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Les Éditions du Masque
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Il y a deux heures ou peut-être mille ans, Juliette s'est réveillée. Elle a effectué les gestes qu'elle répète tous les jours : écouter le souffle de sa fille de huit mois, la prendre dans ses bras, chauffer le biberon et attendre Clare, la voisine qui toque chaque matin. Juliette ouvre la porte, seulement ce n'est pas Clare, c'est lui.
« Pour les amateurs de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. »
Causette -
La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023 « Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD « Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d'humidité froide, d'obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu'ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express « Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture « Derrière le classicisme de l'enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire « Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l'auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines « Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu'à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD « Parfois il y a des romans d'atmosphères et ou d'explorations sociales, parfois c'est l'intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1 « Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette -
Genève. Un homme en costume s'arrête devant un sans-abri, lui donne son portefeuille, tous ses vêtements, et s'éloigne, nu, une arme à la main. À travers la vitre d'un restaurant, il fait feu sur un client avant de retourner l'arme contre lui.
Strasbourg. Une femme en accoste une autre dans la rue, avant de l'abattre et de se donner la mort. Même modus operandi. Pourtant, les tueurs ne se connaissaient pas et ne connaissaient pas leurs victimes.À la tête des Furies, un groupe d'assassins professionnels, Alecto comprend aussitôt : quelqu'un en veut à son business, peut-être même aux Furies. Mais qui ? Avec son équipe, dont l'indomptable Yvonne Chen, il fait face à une bande de tueurs d'un genre nouveau, pourvus d'aussi peu de scrupules que lui, et tente de sauver sa peau à l'heure où les Furies doivent affronter la Ruche.
Nicolas Lebel, surnommé le « David Fincher du polar français », lauréat du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, signe un thriller très visuel mêlant énigme, espionnage et action. -
Théo Pereira purge sa peine pour homicide involontaire au pénitencier Pieter Brueghel : par une nuit pluvieuse, deux ans plus tôt, il a perdu le contrôle de son véhicule et percuté un abribus où une femme s'était réfugiée. Chaque mois, le mari de la victime, Pierre Moulins, rend visite à Théo pour qu'il raconte, encore et encore, les derniers instants de son épouse, en échange d'un témoignage en sa faveur devant la commission de libération anticipée. Chaque mois, Moulins constate le délabrement de Théo dans cet univers qui le dévore et où une brute, Marco Minotti, a fait de lui son souffre-douleur. Ce que Théo ignore, c'est que, chaque mois, Moulins paye Minotti pour lui faire vivre l'enfer.
Face à ce triangle tragique formé de trois hommes qui se haïssent, trois femmes qui les aiment verront vaciller leur destin à l'heure du funeste dénouement. -
Après des années à envoyer les malfrats d'Édimbourg derrière les barreaux, l'inspecteur John Rebus n'avait guère prévu de s'y retrouver lui-même. Une position plutôt hasardeuse pour une tête brûlée comme lui. Surtout que, lorsqu'on découvre un prisonnier assassiné dans sa cellule, l'atmosphère déjà tendue de la prison devient électrique. La méfiance entre détenus et gardiens ne cesse de croître, Rebus est écartelé entre son ancienne vie et sa situation actuelle, et c'est précisément lui qu'on accoste de toutes parts pour tenter de glaner des informations.
Son flair de fin limier et ses réflexes acquis à la dure lui permettront ils de survivre dans cette zone à l'ordre précaire ? Car sans badge de police et sans filet de sécurité, Rebus marche sur la corde raide.
Et c'est sa vie qui est en jeu.
Traduction de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand -
Corso Bramard est le plus jeune commissaire d'Italie. Un homme aussi insondable que les montagnes piémontaises, et dont les intuitions s'approchent de la clairvoyance. Sa vie se dissout lorsque Automnal, un tueur en série qui entaille le dos de ses victimes avec d'étranges dessins, s'en prend à sa femme et à sa fille.
Vingt ans plus tard, Corso, désormais enseignant, vit dans la campagne turinoise et passe son temps à grimper en montagne, souvent de nuit, dans l'espoir à peine dissimulé de tomber. Pourtant, il reste quelque chose de bien vivant en lui : l'obsession de mettre la main sur son ennemi. Car l'assassin continue à le narguer en lui envoyant par la poste des extraits d'une chanson de Leonard Cohen. Dix-sept lettres en deux décennies.
Mais cette fois, dans la dernière, Automnal commet une petite erreur. Juste de quoi ouvrir la brèche, dans laquelle Bramard va s'engouffrer avec toute la force du désespoir. Dans cette quête épique et absolue, Bramard aura plus que jamais besoin du commissaire Vincenzo Arcadipane, son élève et ami, pour peut-être enfin atteindre sa cible, et trouver la paix.
Il le traque depuis une vie, mais Automnal a toujours eu une longueur d'avance. Jusqu'à aujourd'hui.
Traduit de l'italien par Marianne Faurobert -
Un cimetière dans le coeur
Ian Rankin
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 18 Janvier 2023
- 9782702451205
En tant qu'ex-flic, John Rebus est un habitué des tribunaux. Mais pour la première fois, sa place est sur le banc des accusés. Aurait-il commis l'incartade de trop ? C'est ce qu'a laissé entendre Francis Haggard, un policier accusé de violences conjugales qui s'est choisi une défense un peu particulière... il justifie ses actes par la brutalité de son métier, et, pour prouver ses dires, il est prêt à faire tomber avec lui la moitié des forces de l'ordre d'Édimbourg. Une affaire aux répercussions évidentes, que les hautes instances de la police écossaise souhaitent étouffer au plus vite. Et c'est de l'inspectrice Siobhan Clarke, chargée de diriger l'enquête, que tout semble dépendre. Sa loyauté ira-t-elle à ses collègues, ou aux civils ?
Véritable acmé de la série, Un cimetière dans le coeur plonge dans les rouages du système policier pour en révéler les plus noirs secrets. Un roman diablement contemporain.
« Ce roman sombre à l'intrigue dense située dans une ville d'Edimbourg post-crise sanitaire, vingt et unième de la saga John Rebus, met en lumière la corruption policière, entre pots-de-vin, omerta et fraternité mal placée. » Télé 2 semaines « En vieux routier du polar, Ian Rankin interprète avec intelligence une partition très noire dans laquelle un Rebus fatigué mais résilient incarne avec finesse la plupart des maux de la capitale écossaise. » Les Echos « John Rebus restet oujours le maître du jeu et d'une intrigue comme d'habitude aussi complexe que sophistiquée.
Ce 24e épisode de ses aventures (à ranger avec les meilleurs) a tout pour plaire aux fans de la star incontestée du polar écossais et de son célébrissime héros, au moins jusqu'à l'épilogue, déroutant à souhait. » Le Figaro Magazine Traduit de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand -
La capture : Qui sème les coups récolte la vengeance
Nicolas Lebel
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 23 Mars 2022
- 9782702451038
Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents.
Un terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci. Dans son viseur : des tueurs à gages insaisissables, les Furies, déesses du châtiment.
Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure : quelqu'un va mourir.
Jeu de miroirs à huis clos, le nouveau roman de Nicolas Lebel entraîne le lecteur dans une course échevelée où tout n'est qu'ombres et reflets. Porté par l'humour et l'ingéniosité inégalables du lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La Capture impose Nicolas Lebel comme l'une des voix les plus brillantes du thriller français.
« L'auteur de la série du Capitaine Mehrlicht brouille les pistes pour entraîner son lecteur dans une course à la vengeance palpitante. » Version Femina
« Nicolas Lebel nous livre une intrigue à tiroirs, pleine de secrets et de découvertes. » 20 Minutes
« Haletant. Comme La Capture, de Nicolas Lebel, qui signe le retour des Furies, ces déesses du châtiment, bien décidées à faire justice à leur manière, cette fois sur une île bretonne. » Livres Hebdo
« Avec La Capture, Nicolas Lebel nous offre un polar impossible à résumer. Une intrigue diabolique, des personnages hauts en couleur, de l'humour, des rebondissements, sans oublier une belle plume, vous allez vous arracher les cheveux. Et peu dormir ! » Le Parisien
« Drôle et captivant ! » France Dimanche
« Du suspense, de l'humour, de l'action : La Capture contient tout cela. Et beaucoup moins de noirceur que Le Gibier. Peu importe, au fond : avec cette nouvelle veine, Nicolas Lebel s'installe durablement à la table des grands du thriller français où trônent le parrain, Grangé, ses lieutenants Franck Thilliez et Bernard Minier ainsi que leurs nombreux soldats. » Le Figaro Littéraire
« Peu connu du grand public mais suivi par de nombreux fans, Nicolas Lebel bouscule les codes du polar pour en faire une "littérature de l'indignation". » Sophie Berthier, Télérama
« Un livre avec un décor incroyable, on passe du chaud au froid, de l'ombre à la lumière, du rire au stress. Un roman avec des personnages secondaires croustillants. Lebel a un vrai sens de la narration et du rebondissement. » France Info
« Une belle réussite de thriller en montagnes russes, dont la fin fait l'effet d'un coup de poing à l'estomac. » La Marseillaise
« Réjouissant » Sud Ouest -
Le crime de l'Orient-Express
Agatha Christie
- Les Éditions du Masque
- Grand Format Christie
- 22 Mai 1996
- 9782702478448
"Le train est aussi dangereux que le paquebot", dit Hercule Poirot...
Le lendemain, dans un wagon de l'Orient Express bloqué par les neiges yougoslaves, on découvre le cadavre d'un Américain lardé de douze coups de couteau.
L'assassin n'a pu venir de l'extérieur : voici donc un huis clos, le plus fameux, peut être, de toute la littérature policière, où, pour mener son enquête, le petit détective belge a le choix entre une princesse russe, une Américaine fantasque, le secrétaire de la victime, un couple de Hongrois distingués, l'inévitable colonel de retour des Indes, les domestiques de ce beau monde et le contrôleur du wagon.
Un meurtre incompréhensible, à moins qu'on ne puisse établir que tous ces voyageurs sont moins étrangers les uns aux autres qu'ils ne veulent bien le prétendre...
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Mort sur le Nil
Agatha Christie
- Les Éditions du Masque
- Grand Format Christie
- 27 Mars 1996
- 9782702478417
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Le meurtre de Roger Ackroyd
Agatha Christie
- Les Éditions du Masque
- Grand Format Christie
- 24 Janvier 1996
- 9782702478394
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Audrey est dans le coma. Retrouver sa mère suffira-t-il à la ramener à la vie ?
Officiellement, la villa des Prunelliers est un foyer d'accueil d'urgence pour mineurs ; en réalité, c'est là où on envoie les enfants placés dont le système ne veut plus, et où les éducateurs en sous-nombre finissent tous par craquer. Quand Till, l'un d'eux, finit par lever la main sur Audrey, quatorze ans, celle-ci fugue et se fait percuter par un chauffard.
Rongé par la culpabilité, Till va la voir tous les jours à l'hôpital, délaissant le reste du monde. Mais lorsqu'il apprend que la mère disparue d'Audrey est peut-être encore en vie, il n'a plus qu'une idée en tête : la retrouver et la ramener à sa fille. Et tant pis s'il y laisse sa carrière, sa raison ou sa vie. -
Témoin à charge
Agatha Christie
- Les Éditions du Masque
- Grand Format Christie
- 23 Octobre 2002
- 9782702480557
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Dans un petit village de la Drôme, en 1930, la douce Madeleine, enceinte de son amant, se voit contrainte d'épouser un homme qu'elle n'aime pas. Quelques années plus tard, le mari meurt subitement d'un mal insidieux. Et lorsque Madeleine est retrouvée assassinée dans le lit conjugal en compagnie de son amant, les gens du village n'hésitent pas à mettre ce double crime sur le compte d'une justice fortuite.
En 1960, Marie et Thomas rachètent à bas prix la maison de Madeleine, sur laquelle pèse depuis trente ans le sceau de la malédiction. Le couple y mène une vie sans histoire, mais stérile. Lorsque après dix ans Marie est enfin enceinte, elle espère avoir déjoué le mauvais oeil. L'enfant qu'elle porte sera pourtant une véritable bombe à retardement. A 26 ans, Manon quitte le village de son enfance et habite aujourd'hui Valence, avec Théo, son compagnon. C'est au moment où ils décident de fonder une famille qu'un étrange personnage vient s'installer juste au-dessus de chez eux. Monsieur Darmont est un vieux monsieur solitaire qui recherche ardemment la compagnie de ses jeunes voisins, au risque de devenir de plus en plus envahissant. L'existence de Manon va alors se trouver bouleversée par la pesante histoire d'un passé dont elle subira toutes les conséquences.
La mort en écho : trois époques, trois femmes, trois crimes. Et si l'histoire ne cessait jamais de se répéter ? -
Notre petit jeu
Johanna Copeland
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 15 Janvier 2025
- 9782702452394
2019. La vie de Stella Parker est telle qu'elle l'a toujours rêvée : un mari attentionné, deux enfants pour l'amour desquels elle a décidé de mettre entre parenthèses sa carrière juridique, une sublime maison en banlieue de Washington D.C... Jusqu'au jour où Gwen, une de ses voisines, vient la menacer de révéler son secret.
1987. Julie Waits n'aspire qu'à une vie normale. Devenir cheerleader et sortir avec ses meilleures amies. Tout pour fuir la vie singulière que mène sa mère, les hommes toxiques qu'elle attire, et le désastre qui s'ensuit chaque fois que l'un d'eux franchit la ligne rouge. Chacune à leur manière, Stella et Julie ont fait des sacrifices pour garder le contrôle de leur vie. Chacune à leur manière, elles ont refoulé, jour après jour, la part d'ombre en elles. Mais la mémoire aussi porte des cicatrices, et si celles-ci venaient à se rouvrir, qui pourrait prédire l'étendue des dégâts ? -
À cinquante-cinq ans, le commissaire Arcadipane tourne en rond et craint d'avoir à nouveau perdu ce flair qui le guidait dans ses enquêtes.
Pourtant, quand une femme est rouée de coups sans raison à la sortie d'une station du métro de Turin et que le coupable est arrêté dans la foulée, c'est bien son instinct qui lui souffle que quelque chose sonne faux dans ce fait divers cousu de fil blanc. Il fait appel à son ancien chef et mentor, Corso Bramard, et à l'incontrôlable agente Isa Mancini, qui le met en contact avec un étrange ex-flic, aussi obsessionnel qu'illuminé, Luigi Normandia. Ensemble, ils découvriront les règles d'un jeu tordu et létal : une plongée dans le monde immergé de la Toile qui, cercle après cercle, les mènera jusqu'aux eaux noires où la lumière n'arrive jamais et où les affaires se traitent à l'abri des regards.
Traduit de l'italien par Marianne Faurobert -
Sandrine est une jeune femme qui ne s'aime pas beaucoup. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade, ses cheveux trop filasses. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix ; reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et où il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils ; sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, timide, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence ; fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias, si discret, si effacé - tellement craintif et secret qu'il pourrait être son fils à elle, Sandrine.
Mais ce n'est pas son fils ; ce n'est pas son homme ; la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où cette elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule. Où était la première femme ? Que s'est-il passé dans la maison où elle a laissé une place vide ? Que pense cet homme, à qui appartient-il désormais ? Et surtout, comment la première femme va-t-elle récupérer son dû ?
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Le miroir se brisa
Agatha Christie
- Les Éditions du Masque
- Grand Format Christie
- 14 Mai 2003
- 9782702480533
Qu'avait vu Marina Gregg ? Qu'avait-elle vu un instant avant la mort de Mrs Babcock ? Elle regardait fixement le mur, près de l'escalier, et son visage s'était soudain crispé de terreur.
Puis elle s'était ressaisie pour retourner, souriante, à ses invités. Mrs Babcock avait pris un cocktail... et tout s'était enchaîné très vite. On avait d'abord cru à un étourdissement, à un malaise cardiaque... Quelques minutes plus tard, elle était morte... empoisonnée... Mais pourquoi ? Pourquoi Heather Babcock, une si brave femme toujours prête à rendre service ? Évidemment, elle aimait fourrer son nez partout, mais de là à...
Qu'avait donc vu Marina Gregg ?
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L'épouvantail de Dresde : Novembre 1944. Un rire dans la nuit. Le corps d'une femme. Que la traque commence
Frank Goldammer
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 18 Septembre 2024
- 9782702451137
Novembre 1944. Le régime nazi est proche de l'effondrement et la ville allemande de Dresde ploie sous la violence de la pauvreté. Sans compter les rumeurs racontant qu'un être effroyable, à peine un homme, rôde la nuit dans les rues désertes. Lorsqu'on découvre le corps mutilé d'une infirmière dans un cabanon désaffecté, les habitants murmurent aussitôt que c'est l'oeuvre de l'Épouvantail.
Max Heller, inspecteur de la brigade criminelle, est déterminé à trouver une explication rationnelle à ce crime, mais la police n'a plus de moyens, et son chef, un SS impitoyable, ne lui épargne rien. Entre la gestion laborieuse des réfugiés en surnombre, le rationnement et les fréquentes alertes aériennes, Heller glane péniblement quelques indices. Mais quand on trouve le corps d'une deuxième femme, il commence à prendre au sérieux la menace de l'Épouvantail... -
La proie et la meute
Simon François
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 4 Septembre 2024
- 9782702452479
Créé en 1927, Le Masque est la première collection de romans policiers en France et a su imposer, grâce à une politique éditoriale exigeante, de grands noms du roman policier actuel tels que Ian Rankin, Philip Kerr ou Boston Teran, et dont l'ambition est également de révéler les auteurs de demain, parmi lesquels Denise Mina, William Gay, Ron Rash ou encore les Bretin-Bonzon.
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Quand Albert, jeune orphelin solitaire, rencontre Solange, fille de tondue abandonnée à elle-même, c'est l'étincelle qui allume la mèche. Seuls contre tous, ils deviennent inséparables, et transforment leur amitié en un amour féroce.
Leur premier crime est un accident.
Le deuxième, un calcul.
Les étés meurtriers se suivent sans se ressembler, sur le rythme mélancolique d'une chanson disco des années 1970. Mais la mèche se consume... et leur drôle de danse ne peut pas durer éternellement.
Un roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti-héros torturés. Ces Papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.
Dans la Sélection du Grand Prix des lectrices de ELLE « Le livre se dévore. Le style est fluide, direct, efficace avec quelques très jolies phrases. » Alexandra Schwartzbrod, Libération « Excellent roman noir au style impeccable, ces «Papillons» de papier nous offrent un autre éclairage sur la psychologie d'Albert et de Solange, en nous invitant dans leurs pensées secrètes. » Paris Match « Une mise en abîme savoureuse. » M le Magazine du Monde « On aime aussi l'idée que le roman écrit dans le cadre de la série se trouve publié aux éditions du Masque, prolongeant ainsi la fiction dans le monde réel. Encore un effet de double fond... » Femme Actuelle « Les Papillons noirs, est aussi une petite pépite qui vous embarque dans la peau de serials killers et qu'on ne peut plus lâcher. » Le Parisien « La fiction déborde la réalité. Une mise en abyme extraordinaire. C'est un sacrément bon livre avec des rebondissements, c'est captivant. Gabriel Katz raconte les combats des femmes. » Olivia de Lamberterie, Télématin « Écrit par Gabriel Katz (mais signé Mody, comme dans la série), ce thriller haletant est si bien ficelé qu'il peut être lu seul, ou en accompagnement des épisodes à streamer d'urgence sur arte. » Clementine Goldszal, Elle « Une mise en abyme déroutante que l'on doit à l'écrivain Gabriel Katz, un tourbillon vertigineux de suspense et d'action. » Télé 7 Jours « Si vous avez manqué la série diffusée sur Arte (portée par Niels Arestrup et Nicolas Duvauchelle) plongez-vous dans le roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti héros torturés. Ces papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.» Ici Paris -
L'homme au complet marron
Agatha Christie
- Les Éditions du Masque
- Grand Format Christie
- 29 Janvier 1997
- 9782702478578
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Et nous, au bord du monde
Nathalie Sauvagnac
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 4 Mai 2022
- 9782702449899
Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu'au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi marginaux qu'elle. Sans demander et presque sans y penser, Nadine investit les lieux. Devient la troisième ourse. Là, à l'ombre des Vignes, elle trouve une existence simple, rustique. Et plus qu'un point de chute, un endroit où oublier et tenter de vivre. Mais quand le monde pénètre par effraction dans ce paradis perdu, les souvenirs reviennent, l'enfer commence.
Par la justesse de ses mots, Nathalie Sauvagnac réussit la prouesse de raconter la violence des hommes sans pour autant oublier la lumière des invisibles et des fracturés, ceux qui cherchent leur place, fût-elle au bord du monde.
« L'écriture est humble, populaire et flamboyante - beauté déchirante. » Mediapart « La fin surprend, bouscule et l'on sort de ce livre plutôt désarçonné car ce roman très noir est traversé de lumière emporté par une langue d'une grande vivacité, puissamment imagée, piquée d'inventions langagières. Nathalie Sauvagnac regarde ses personnages de paumés avec une singulière empathie, fait surgir leurs humanités, leurs fulgurances, leurs désarrois, leurs faiblesses sans jamais les juger. » France Inter « Nathalie Sauvagnac possède un vrai talent pour marier poésie et noirceur, désespoir et lumière, à travers des personnages plus vrais que nature, fracassés mais profondément humains. » S le magazine « Le rythme s'accélère en un crescendo aussi vibrant que glaçant. Et nous, au bord du monde est un roman noir qui libère de bien des maux. » Hubert Artus, Lire « Ce beau roman, à la première personne, adopte un seul point de vue : celui d'une invisible qui ne demande qu'à s'écarter de la route principale. Pas question d'espérer une fin heureuse mais elle sera surprenante, comme l'écriture de cette romancière qui vient du théâtre et bouscule son lecteur en l'emmenant bien loin d'un paradis perdu. » Christine Ferniot, Télérama' « Nathalie Sauvagnac manie toujours la plume avec autant de singularité que d'inspiration pour évoquer le sort «des bancals, des pas solides », « les qu'on voudrait qu'ils n'existent pas ». Grâce à elle, ils existent en majesté. » Delphine Peras, L'Express -
Comment j'ai tué ma famille
Bella Mackie
- Les Éditions du Masque
- Grands Formats
- 16 Mars 2022
- 9782702449974
1. Tuer ma famille 2. Réclamer leur héritage 3. M'en sortir 4. Adopter un chien Telle est la liste des priorités de Grace Bernard, anglaise, vingt-huit ans, des Louboutin aux pieds. Sauf que, en ce moment et à son grand regret, elle arbore plutôt l'uniforme terne et plastique de la prison de Limehouse. Comme quoi, planifier l'assassinat de chacun des membres de sa famille dès le tendre âge de treize ans n'est pas toujours gage de réussite. Et franchement, se voir condamner pour un meurtre que l'on n'a pas commis lorsqu'on en a mené à bien six autres, cela manque un peu de panache. Mais pas question pour Grace de se coltiner sa pénible compagne de cellule jusqu'à la fin des temps : elle compte bien l'emporter en appel et, d'ici là, quelle meilleure manière de s'occuper que de coucher son histoire sur le papier ? Même si, bien sûr, personne ne la lira. Rappelez-vous les points 2 à 4.
Avec ce premier thriller pétri d'humour noir, Bella Mackie dresse le portrait d'une génération luttant, à sa manière, contre les injustices qui lui sont faites. Un récit jubilatoire, et surtout, une lecture inoubliable.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Marie Chivot-Buhler « Un thriller jubilatoire plein d'humour noir sur une génération qui lutte contre les injustices qui lui sont faites. » France Dimanche