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ALAIN-LOUIS COLAS
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Poésies d'amour : Livres XI à XV du Kokinshû
Collectif
- Folio
- Folio Bilingue
- 17 Octobre 2024
- 9782073042880
Ouvrage emblématique de la littérature japonaise, le recueil anthologique Kokinshû comporte une section consacrée à un sujet universel et intemporel : l'amour. Y sont rassemblées 360 Poésies d'amour, composées par des hommes et des femmes des IX? et X? siècles, savamment sélectionnées et ordonnées. Le lecteur découvre ainsi, au fil de ces poésies, cinq étapes possibles de l'expérience amoureuse : les prémices, l'approche, l'union, le désaccord et l'éloignement. Cette édition bilingue contient la transcription des poésies.
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«Au printemps les fleurs, ou à l'automne les plantes, ont bien tout pour plaire.
Tant pis si les gens du bourg semblent tellement fâcheux.» .
Moine zen et poète non conformiste, peu connu de son temps mais devenu au XXe siècle une figure hautement populaire, Ryôkan (1758-1831) ne se soucia jamais de faire une «oeuvre». Dû à l'admiration et à l'amitié de la jeune moniale Teishin, elle-même poétesse, le florilège de poésies ici présenté témoigne d'une inspiration où la pensée bouddhique et l'expression de la simple sensibilité sont indissociables de la célébration des charmes de la nature
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Avertissements ; histoires très-curieuses touchant le maître de zen Ryôkan
Ryokan
- LE BRUIT DU TEMPS
- 8 Mai 2017
- 9782358731119
Parallèlement à la publication d'un recueil majeur de Ryôkan, Alain-Louis Colas regroupe dans le présent petit livre des écrits assez divers mais qui tous éclairent la personnalité si attachante du célèbre ermite et poète japonais.
De Ryôkan lui-même, tout d'abord: quatre listes d'«avertissements»ou conseils : ceux de la première liste concernent les mésusages de la parole, et pourraient aussi bien être compris comme des objurgations que le maître s'adresse à lui-même, mais les autres semblent être le résultat de «commandes » qu'on lui a faites et dont il s'aquitte avec plus ou moins de bonne grâce mais non sans humour. Ils sont tour à tour adressés spéci quement à «une future jeune mariée», à un jeune homme, à un jeune marchand...
Mais le meilleur témoignage de l'humour, des qualités humaines et du talent de Ryôkan, le lecteur le découvrira dans les souvenirs de Kera Yoshishige, ls d'un ami et protecteur de Ryôkan, et qui l'avait donc fréquenté dans son enfance. Kera n'est pas un écrivain mais un simple fonctionnaire de village, et cependant les «histoires très curieuses» dont il se souvient - une soixantaine de minuscules choses vues ou entendues et enregistrées par le très jeune garçon mais consignées bien plus tard - restituent à merveille «le grand caractère de Ryôkan l'indépendant, mais également sa sensibilité discrète à la fois délicate et chaleureuse».
D'autres textes et documents parachèvent le portrait: l'Ode écrite par Ryôkan pour plaindre la triste destinée échue à l'un de ses camarades d'enfance et un extrait de La Parole amène de Dôgen que le maître avait lui-même recopié avec respect.
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L'Occident a longtemps considéré la littérature japonaise comme l'expression d'une esthétique raffinée, d'un art de vivre délicat. Avec Terayama, la belle image de marque s'efface. Le vacarme des juke-boxes a remplacé le son grêle de la musique traditionnelle et l'éclat des néons fait oublier celui des cerisiers en fleurs. Prisonniers de leur destin misérable, conditionnés par un environnement envahissant, les héros de Terayama apparaissent dans leur nudité, leur quasi nullité. Que ce soit le garçon coiffeur qui cherche dans la boxe un remède à son bégaiement, l'homme d'affaire condamné au plaisir solitaire dans les salles obscures, le vieillard kleptomane à qui l'on propose un suicide spectaculaire, tous obéissent à la nécessité de vivre dans le paysage chaotique de la ville, dans un désert de pierre où, pourtant, se multiplient les marques de la civilisation.
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Moine zen et poète, peu connu de son temps, mais aujourd'hui très populaire au Japon, Ryôkan (1758-1831) ne se soucia jamais de faire «une oeuvre». Le premier recueil d'une partie de ses poésies fut constitué, après sa disparition, par une jeune et jolie moniale du nom de Teishin, qui avait eu le privilège de le connaître, de l'aimer, d'être aimée de lui. De cet exemple, assez romanesque, d'amitié amoureuse entre religieux, reste le témoignage qu'ils ont eux-mêmes osé en laisser, sous la forme de courtes poésies, souvent émouvantes, subtiles ou amusantes.