distinctive, propre à ses traditions et à sa culture confédérale. C'est en suivant pas à pas l'évolution de Monsieur Jaques, à travers ses multiples activités et ses nombreuses rencontres, que sa personnalité et son oeuvre se dévoilent au fur et à mesure. -
L'architecte joueur : un faiseur de mondes
David Malaud
- Infolio
- Archigraphy
- 29 Juin 2023
- 9782889680269
L'enfant qui joue invente des mondes à son idée. Ce livre, fruit d'une exposition, propose de prendre au sérieux cette métaphore et de théoriser le processus créatif architectural à partir du concept de "jeu".
À la base de tout processus créatif : le jeu.
L'enfant qui joue invente des mondes à son idée. Ce livre, fruit d'une exposition, propose de prendre au sérieux cette métaphore, et de théoriser le processus créatif architectural à partir du concept de "jeu". En croisant les théories psychanalytiques de Winnicott et les philosophies de Gadamer et Bataille, l'enquête s'aventure dans le monde du jeu, cet espace transitionnel qui se situe dans l'intervalle mystérieux reliant nos subjectivités à la réalité extérieure, et qui rend possible la communication d'une oeuvre, son partage entre un créateur et la société.À partir d'objets architecturaux, imaginés ou construits, choisis dans le moment ludique des années 1950 à 1980 qui a fait suite à l'effondrement du paradigme moderne, la recherche déploie quatre mondes de jeu paradigmatiques: labyrinthes, théâtres, constructions et stratégies. L'étude de New Babylon de Constant, du Teatro del mondo d'Aldo Rossi, du Fun Palace de Cedric Price, du World Game de Buckminster Fuller permet ainsi de décrypter quatre postures de joueurs et leurs techniques créatives: la situation, le symbole, le diagramme et la carte. Il en résulte une matrice de quatre règles du jeu fondamentales, un outil réflexif à même d'orienter les concepteurs dans les méandres du jeu architectural qui naît du surgissement de leurs désirs.L'ensemble dialogue avec des oeuvres présentées dans l'exposition "Architects at play", formant ainsi une série de cabinets de curiosités, qui font pénétrer, successivement, dans les différents mondes d'une architecture joueuse. -
La folie des hauteurs ; critique du gratte-ciel
Thierry Paquot
- Infolio
- Archigraphy Poche
- 31 Août 2017
- 9782884747776
Méfions-nous des modes, par nature passagères, et chantons la diversité des paysages urbains, la singularité des skylines, l'originalité des formes contrastées, des matériaux et des couleurs aux palettes multiples et joyeuses!
Le gratte-ciel, avec l'étalement urbain, le centre commercial et l'autoroute constituerait-il la négation de ce qui fait une ville? Serait-il l'expression d'un avenir appartenant au siècle passé? Enfin, serait-il une impasse en hauteur, une enclave sécurisée fermée? C'est ce que tente de démontrer Thierry Paquot à travers ce plaidoyer pour la diversité des paysages urbains, l'originalité des formes contrastées loin de cette folie des hauteurs. -
À l'heure où il est question de refonder notre modèle économique pour tenter de concilier justice sociale et survie de l'écosystème, le concept d'intérieur appelle une mise à jour.
Le Visiteur n°30 interroge ce dont aucun traité d'architecture, aucune théorie n'a pu faire l'économie : faire exister un espace soustrait à la contrainte de l'extériorité, qui soit délimité, qualifié et signifiant. Cet artefact qu'est l'espace construit organise nos faits et gestes, établit des seuils, sépare ce qui doit l'être afin de mieux cohabiter avec autrui et représenter le monde. Il mobilise pour cela la construction, la décoration, le mobilier, mais aussi des notions telles que le confort ou l'hospitalité, des outils conceptuels comme le " plan libre " moderne. La densité du tissu, l'éclairement des pièces, le gabarit des immeubles ou le cadrage sur l'extérieur définissent également la qualité des espaces que l'on habite. Toutefois, du toit de nos maisons à la voûte du ciel, la notion d'intériorité est relative, et elle nous offre une clef de lecture pour définir les conditions de notre existence aussi bien physique qu'institutionnelle. De la notion de milieu à celle d'habitat, des théories immersives à l'importance du verbe " s'aérer " depuis la dernière crise sanitaire, le rapport du corps à ce qui l'entoure engage une pensée politique, une action écologique et une idée esthétique du monde.
Ce numéro a donc vocation à nourrir une réflexion critique face à des choix de société : à l'heure où il est question de refonder notre modèle économique pour tenter de concilier justice sociale et survie de l'écosystème, le concept d'intérieur appelle une mise à jour, ne serait-ce que pour remettre en question l'isolement de la maison individuelle et l'exiguïté des appartements, mais aussi pour concevoir la hauteur des bâtiments, donner une forme à l'espace public, concevoir la distribution des logements depuis la rue et dessiner des intérieurs ouverts. -
Le cèdre Jean Tschumi 1951-1956
Giulia Marino, Franz Graf
- Infolio
- Archigraphy
- 2 Février 2023
- 9782889680764
La découverte d'une oeuvre d'art totale de Jean Tschumi, aussi célèbre que méconnue.
Achevé en 1956, le siège de la Mutuelle Vaudoise à Lausanne devient rapidement le modèle de l'architecture administrative en Suisse. L'intention du maître de l'ouvrage est clairement démonstrative: on veut un bâtiment en mesure d'exprimer, par sa modernité architecturale, l'image d'une société tout aussi moderne et dynamique. Jean Tschumi, figure clé de l'architecture du XXe siècles, est à l'oeuvre. Béton armé apparent; dispositifs techniques de pointe; flexibilité des intérieurs. Ces idées sont savamment transposées dans le bel ensemble dit Le Cèdre, du nom du site, dans un cadre naturel d'exception que Tschumi saura valoriser.
L'architecte compose avec les formes et les matériaux, les couleurs et les textures, selon une démarche de très grande cohérence. Viendront s'ajouter une série d'oeuvres d'art admirablement intégrées dans l'architecture, une véritable oeuvre d'art totale. Le Cèdre est l'un des bâtiments les plus célébrés en Suisse et au-delà, une démonstration même. Cette première monographie consacrée au bâtiment de Jean Tschumi souhaite lui rendre hommage. -
Bolomey, le monde dans l'objectif d'un Carougeois
Anne-Francoise Bolomey
- Infolio
- Presto
- 14 Août 2024
- 9782889681457
Marcel Bolomey a capturé des évènements majeurs à travers son oeil de photographe. Sa carrière jusqu'à son départ aux États-Unis témoigne de son ascension sociale et de son talent artistique.
Né le 14 novembre 1905 à Carouge, Marcel Bolomey est un photographe suisse dont l'objectif a capturé des images aussi belles qu'insolites de Genève et environs dans la première moitié du XXe siècle. Enfant pauvre de Carouge, il a su gravir tous les échelons de la réussite pour vivre sa passion, être reporter photographe. Dans les années 30, il travaille pour plusieurs journaux et magazines suisses avant de devenir correspondant de guerre pour le Schweizer Illustrierte et L'Illustré pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours de ses nombreuses missions, il photographie l'Europe meurtrie et certaines de ses images, particulièrement émouvantes, sont déjà bien connues du public. À la fin de la guerre, il devient le premier photographe officiel des Nations-Unies. En 1946, il s'exile aux États-Unis, terre d'accueil pour de nombreux artistes visuels. Ne pouvant intégrer le puissant cartel des photographes et cinéastes américains, il s'oriente vers l'enseignement du français à USC (University of Southern California) et à Caltech (California Institute of Technology). À peine retraité, il propose ses services au Getty Museum où, pendant des années, ses visites guidées du Musée seront extrêmement appréciées par les visiteurs du monde entier. Il décède le 13 avril 2003 à Hawaï. Ses cendres sont au cimetière de Carouge. -
Quel avenir pour la viticulture valaisanne ? Découvrez les scénarios inspirants de six artistes sur les défis et les transformations des vignes de demain.
Quels défis pour la viticulture de demain ? À quoi ressemblera le vignoble valaisan du futur ? Cette publication constitue à la fois le prolongement et l'aboutissement de l'exposition éponyme du Musée du Vin.
Sur la base de témoignages, cet ouvrage interroge l'avenir de la viticulture valaisanne. Il explore diverses préoccupations actuelles et présente des pistes pour le futur, enrichies par de nombreuses citations des témoins interrogés. Ces visions d'avenir sont mises en image par six illustrateurs et illustratrices : Hélène Becquelin, Fichtre, Ambroise Héritier, Julien Loutz, Pauline Lugon et Benoît Schmid. Leurs oeuvres proposent différents scénarios rêvés, fantasmés ou souhaités.