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Cercle D'Art
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Depuis la mort de jean-michel basquiat en 1988, l'intérêt suscité par son oeuvre ne s'est jamais démenti, tant du point de vue du marché (il est toujours aujourd'hui l'un des artistes les plus chers du monde) que du point de vue de l'histoire de l'art, et même de l'histoire tout court.
C est que, au-delà de son aventure personnelle, celle d'un météore qui a traversé et conquis le champ de l'art en huit courtes années, il aura, selon l'heureuse expression de bernard millet, " laissé un signe, une parole, une écriture terrifiante et implacable qui ne cesse de raconter des faits de civilisation [...] " cinquante-sept reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l'univers de basquiat.
Un texte clair et précis i situe son oeuvre dans le xxe siècle, montre ses principales découvertes et raconte l'histoire de sa vie.
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Soixante-deux oeuvres et documents reproduits en grand format invitent à un parcours passionnant dans l'univers de van gogh.
Un texte clair et précis situe son oeuvre dans le xixe siècle, montre ses principales découvertes et raconte l'histoire de sa vie.
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Cette monographie de référence sur Marguerite Peltzer-Genoyer affirme clairement la volonté de situer cette femme-artiste dans la société et le contexte artistique de son époque. L'approche esthétique et sensible rend justice à ses choix, à ses renoncements et aux influences artistiques majeures qui ont orienté son parcours de vie.
Le nu féminin est pour Marguerite Peltzer un sujet de prédilection dans ses sculptures des années 1920-1930. À travers la sensualité subtile des corps, elle exprime l'intangible des émotions autant que ses propres contradictions.
Quoique remarquée par la critique de son époque et par la ville de Thonon-les-Bains où elle passa ses dernières années, l'artiste encore méconnue méritait d'accéder à une plus large notoriété. Le temps est venu pour elle d'être admise au panthéon de la sculpture qui récemment encore niait la contribution des femmes à la discipline.
C'est l'objet de cette première monographie de mettre à l'honneur son talent en rappelant le parcours singulier de cette personnalité romanesque. -
C'est à travers les trésors d'archives de l'agence photographique DPPI que Car Racing 1971, septième volume de la collection publiée par les Éditions Cercle d'Art, propose une immersion unique dans l'ambiance du sport automobile de l'époque. Créée en 1965 à l'initiative de photographes fascinés par la fureur des circuits et la bravoure des pilotes, l'agence DPPI s'est toujours positionnée au plus près de l'action.
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Arts et lettres contre l'esclavage ; le combat abolitionniste par les arts (XVIè XXIè siècles)
Marcel Dorigny
- Cercle D'Art
- 3 Mai 2018
- 9782702210604
Il s'agit du premier livre d'art consacré à la mémoire des artistes, célèbres ou anonymes, qui ont mis leur créativité au service de l'abolition de la traite et de l'esclavage des êtres humains. Plus d'une centaine d'oeuvres reproduites témoignent de l'âpreté du combat autant que de la force d'engagement de ces écrivains et artistes tout au long des cinq siècles écoulés et jusqu'à la période la plus contemporaine.
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Le matériau qu'utilise Simone Pheulpin est des plus simples : des bandes d'un coton brut traditionnel des Vosges. La matière est rendue méconnaissable par son façonnage en un empilement régulier et dense de plis très fins maintenus sur l'intérieur par une multiplicité d'épingles à l'exclusion de tout autre procédé. L'étrangeté des ouvrages ainsi obtenus est troublante : c'est de la pierre que l'on croit voir. Les oeuvres de Simone Pheulpin sont conservées notamment au musée des Arts décoratifs de Paris, à l'Art institute de Chicago et au Victoria and Albert Museum de Londres. Demander au romancier Christophe Pradeau d'écrire sur l'art de Simone Pheulpin était d'autant plus légitime que son texte à la fois précis et très poétique restitue souligne l'originalité des créations de l'artiste.
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La tauromachie dans l'oeuvre de Picasso.Toros...Le mot seul possède une magie. Il ouvre à l'imagination les portes d'un monde. L'accent espagnol le rend encore plus évocateur, la première syllabe fichée avec violence comme pieu en terre, la seconde soufflée, rauque, se prolongeant en écho, comme l'appel et le défi que l'homme jette au fauve.
De tels mots sont les sésames d'un merveilleux moderne. Ils ont résisté à l'inflation de la publicité touristique et aux interprétations littéraires.
Aucun écrivain n'a su cependant transcender de sujet comme le plasticien qu'est Picasso. Sans renoncer à la représentation du sujet, Picasso sélectionne ses aspects les plus significatifs et son art confère à la corrida une valeur symbolique qui dépasse singulièrement le spectacle folklorique auquel l'ignorance de ses détracteurs la réduit arbitrairement.
La tauromachie tient une place considérable dans tout l'oeuvre de Picasso.
Dès 1890, il dessinait des scènes de corrida.
On partage le goût passionné de Picasso pour la tauromachie, on communie avec lui dans l'enthousiasme de la grande fête populaire, on croit comprendre soudain ce qu'il voit, ce qu'il sent, ce qu'il retient et, comme pour le public, le drame se situe bien au-dessus du duel qui oppose la bête énorme à l'homme vulnérable « chaussé de bs roses » pour reprendre l'expression de Dominguin.
A travers Picasso, la corrida signifie pour nous autant que pour lui.
La corrida, c'est la poésie profonde du pays natal, un des visages éternels de l'Espagne, des règles strictes et inhumaines comme l'inquisition, mais aussi un lyrisme à la Lorca.
La corrida, c'est un motif artistique d'une richesse merveilleuse et déconcertante, c'est les courbes impressionnantes de l'arène, c'est le soleil éblouissant qui blanchit le sable, c'est des jeux d'ombres et de lumières infinis, c'est un répertoire de formes étranges, tantôt figées comme des statues, tantôt filant comme des astéroïdes, et si notre oeil ne parvient plus à les saisir, le crayon de Picasso, lui, le peut.
La corrida, c'est un thème humain éternel, un symbole vivant. Je n'ose la comparer au combat renouvelé du bien et du mal...
C'est un mythe qui date des origines de l'humanité, une figuration où chaque spectateur se débarrasse de ses terreurs et de son agressivité, c'est Thésée mettant un terme à l'odieux sacrifice exigé par le Minotaure, et depuis des siècles se rejoue, comme une cérémonie expiatoire, la mort du monstre divin affamé de chair.
Le torero répétant le geste de Thésée trace de sa cape un dédale mouvant autour de la bête avant de l'affronter, le dos au soleil, en un hallucinant tête- à- tête auquel il ne peut échapper qu'en plongeant son fer à l'emplacement le moins accessible.
Mais tout est dans Picasso.
Déjà avec ses dessins de 1933, Picasso mettait dans le regard du taureau une férocité consciente symbolisant un destin implacable. En 1936, une composition à l'encre de Chine humanise la bête, tandis que des personnages antiques nous transportent loin en Crête.
D'où ces allures d'officiants que prennent le torero et ses assistants.
On n'est pas au cirque, on incarne une légende. Et on ne saurait dire sans abus où va la sympathie de Picasso, si son héros favori est l'homme ou la bête.
La corrida pour lui est une entité indissociable, chacun des combattants ne peut justifier son existence que par la présence de son adversaire. Cette confrontation se répète pour faire de la corrida une part essentielle de l'oeuvre de Picasso et le thème dominant des dessins de cet album.
(Extrait du texte de Georges Boudaille) Identité du livre Le fondateur du Cercle d'Art, Charles Feld, travaillait en étroite collaboration avec Picasso. Plus de vingt livres sur la création du démiurge furent ainsi le fruit de cette amitié.
Dès que l'on ouvre le livre Toros y toreros la participation directe de Picasso à la réalisation est immédiatement perçue : la couverture, les pages de faux-titre et de titre ont été dessinés par lui-même.
L'ouvrage est le fac-similé de trois carnets de dessins, avec leurs repentirs et leurs annotations, et une série de seize dessins en sépia sur des feuilles séparées, tous unis par le thème dominant de la corrida.
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Le jeune Erró, 87 ans en 2019 s'amuse de la verve des grands maîtres et plus spécialement, ces trois dernières années, de celle Picasso. Car Erró aime visiter galeries et expositions du monde entier, dont « Picasso.mania » à laquelle il a lui-même participé au Grand Palais en 2015 : il s'est réapproprié l'artiste luimême et son entourage, ses références mêmes, devenus sujets d'Erró, en les bousculant à sa manière dans des séries dont les titres - « Face Framing » ; « Blue Manga Framing », « For Men » - suffisent à annoncer «les couleurs» !
Les multiples déclinaisons du format carré très présent sont bien décrites par l'auteur qui, connaissant son Erró par coeur saisit les réminiscences à l'oeuvre... dans l'oeuvre, tout en débusquant simultanément des allusions aux mangas ou au Street Art.
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Depuis que Richard Mille a créé sa première montre, en 2001, il a révolutionné
et métamorphosé le monde de l'horlogerie. En artiste, il s'est d'emblée octroyé
une liberté absolue dans la création de ses oeuvres. Son parti pris : donner libre cours
à l'hypertechnique mécanique et inventer simultanément l'esthétique correspondant
à sa vision radicale de ce métier. Résultant d'une recherche scientifique de pointe,
les matériaux et nouveaux alliages ont distingué et singularisé la marque dès
les premières créations. Toute montre Richard Mille, parce qu'elle impose sa puissance
esthétique à travers un design futuriste associé aux performances à long terme, captive immédiatement le regard. -
Peter Stämfli est né en Suisse en 1937. Il est proche du Pop Art et compagnon de route, en France, des artistes de la Figuration Narrative, crée en 1964. Il a représenté la Suisse à la biennale de Venise en 1970. En 1985, pour la Biennale de Middelheim, à Anvers, il réalise le prototype d'une sculpture de 30 m de long - empreinte de pneu enfoncée dans le sol - dont la version définitive sera acquise par le Fonds départemental d'art contemporain du Val-de-Marne. En 2008, il crée avec sa femme Anna-Maria, la Fundaciò Stämpfli à Sitges (Espagne), un centre d'art contemporain réunissant les oeuvres d'artistes contemporains des années 60 à nos jours.
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Afrique danse contemporaine
Dominique Frétard, Salia Sanou, Antoine Tempé
- Cercle D'Art
- Khoreia
- 27 Octobre 2008
- 9782702208861
Il s'agit de m'exprimer en profondeur sur la danse contemporaine que j'ai rencontrée et découverte sur mon passage. Une danse que j'ai adoptée et qui a façonné ma perception du monde et ma vie, mais aussi celle de nombre de jeunes créateurs de ma génération en Afrique. A l'image d'un guide ou d'un éclaireur, je mets mon expérience au service de cette jeune génération de danseurs et chorégraphes et vais à leur rencontre.Salia Sanou Salia Sanou portait le livre en lui. Le voulait.
Le manuscrit est arrivé chez l'éditeur, tout fini, ou presque, vibrant d'intensité et d'intelligence. C'est le livre d'une fierté qui remet les pendules à l'heure et fait taire bien des débats le plus souvent véhiculés par des « experts » n'ayant jamais mis les pieds en Afrique. Ou si peu ! Parlant de l'Afrique, comme si le continent avait échappé à la mondialisation D'évidence, il fallait quelqu'un d'Afrique. Quelqu'un qui sache les contextes et les références de toutes ces démarches artistiques, expérimentales.
Peut-on imaginer un livre, qui soit plus que celui-ci, un concentré de notre post-modernité, naviguant en un mouvement incessant entre Afrique et Europe et continent américain ? De ses études pour devenir commissaire de police à la rencontre avec la chorégraphe française Mathilde Monnier : l'auteur se lance sans filet.
Dans le miroir que Salia Sanou tend à lui-même, c'est toute l'Afrique qui se reflète. Qui vit, exposant ses maux, des guerres civiles jusqu'aux famines actuelles (au village de Léguéma, une centaine de personnes vit de la réussite de l'enfant du pays).
Le chorégraphe apporte ici un livre qui ne s'appesantit plus dans les débats périmés. Il n'est ni traité d'exotisme, ni essai sur les évolutions et les ramifications entre danses africaines et danses noires américaines.
Même si ces thèmes sont à un moment ou à un autre abordés, ils sont pris dans une pâte en train de lever. Dans ce livre, le passé s'enroule dans le présent et le futur proche, selon une conception du temps qui ouvre les perspectives et souligne l'intelligence dialectique d'artistes en pleine création, intimement mêlés au développement de leurs pays, tout en étant confrontés au jugement des Occidentaux qui les financent. Une adaptabilité à comprendre le monde dans ses différences que bien des compagnies européennes, plus fortunées, pourraient leur envier. Éclairant.
Est-ce parce que le mouvement est jeune ? Rien ne semble impossible à ces artistes. Et c'est de cette énergie-là que témoigne Salia Sanou.
Son parcours, de Léguéma à aujourd'hui, si singulier, renvoie pourtant à la réalité multiple de la danse que pratiquent les chorégraphes d'origine africaine. Ce parcours, écrit tantôt comme une autobiographie, tantôt comme une analyse, vibre d'un style oratoire, imagé, drôle, plein d'amour aussi, celui du conteur, probablement hérité de son grand-père Baba Sourô.
C'est un livre de combat porté par un chorégraphe-poète.
Qui construit sa phrase en suivant le rythme du tangwana, fameux tambour de son enfance qu'il dit « entendre battre derrière chaque musique qu'il s'agisse de Bach ou d'électro-funk".
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Memorabilia ; Dada et surréalisme 1916-1970
Georges Sebbag
- Cercle D'Art
- Art Contemporain
- 25 Mars 2010
- 9782702209240
Par la grâce du texte et de l'image, on peut se familiariser avec une collection originale forte de 200 oeuvres réalisées par 90 artistes surréalistes, Dada ou apparentés. Cette collection, qui abonde en aperçus insolites et merveilleux, en visions mémorables et durables, est appelée Memorabilia, en référence à Swedenborg et Nerval. Georges Sebbag s'est attaché à décrire chacun des tableaux, chacune des photographies. En les reliant à un certain nombre d'autres, il a dessiné des figures ou des constellations inaperçues jusqu'à ce jour dans le ciel dada et surréaliste.
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Cinquante reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l'univers de zao wou-ki.
Un texte clair et précis situe ses oeuvres dans le xxe siècle, montre ses découvertes et raconte l'histoire de sa vie.
Zao wou-ki est un peintre tout à fait universel et profondément chinois : il est permis de parler à son propos d'une " tentation de l'occident " - en particulier pour avoir choisi la voie de la peinture à l'huile qui n'est pas une technique chinoise. mais il reste essentiellement un peintre oriental puisque son oeuvre révèle tout ce qui atteste le caractère sacré de l'art chinois.
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" Un dada, vous savez cette engeance qui n'a que l'injure à la bouche, pour laquelle tout ce qui est sacré est vaut de vivre (ou bien la mort) n'est que dérision, imposture, hypocrisie.
Cette engeance, André Breton, Paul Eluard, Philippe Soupault, Robert Desnos, Roger Vitrac, Picabia, se déplaçant par bande comme des poissons de proie, au milieu des gens qui comme les sardines vont par bancs, par chars à bancs, par banquettes entières, bien préssées, confortables, au chaud. Cette clique multipliant les claques et les scandales, cette troupe, toujours attroupée, ameutant, gesticulant. Les surréalistes enfin." Claude Roy, extrait de Aragon, Seghers, 1946
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Picasso est l'auteur de plusieurs révolutions dans l'art. Toutes passent à travers la rupture radicale qu'il a apporté dans la conception de la relation du peintre à son modèle, par rapport à la tradition. Ses découvertes ne sont pas transmissibles : les mutations formelles déterminées par l'incroyable créativité de Picasso n'ont qu'un seul dénominateur commun ; la personnalité du créateur. C'est de lui-même que parle principalement le peintre dès le départ, non du modèle, de sa psychologie ou de sa plastique.
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Construits au VIIIe siècle sous le Grand Silla de la Corée du Sud, la grotte de Seokguram et le temple Bulguksa constituent l'ensemble d'architecture bouddhique le plus important du pays. Les photos du temple Bulguksa de Silva Villerot et celles de la grotte de Seokguram d'Ahn Jang-Heon, photographe renommé de ce site, mettent en évidence la beauté et la spiritualité qui en émanent. Spécialiste mondialement reconnu du lieu qui abrite un des plus beaux bouddhas au monde, Kang Woobang insiste dans son texte sur l'articulation entre l'architecture et les idées qui la sous-tendent tandis qu'Okyang Chae-Duporge en souligne la spécificité mais aussi l'universalité liée au style international de l'époque qui s'est propagé de l'Inde jusqu'au Japon en passant par l'Asie centrale et la Chine.
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Lorsqu'il grave en taille douce, l'artiste creuse lus ou moins profondément sa plaque de métal, que ce soit avec le concours d'un acide (l'eau-forte) ou avec l'aide d'outils (le burin, la pointe sèche ou le berceau, ensemble ou séparément), toutes ces techniques pouvant harmonieusement se combiner.
Tout l'art - mis à part le dessin, sous-entendu parfait - est dans ce plus ou moins creux. A l'impression, l'encre préalablement déposée dans ces creux adhère à la feuille de papier sur laquelle in retrouve, comme moulé, en relief plus ou moins épais, le dessin initial. Ce plus ou moins épais, c'est tout nu nuancier, qui distribue les lumières, les transparences, les glacis, les pénombres et les noirs.
[...] Cécile Reims, instruite par la vie, a su se taire, puis se révéler. Sorti de la clandestinité, son nom est le premier, et même le seul, à venir aux lèvres dès que l'on parle d'interprétation contemporaine. Hans Bellmer et Fred Deux y sont sans doute pour quelque chose, mais son propre talent n'y est sûrement pas pour rien. Sans ses modèles, qui lui ont permis de trouver sa voie personnelle, peut-être n'aurait-elle pas osé.
Sans elle, auraient-ils gagné ce public assez large que chaque artiste, sauf coquetterie, convoite ?
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Ce quatrième volume de la collection « Car Racing » aborde une année 1968 extrêmement marquante. « Briser les carcans d'un certain ordre social », tel était en ce mois de mai le message partagé par la jeunesse de plusieurs continents. Si les manifestations ne sont pas le terrain d'action des photographes de l'agence DPPI, ces derniers évoluent avec bonheur dans l'univers hors normes du sport automobile dont ils restituent les atmosphères à la perfection. Leur propos est aussi bien de traduire par l'image l'effrayante moyenne au tour de 243 km/h au Grand Prix de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps que d'illustrer le passage en large dérapage d'un col enseveli de neige au Rallye Monte-Carlo... ainsi que témoigner, tout en complicité, du mélange de tension et de décontraction qui habite ces hommes et ces femmes de la course, réunis chaque week-end pour partager succès et drames. Rien d'étonnant à ce que le très fort impact sur le public de tels concentrés d'actions et d'émotions commence alors à inspirer marques et jeunes services marketing en quête de nouveaux vecteurs de communication.
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Après-guerre, en pleine abstraction dominante, Pierre Restany dérange. Il accompagne la naissance de l'oeuvre d'Yves Klein, et fonde en 1960 le Nouveau Réalisme : Yves Klein, Arman, Tinguely, Hains, Villeglé, Spoerri, Dufrêne, Raysse, signent son manifeste le 27 octobre. Restany avait pressenti les analogies les unissant à l'e. ervescence du New York des années 50 et 60 où il a perçu l'émergence de la nouvelle culture américaine, entre néo-dada et pop art. Il a contribué au Printemps de Prague, à la naissance moderniste du Japon, à l'essor culturel du Brésil et de l'Argentine, à la prise de conscience écologique en Amérique latine. Globe-trotter infatigable, il a poursuivi jusqu'à sa mort en 2003 son activité passionnée et souvent polémique de découvreur et d'inspirateur de talents.
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C'est à Paris, entre les années l830 et l900, que s'invente un nouvel idéal existentiel, une utopie animée par la conviction que « la vraie vie est ailleurs ». Il y a des bohèmes riches et snobs, misérables, romantiques, parnassiennes, certaines révolutionnaires... Tous, écrivains ou artistes, en dehors même de l'esprit de révolte et de la haine du bourgeois, ont en commun leur jeunesse. De Victor Hugo et Nodier à Jules Levy et Alphonse Allais en passant par Nerval et Rimbaud ; des Zutistes, des Vilains Bonshommes aux Hydropathes et Incohérents se groupent ou se divisent, se déplacent dans Paris. Les reproductions d'oeuvres de toute nature illustrent l'e. ervescence de la période.
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Cinquante-cinq chefs-d'oeuvre reproduits en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l'univers d'yves dana.
Un texte accessible, clair et précis commente son oeuvre.
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Joël Capella est né en France en 1948. Dans les années 70 il participe aux activités de l'Atelier de la Monnaie et à celles du groupe SMACK (Signalétique Marginale d'Art Circonstanciel et Kaleïdoscopique). Il travaille sur les culture amérindiennes puis se confronte en Tunisie aux cultures populaires bédouine et berbère. Il travaille à l'École des arts décoratifs de Limoges où il découvre la porcelaine, voyage en Corée, Mexique, Japon, Amérique du Sud, Espagne et Portugal. Il vit, travaille et enseigne actuellement en Catalogne