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Prix
Faton
-
Peintures germaniques des collections francaises (1370-1550)
Aude Briau, Isabelle Dubois-Brinkmann
- Faton
- 17 Mai 2024
- 9782878443486
Les peintures réalisées dans le Saint Empire romain germanique de la fin du Moyen Âge à la Renaissance se rencontrent partout dans les collections françaises, formant un ensemble de plus de 500 oeuvres.
Cet ouvrage en présente une sélection et suit un itinéraire à la fois pictural, chronologique et muséographique. Les spécialistes réunis dans ce livre proposent de nouvelles attributions ou restituent une identité à des artistes restés anonymes, tout en offrant au lecteur l'occasion d'un parcours commençant par Maître Bertram et s'achevant avec Albrecht Dürer, en passant par Martin Schongauer ou Hans Holbein. Plus qu'un catalogue d'exposition, ce volume constitue un outil de référence sur la peinture germanique des années de 1370 à 1550.
Il invite au voyage à la lisière de l'Allemagne, puisque ces oeuvres sont présentées conjointement au musée des Beaux- Arts et d'Archéologie de Besançon, au musée Unterlinden de Colmar et au musée des Beaux-Arts de Dijon. -
Elles les élèves de Jean Jacques Henner
Eleonore Derisson, Eva-Maria Hollerer, Mathilde Huet, Marion Lagrange, Kedrun Laurie, Nina Meisel
- Faton
- 15 Janvier 2025
- 9782878443752
LE LIVRE
Jusqu'en 1897, les femmes ne sont pas admises à l'Ecole nationale des Beaux-Arts, notamment à cause de la nudité des modèles masculins. Les ateliers privés se développent alors durant la seconde moitié du xixe siècle afin de leur offrir une formation artistique. Jean-Jacques Henner est sollicité en 1874 par son collègue et ami Carolus-Duran pour venir « enseigner » dans l'« Atelier des Dames », alors situé 81 Boulevard du Montparnasse, puis qui déménage en 1877 au 17 Quai Voltaire. Le peintre alsacien y restera fidèle jusqu'en 1889, date de son élection à l'Institut. Parmi ses élèves, on trouve Louise Abbéma, Anaïs Beauvais, Marie Cayron-Vasselon, Virginie Porgès, Noémie Guillaume, Ida Deurbergue, Aline Boulian ou encore des artistes étrangères : la britannique Dorothy Tennant, future épouse de l'explorateur Stanley, ou la suissesse Ottilie W. Roederstein. En parallèle, et après la fermeture de cet « atelier de dames », Henner reçoit certaines élèves dans son atelier personnel, place Pigalle, comme Marie Petiet, Madeleine Smith, Laura Leroux ou Germaine Dawis. Certaines de ses modèles bénéficient également de son apprentissage, à l'instar de l'italienne Juana Romani. Par ailleurs, Henner assurait également des séances de corrections dans l'atelier pour femmes d'Edouard Krug et de son grand ami, le peintre Hector Leroux. L'exposition est ainsi l'occasion de remettre en lumière ces femmes artistes, l'enseignement qu'elles ont reçu de Jean-Jacques Henner pendant leurs années de formations ainsi que leur production.
Un catalogue, richement illustré et comprenant de nombreuses contributions, accompagne l'exposition. L'ouvrage est divisé en trois parties.
La première est consacrée à des essais sur la formation des femmes artistes dans les ateliers privés à Paris dans la seconde moitié du xixe siècle, la place de l'atelier Carolus-Duran/Henner au sein de ce réseau, les enseignements des deux professeurs et leurs méthodes d'apprentissage, la présentation des origines sociales et géographiques de ces artistes, ainsi que leurs amitiés et compagnonnages d'atelier pour une stratégie de carrière. Des entrées biographiques sur les élèves présentes dans l'exposition sont incluses sous forme d'articles développés.
La deuxième partie retrace le parcours de l'exposition avec la cinquantaine de peintures exposées (en grande partie des portraits et des scènes religieuses) qui bénéficient de notices détaillées.
La troisième partie prend la forme d'un dictionnaire recensant près de 150 noms d'élèves retrouvées grâce à de nombreuses sources et archives, et notamment aux livrets d'exposition des Salons, particulièrement ceux de la Société des Artistes Français (SAF), de la Société Nationale des Beaux-arts (SNBA) et de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs (UFPS).
Ce catalogue est la première publication scientifique consacrée à ce sujet avec des contenus inédits grâce à des oeuvres jamais exposées et à un important travail de recherche en archives, dont certaines en mains privés. -
Faire parler les pierres : Sculptures médiévales de Notre-Dame
Auteurs Collectif
- Faton
- 6 Décembre 2024
- 9782878443820
Ce catalogue est le résultat d'opérations inédites présentés au public dans une exposition consacrée au décor sculpté de Notre-Dame à l'époque de sa construction, du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle, et organisée à l'automne 2024, au moment de la réouverture de la cathédrale au culte et à la visite.
Aux pièces habituellement exposées au musée s'ajoutent des fragments de petit format encore jamais vus par le public. Plutôt que de décrire de manière exhaustive le décor sculpté de Notre-Dame, cet ouvrage propose de mettre en valeur les moyens et les méthodes qu'il est possible de mettre en oeuvre pour approfondir la connaissance de ce corpus : pétrographie, analyses de polychromie, datation par le radiocarbone du blanc de plomb, reprise de l'étude des plans de casse pour compléter le travail d'anastylose, archéologie du bâti.
Il vise à faire toucher du doigt, jusqu'au plus infime fragment, la parure sculptée des portails de Notre-Dame, arrachée et dispersée en 1793-1794. Le décor sculpté intérieur de la cathédrale sera également évoqué, de la clôture du choeur à la statue d'Adam, en passant par une sélection de fragments du jubé découverts au printemps 2022 lors de fouilles menées par l'Inrap à la croisée du transept, présentés pour la première fois au public. -
En 1954, l'historienne de l'art Agnès Humbert remarque dans son ouvrage Les Nabis et leur époque (1888-1900) qu'« il n'y a jamais eu de Nabie ». Certes, toutes les femmes qui gravitèrent autour de Mogens Ballin, József Rippl-Rónaï, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Maurice Denis, Georges Lacombe, Paul-Élie Ranson, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Aristide Maillol, Paul Sérusier, Georges Lacombe, ne sont pas à proprement parler des « Nabies ».
Elles évoluèrent au sein du groupe, non comme artistes à part entière, mais bien comme collaboratrice, assistante, soutien moral, financier et affectif. Le rôle et l'action des femmes chez les Nabis sont présentés comme étant étroitement corrélés à ceux des hommes, épousant des conventions et des places qui sont à l'époque traditionnellement assignées aux femmes. Cet entourage peuplé d'épouses, de soeurs, de mères, de belles-mères et d'amantes se veut un point d'entrée pour regarder finement les conditions de réalisation, les logiques d'influences et les processus de création à l'oeuvre chez les Nabis. Dans le prolongement de plusieurs travaux récents, l'exposition souhaite questionner les tensions existantes entre l'oeuvre et l'ouvrage, l'esthétique et l'utile, l'art et l'artisanat, l'amateurisme et le professionnalisme, l'artiste et le modèle, l'actif et le passif, le visible et l'invisible, pour complexifier une vision qui a souvent été masculine, clivée et peu mixte du groupe. -
De l'épopée arthurienne au roman courtois en passant par les récits hagiographiques, les genres littéraires donnent à voir le vêtement dans sa diversité, à la fois enveloppe protectrice et défensive. Véritable marqueur social au Moyen Âge, le vêtement distingue l'individu qui le porte par les matières, les couleurs, la nature même des textiles sans oublier les accessoires : chaussures, bijoux, fourrures. Un Occident multiple et bigarré se dévoile, où parures et étoffes sont bien plus qu'une question d'apparence. Objets d'art, textiles, sculptures mais aussi précieux manuscrits et pièces d'armure se mettent en scène.
Les récits bibliques ou hagiographiques comme l'ensemble du corpus littéraire associé à l'iconographie permettent d'appréhender le vêtement au sens large, sans nécessairement apporter de contenu descriptif fidèle. Il signifie, décrit, illustre un contexte, un événement, révèle un statut social, se transforme jusqu'à incarner un style, une mode, allant même jusqu'à donner à percevoir la psychologie du personnage convoqué. Formes, couleurs ou matières donnent à voir et à comprendre les échanges commerciaux, les influences et animent les célèbres foires de champagne ou encore de lointains comptoirs commerciaux. Vêtement combattant, tantôt cuirasse, tantôt atour de séduction ; vêtement des champs ou vêtement des villes ; vêtement de Cour ou vêtement liturgique ; vêtement de la dérision du Carnaval ou de la danse macabre ; tissus profanes qui par un transfert d'usage se muent en de précieuses reliques textiles, tous relatent une histoire de l'évolution de notre rapport au corps et à l'art de le vêtir. Sur un il ou l'art de se vêtir au Moyen Âge propose un voyage immersif au coeur d'un Moyen Âge sensible et tactile. -
Renommé pour sa peinture, Rembrandt (1606-1669) excellait particulièrement dans le domaine de la gravure à l'eau-forte, où il s'est livré à des recherches infinies, variant les effets d'ombre et de lumière, ajoutant ou retranchant des détails, et transformant parfois complètement ses compositions.
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L'illustration jeunesse : histoire, codes et styles.
Anna Castagnoli, Loïc Boyer
- Faton
- 20 Octobre 2023
- 9782878443455
À tous ceux qui croient encore que l'image est plus facile à comprendre qu'un texte : le musée de l'Illustration jeunesse de Moulins a demandé à Anna Castagnoli d'évoquer pour vous l'image dans un livre jeunesse. Comment se lit-elle, avec quels codes, à quel style peut-elle appartenir, comment dialogue-t-elle avec le texte ? Anna Castagnoli rappelle que lire une image ne s'apprend pas mais que, pourtant, l'ensemble des significations qu'elle recèle sont non évidents et requièrent connaissances et attention tandis que Loïc Boyer retrace de son côté l'histoire moderne du livre illustré jeunesse.
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A travers champs : modernité et ruralité dans la collection du Centre Pompidou
Christian Briend, Nathalie Ernoult, Damarice Amao, Jacques Beauffet, Didier Christophe
- Faton
- 16 Août 2024
- 9782878443707
L'exposition À travers champs explore l'univers de la ruralité à travers le regard des
peintres et des photographes du XXe
siècle et du début du XXIe
siècle en France
et en Europe. Cette rare exposition thématique comprend quatre sections tour à
tour consacrées à la représentation des acteurs du monde paysan, à celle, souvent
stylisée, des travaux agricoles, ainsi qu'à la manière de décrire un espace rural
fortement structuré qui peut inciter certains artistes modernes et contemporains à
en révéler les potentialités abstraites.
Fruit d'une collaboration exceptionnelle entre le musée national d'Art moderne
et le musée Crozatier, cette exposition inédite rassemble 70 oeuvres (peintures,
sculptures, photographiques...) datées de 1904 à 2015. De Georges Braque à Joan
Mitchell, en passant par Marc Chagall, Raoul Dufy, Vassily Kandinsky ou Kasimir
Malévitch, trente-trois peintres, photographes, mais aussi sculpteurs majeurs
rendent compte d'un monde en constante évolution, marqué notamment par le
passage du travail manuel à l'industrialisation. La sélection des oeuvres exposées
permet ainsi de revisiter sous un nouveau jour les différents courants artistiques de
cette période effervescente. -
Hubert et Jan van Eyck ; créateurs de l'agneau mystique
Albert Châtelet
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 23 Novembre 2011
- 9782878441529
L'Agneau Mystique, le célèbre retable des frères Hubert et Jan Van Eyck, achevé en 1432 est conservé aujourd'hui à l'église Saint-Bavon de Gand pour lequel il a été conçu.
L'ouvrage présente cet ensemble majeur en offrant une analyse de sa signification comme de son style avec une très large illustration. Il cherche également à montrer ce que furent les prémices de cet art et son développement par Jan, le cadet des deux artistes.
Entre la peinture parisienne des premières années du XVe et la peinture européenne du milieu du même siècle, s'élabore avec eux une vision nouvelle essentiellement réaliste, servie par un métier éblouissant.
Le livre permet d'approcher à la fois des peintures très connues et des oeuvres plus rares.
En complément d'un exposé présentant la vie et les productions des deux artistes, des annexes réunissent les documents sur lesquels s'est appuyée la recherche et un catalogue des oeuvres qui expose les différentes hypothèses qu'elles ont pu suggérer et leurs caractères matériels.
C'est la première étude d'ensemble qui depuis les publications de James Weale (1908) et de Ludwig Baldass (1952), apporte de nombreuses nouvelles données par des analyses méthodiques des documents et des oeuvres.
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Peintures italiennes du XIII au XVIIIe siècle : musée Jacquemart-André
Nicole Blondel, Giancarla Cilmi, Pierre Curie, Jean-Pierre Babelon, Michel Lacotte
- Faton
- 8 Septembre 2023
- 9782878442366
Le présent catalogue est né du mémoire de l'École du Louvre de Nicole Blondel, dirigé par Michel Laclotte et soutenu en 1975, consacré aux seuls tableaux italiens des xive et xve siècles du musée parisien. Ce travail inaugural, qui reste au coeur du présent ouvrage, a été complété et actualisé par Giancarla Cilmi, qui y a adjoint toute la collection italienne de Chaalis qu'elle a étudiée dans un master, puis qui a élargi ses recherches aux « Jacquemart-André collectionneurs d'art italien » dans sa thèse soutenue à l'EPHE en 2019. Ainsi le présent catalogue étudie-t-il les deux parties d'une collection qui n'en forment qu'une, comme en témoignent certains transferts d'oeuvres entre Paris et Chaalis auxquels procéda elle-même, en son temps, Nélie Jacquemart-André (1841-1912).
Fiche à compléter -
Né en 1789 au Louvre, Horace Vernet est le petit-fils du peintre Joseph Vernet et fils du peintre de chevaux Carle Vernet. Malgré un échec au Prix de Rome, il s'attire très tôt les faveurs de Napoléon Ier. Évoluant d'abord au sein du cénacle romantique des années 1820, il développe une manière facile et séduisante et s'initie à la lithographie. Il devient le peintre favori du duc d'Orléans, futur Louis-Philippe. Le catalogue met en lumière l'importance des voyages d'Horace Vernet, notamment en Italie et en Algérie. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1829, Horace Vernet découvre les grands modèles classiques italiens et s'essaye à la peinture d'histoire. En 1833, il découvre l'Algérie et se concentre sur une peinture orientaliste, alternant les sujets civils, religieux et militaires. Deux ans plus tard, il est chargé de représenter les conquêtes militaires par les héritiers de Louis-Philippe dans les salles d'Afrique du château de Versailles. Le temps des grandes commandes est ponctué de nombreux voyages en Orient et en Russie. Sous le Second Empire, il voit sa carrière saluée lors d'une rétrospective de son oeuvre à l'Exposition universelle de 1855. Il meurt en 1863 après avoir reçu l'insigne de Grand officier de la Légion d'honneur. Peintre prolixe, encensé ou conspué par la critique, Horace Vernet n'a pas laissé ses contemporains indifférents. L'exposition montrera la facilité de la manière du peintre et la richesse de ses sujets de prédilection, révélant son amour pour les chevaux et la chasse, son attachement à l'épopée napoléonienne et aux faits d'armes, son goût pour la littérature romantique et Lord Byron, ou encore pour la mise en scène de ses origines familiales. Peintre complet, Horace Vernet s'illustre dans tous les genres. Plus de quarante ans après la dernière exposition consacrée à Vernet, cette rétrospective d'environ 200 oeuvres sera l'occasion de découvrir de nombreux chefs-d'oeuvre inédits, accompagnés d'esquisses et de dessins témoignant de la méthode de travail de l'artiste.
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Le sculpteur bourguignon François Pompon est aujourd'hui célèbre dans le monde entier pour son Ours blanc. Déclinée à plusieurs centaines d'exemplaires cette oeuvre iconique des débuts de la modernité séduit toujours par sa dimension intemporelle ; elle démontre avec quel talent l'artiste parvient à capter l'essence de la forme et à saisir l'animal en mouvement. C'est d'ailleurs la version monumentale en plâtre exposée au Salon d'automne de Paris en 1922 qui vaut à l'artiste alors âgé de 67 ans une renommée aussi immédiate qu'universelle.
Pourtant, Pompon a longtemps été praticien au service d'autres sculpteurs et son oeuvre personnelle reste fort mal connue. Cet ouvrage explore l'ensemble de la carrière de l'artiste et replacer sa production dans son contexte.
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Soulevant le voile doré des paysages d'une poésie sans pareille qu'il peint principalement à Rome, ce catalogue éclaire les dessins et eaux-fortes de Claude Lorrain pour étudier les fulgurances, les hésitations et les doutes de ce maître parmi les plus importants du XVIIe siècle. Dessinateur infatigable, Claude joue d'amples lavis d'encre, de tracés minutieux à la plume ou de notations rapides à la pierre noire pour étudier la nature, transcrire la lumière du soleil aux différentes heures du jour ou composer des scènes quotidiennes, religieuses ou mythologiques. Transposés en gravures, ses sujets gagnent de nouvelles tonalités et ne perdent rien de la liberté expérimentale qui caractérise le geste et les efforts de Claude. Les arts graphiques révèlent entre ces pages les questions que l'artiste se pose à lui-même et la manière dont il tente d'y répondre, permettant par-là une plongée au coeur du processus créatif et de l'intimité de l'une des figures les plus singulières de toute l'histoire de l'art. Provenant de collections publiques et privées, ces feuilles inédites ou admirées de longue date sont commentées par des historiens de l'art internationaux qui tirent les leçons des études environnementales, du connoisseurship, du retour aux sources archivistiques ou de l'histoire du regard pour proposer une approche renouvelée des pratiques graphiques de Claude Lorrain. Ce catalogue publie en outre dans son intégralité le fonds du musée Condé -plus importante collection des dessins de l'artiste en France après celle du musée du Louvre.
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Le 1er mars 2023, la tabatière entre dans les collections du Louvre grâce à la mobilisation populaire et au soutien de grands donateurs. Cette acquisition exceptionnelle a été rendue possible grâce à la mobilisation des 5 000 donateurs de la campagne « Tous Mécènes ! » et au généreux soutien de grands donateurs ainsi que des entreprises qui ont permis de rassembler la somme totale de 3,9 millions d'euros nécessaire à cette acquisition.
La tabatière, dont la monture d'or date de 1770-1771, est le fruit d'une collaboration entre deux artistes, Louis-Nicolas Van Blarenberghe, célèbre miniaturiste, et Louis Roucel, « orfèvre privilégié du roi ». Elle est l'un des objets du XVIIIe siècle français les plus célèbres au monde. Elle doit sa réputation à ses miniatures qui représentent le duc de Choiseul mis en scène avec une extrême précision dans ses activités quotidiennes de ministre.
D'abord ambassadeur de France auprès du Saint-Siège puis à Vienne, le duc de Choiseul (1719-1785) assume à partir de 1758 les plus hautes responsabilités gouvernementales. Il est ministre et secrétaire d'État des Affaires étrangères, de la Guerre et de la Marine, jusqu'à sa disgrâce brutale en décembre 1770. Exilé dans son château de Chanteloup, en Touraine, il ne fut autorisé à le quitter qu'après la mort de Louis XV, en 1774. La tabatière date donc d'une période cruciale de la vie de Choiseul.
Cette tabatière, en ors de couleur, doublée de plaques de cristal, mesure 8 cm de longueur, sur 6 cm de largeur et 2,4 cm de hauteur. Sur ses six faces sont insérées des miniatures à la gouache d'une finesse inouïe. Quatre des vues principales représentent différentes pièces de l'hôtel Choiseul, rue de Richelieu : la chambre bleue, la galerie des peintures, la chambre blanche et le cabinet octogone. Les deux autres vues évoquent, l'une, le cabinet de travail du ministre à Versailles, l'autre la Grande Galerie du Louvre dans laquelle était rassemblée la collection des plans-reliefs des places fortes françaises. -
Les diamants de la couronne et joyaux des souverains français
Anne Dion-Tenebaum
- Faton
- 8 Septembre 2023
- 9782878443301
Le trésor des rois de France se compose aussi des célèbres diamants de la Couronne. Leurs origines remontent en 1530 avec huit bagues que François Ier lègue à ses successeurs. D'abord prenant le nom de « joyaux de la Couronne » avant d'être renommés « diamants de la Couronne ». Malgré les vicissitudes d'une histoire troublée, faites de vols, de dispersions et de ventes, quelques joyaux témoignent encore du faste royal. La pierre la plus ancienne est le spinelle dit Côte-de-Bretagne car entré dans le trésor grâce à la reine Anne de Bretagne. Trois diamants historiques, le Régent, le Sancy et l'Hortensia, ont orné les habits ou les couronnes des souverains. Sont aussi conservées dans la galerie d'Apollon des parures spectaculaires créées au xixe siècle, comme celles en émeraudes et diamants de l'impératrice Marie-Louise.
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Dictionnaire des maîtres verriers : marques et signatures de l'Art nouveau à l'Art déco
Phillippe Olland
- Faton
- 7 Juillet 2023
- 9782878443363
Cet ouvrage, à visée encyclopédique, se présente sous la forme d'un dictionnaire des artistes verriers et des manufactures, de l'Art nouveau à l'Art déco. Chaque entrée du dictionnaire propose la biographie d'un artiste verrier ou l'histoire d'une verrerie, et reproduit de façon exhaustive les marques et signatures utilisées, classées par période. Une sélection d'oeuvres, pour chaque chapitre, apporte un éclairage sur l'art, les techniques et la production des artistes et des verreries.Pour la première fois, un ouvrage recense de manière quasi exhaustive toutes les marques employées dans la verrerie dans la période de l'Art nouveau à l'Art déco. De ce recensement patiemment élaboré, on peut tirer des observations significatives : par exemple, l'immense diversité des signatures d'un Émile Gallé, soucieux de renouveler constamment la signature apposée sur ses modèles, est un nouvel indice de la créativité de cet artiste.L'ambitionde ce livre est d'offrir un répertoire complet de toutes les signatures existantes des maîtres verriers et des manufactures verrières de l'Art nouveau à l'Art déco. La recherche est possible par les entrées du dictionnaire, mais aussi par un index : grâce à une transcription minutieuse des marques et des signatures, le lecteur peut immédiatement identifier une marqueet l'assimiler aisément à un verrier, à une manufacture et à une période.Avec 115 artistes et verreries recensés, 2 000 signatures et marques et près de 1 000 reproductions d'oeuvres, ce dictionnaire apporte un éclairage original et nouveau sur l'histoire de la verrerie à cette époque.L'ouvrage de Philippe Olland raconte, à travers l'histoire des manufactures et les parcours individuels des artistes, toute l'histoire de la création verrière, les courants, les décors et les techniques de fabrication, dans une période incroyablement féconde.
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Le retable de l'annonciation d'Aix : récit, prophétie et accomplissement dans l'art de la fin du Moyen âge
Christian Heck
- Faton
- 12 Janvier 2024
- 9782878443400
- La parution de l'ouvrage coïncide avec le retour de ce chef- - d'oeuvre dans l'église de la Madeleine après restauration.
- Première étude d'ensemble de la signification d'ensemble du retable d'Aix-en-Provence.
- Cette étude apporte un regard neuf sur l'oeuvre de Barthélémy d'Eyck, incluant des nombreuses illustrations inédites de détails du retable, mais aussi de diverses oeuvres de comparaison prises dans l'art européen du xve siècle. -
Autoportraits, de Cézanne à Van Gogh : collections du musée d'Orsay et des musées Auvergne-Rhône-Alpes
Collectif
- Faton
- 5 Mai 2023
- 9782878443394
Depuis la Renaissance, les artistes se plient à l'exercice de l'autoportrait. Pourquoi se choisir comme modèle principal d'une oeuvre ? Étude du visage, narcissisme ou travail d'introspection... Davantage qu'un simple reflet dans un miroir, l'autoportrait se révèle être un questionnement de l'artiste sur sa place dans la société, la nature de son art, son adhésion au courant académique ou son émancipation vers la modernité.
Grâce à un ensemble de 70 autoportraits des années 1830 à 1925, une véritable histoire de l'art se dessine pour un siècle qui a vu un foisonnement de mouvements artistiques sans précédent. Les visages de Paul Cézanne, Gustave Courbet, Vincent Van Gogh sont aujourd'hui des icônes familières mais bien d'autres artistes, célébrés en leur temps et aujourd'hui plus confidentiels, méritent d'être redécouverts. Vingt-trois auteurs, historiens de l'art, conservateurs du patrimoine, chargés de collection, dévoilent les secrets de ces portraits. -
Oudry : Oudrymania, fables, chasses et animalités fables, chasses et animalites
Baptiste Roelly
- Faton
- Les Carnets De Chantilly
- 14 Juin 2024
- 9782878443585
Représentés à la chasse, en portrait ou au combat, les animaux de
Jean-Baptiste Oudry sont des références incontournables du règne
animal en images. Servies par un pinceau virtuose et une technique
irréprochable, elles nous plongent au coeur du répertoire animalier
du XVIIIe siècle. Dispersé après la Révolution française, un cycle
de trois chasses expressément peintes par Oudry pour le château
de Chantilly y sera exceptionnellement réuni à l'occasion de
cette exposition.
Un ensemble sensationnel de dessins d'Oudry conservé en mains
privées sera présenté aux côtés des collections de Chantilly pour
dévoiler aux visiteurs des oeuvres jamais exposées auparavant.
Parmi elles, de nombreuses illustrations pour les fables de La
Fontaine montrent que le fabuliste autant que l'artiste se servent en
fait du règne animal pour mieux faire rire ou réfléchir à la nature
humaine. L'efficacité de ces illustrations fut telle que les arts
décoratifs les copient et les intègrent à des éléments de décor
également présentés au musée Condé. Réunissant peintures,
dessins, objets d'art et livres rares, cette exposition éclairera toutes
les facettes de l' « Oudrymania » qui saisit les amateurs d'art au fil
des siècles. -
Merveilleux trésor d'oignies : Eclats du XIIIe siècle
Christine Descatoire, Julien de Vos, François de Vriendt, Mathieu Deldicque, Alexandre Dimov, Didier Martens
- Faton
- 5 Avril 2024
- 9782878443615
Catalogue réalisé à l'occasion de l'exposition réunissant la totalité du Trésor d'Oignies conservé à Namur, organisée par le musée de Cluny du 18 mars au 21 octobre 2024, en étroite collaboration avec la Fondation roi Baudouin et le musée d'Art et d'Histoire de Namur.
Le trésor d'Oignies, composé d'une cinquantaine d'objets et surtout de pièces d'orfèvrerie, fait partie depuis 1978 des « Sept merveilles de Belgique ».
Il est associé à l'histoire au XIIIe siècle du prieuré Saint-Nicolas d'Oignies (près de Namur), fondé vers 1192, et à la rencontre de trois personnalités remarquables : la mystique et ascète Marie d'Oignies († 1213) ; le prélat Jacques de Vitry († 1240), prédicateur et chroniqueur brillant, principal mécène du prieuré ; et l'orfèvre Hugues de Walcourt, dit Hugo d'Oignies († vers 1240), qui fit du prieuré un important foyer de création, actif jusqu'en 1260 environ. L'artiste Hugo innove par la profusion des nielles, filigranes, motifs naturalistes et cynégétiques, et s'inscrit dans l'art septentrional de la première moitié du XIIIe siècle, dans le sillage du « style 1200 », tandis que les productions de l'atelier seul, après 1240, relèvent de l'art gothique.
Le trésor d'Oignies a connu une histoire mouvementée. À la suite de la Révolution française, le prieuré est supprimé, et le trésor caché dans une ferme en 1794 puis confié en 1818 au couvent des soeurs de Notre-Dame à Namur. Devenu en 2010 propriété de la Fondation Roi Baudouin, il est déposé à la Société archéologique de Namur pour être exposé par la province de Namur au TreM.a-musée des Arts anciens du Namurois. L'extrême raffinement des objets, la maîtrise technique et la préciosité des matériaux, ainsi que l'histoire particulière des pièces en font un ensemble de réputation internationale. -
Maîtres et merveilles : peintures germaniques des collections françaises (1370-1530)
Collectif
- Faton
- 17 Mai 2024
- 9782878443691
Album réalisé à l'occasion de l'exposition consacrée aux peintures germaniques du XVe
(jusqu'au début XVI
e
)
siècle conservées en France que le musée des Beaux-Arts de Dijon présentera en 2024 en partenariat avec
l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) et dans le cadre du programme de recherche « Répertoire des
peintures germaniques dans les collections françaises (1300 1550) » (REPEG).
Deux autres expositions sur des volets complémentaires du sujet seront présentées de manière concomitante
au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon et au musée Unterlinden de Colmar, avec qui le
musée des Beaux-Arts de Dijon s'associe dans le cadre de ce projet.
Un catalogue commun aux trois expositions des musées de Dijon, de Besançon et de Colmar, sera co-édité
par le service des éditions de l'INHA et les éditions Faton. Il s'agira d'un ouvrage de référence richement
illustré (publié en français et en allemand) d'environ 400 pages sur environ 150 oeuvres des musées français
et une étude sur l'historiographie des principales collections françaises de « primitifs » germaniques.
En complément du catalogue commun, l'album Maîtres et merveilles. Peintures germaniques des collections
françaises (1370-1530) proposera au public une publication abondamment illustrée et soignée portant
uniquement sur l'exposition de Dijon. -
Le projet de la maison de couture ZARIF DESIGN, créée par Zolaykha Sherzad à Kaboul en 2005, contribue à faire revivre des savoir-faire et des compétences du peuple afghan, menacés de disparition alors qu'ils constituent une véritable culture technique et artistique. Créations textiles, collections photographiques du Musée national des arts asiatiques de Guimet, court métrage d'Atiq Rahimi et photographies contemporaines, se faisant écho, en témoignent avec sobriété et élégance.
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Jean Mayodon : terres précieuses
Dorothée Censier, Anne Lajoix, Gérard Landroit, Véronique Ayroles, Judith Cermogora
- Faton
- 12 Janvier 2024
- 9782878443554
Ean Mayodon (1893-1967) est l'un des grands céramistes du xxe siècle.
À Sèvres, il rencontre le graveur Félix Bracquemond (1833-1914), Auguste Rodin (1840-1917), Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929), Claude Monet (1840-1926), Henri-Edmond Cross (1856-1910) et la célèbre danseuse Isadora Duncan (1877-1927), dont il dessinera les danses sur ses vases. C'est à Sèvres, dans la maison familiale, qu'il installe son atelier et construit un four.
Au cours de ses années de recherche, il peint avec des oxydes métalliques, cherchant à dominer parfaitement les techniques de cuisson et les secrets du feu. Dans la lignée d'André Metthey (1871-1920) qu'il qualifie de « magicien de la couleur et de l'or », ses recherches l'amènent à la maîtrise de la cuisson de l'or pour mettre en lumière les couleurs les plus raffinées.
Passionné par les poteries précolombiennes, l'art persan, l'Antiquité grecque et étrusque, les Égyptiens, les fresques italiennes, il remet au goût du jour les histoires antiques et les légendes mythologiques : il dessine et décore ses pièces avec des rondes de nymphes, de centaures, de sirènes, de tritons, de dieux et des danseuses. À partir de 1930, il confie le tournage à l'un des meilleurs tourneurs de la Manufacture de Sèvres.
Jean Mayodon a exposé dans de nombreux salons (Salon d'automne, Exposition internationale des Arts décoratifs...). Conseiller artistique de la Manufacture de Sèvres, nommé au conseil d'administration de l'Institut français de la céramique, il devient en 1940 directeur artistique de la Manufacture de Sèvres, fonction dont il est démis en 1942. Pendant cette période, il crée pour la Manufacture plus de quatre-vingts formes de vases. S'il abandonne alors la faïence, son matériau de prédilection, pour la porcelaine, il reste fidèle dans les déc -
La nature morte francaise au XVIIe siècle
Eric Coatalem, Florence Thiéblot
- Faton
- Beaux Arts Faton
- 13 Janvier 2015
- 9782878441789
Parution à l'occasion du Salon PARIS TABLEAU Fruit de nombreuses années de recherche, l'ouvrage d'Éric Coatelem présente un panorama de la peinture française de natures mortes au XVIIe siècle, avec les oeuvres de Jacques Linard, Louyse Moillon, Jean-Baptiste Monnoyer, Pierre Dupuis ou Sebastien Stoskopff, autant de noms qui évoquent les différentes facettes de la peinture française.
Grâce à un ensemble de plus de 500 tableaux, l'ouvrage met en parallèle le style français avec les peintres flamands, hollandais ou italiens, de manière à appréhender les influences et les échanges artistiques dans l'Europe occidentale des années 1620-1700.
Avec un dictionnaire des peintres, comprenant leur biographie et de nombreuses références biblio - graphiques, le livre constitue une importante somme de connaissances pour les chercheurs et les amateurs.
Préfacé par Hilliard Goldfarb, conservateur en chef du musée des Beaux-Arts de Montréal, et ponctué de textes d'Alexis Merle du Bourg, historien de l'art, l'ouvrage propose des toiles inédites qui apportent une lisibilité nouvelle à la carrière de ces peintres souvent méconnus.