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Fayard
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Debout, partisans !
Claude Angeli, Paul Gillet
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Grands documents contemporains
- 5 Avril 2019
- 9782706211645
Ce livre raconte l'aventure de femmes et d'hommes communistes, du mois de mai 1940 qui connut la défaite de la France, jusqu'au printemps 1942, où les Francs-tireurs et Partisans trouvent leur nom. Un livre témoin en hommage à leur courage et à leur sacrifice.
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Le choix
Jean Noli
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Grands documents contemporains
- 4 Mars 2019
- 9782706211751
Une nation vaincue et terrassée qui possède toujours une Marine intacte, organisée et redoutable : telle est la situation paradoxale de la France au lendemain de l'armistice du 24 juin 1940. Du coup, la Flotte française devient un enjeu capital. Pour les Britanniques, assiégés dans leur île, les navires français représentent une chance de survie. Pour les Allemands qui déferlent, les escadres françaises sont le moyen inespéré de maîtriser l'invincible Home Fleet. Alors, attaqués ou capturés par l'allié de la veille, menacés par l'ennemi vainqueur, les marins de France vont vivre la période la plus tragique et cruelle de leur histoire. Pour eux, l'heure du choix a sonné. Doivent-ils rester fidèles à l'amiral Darlan, le chef incontesté qui a promis à Churchill et à Hitler que ses bâtiments de guerre ne tomberaient jamais entre les mains des Allemands ou des Anglais ? Doivent-ils rejoindre le général de Gaulle, cet officier inconnu qui proclame, à Londres, la nécessité de poursuivre la lutte ? En ces journées de souffrance et de gloire, ce choix était un déchirement. Les uns, à bord des escadres de Vichy, respectueux de la discipline et de la hiérarchie, révoltés par l'agression anglaise de Mers-el Kébir, restent fidèles, même à contre-coeur, au gouvernement Pétain. En un combat désespéré, ils ouvriront le feu sur les forces alliées et gaullistes qui viennent prendre pied en Afrique. Les autres, missionnaires de la croix de Lorraine, embarqués sur une poignée de corvettes et de sous-marins, se lancent, aux côtés des Anglais, dans une lutte implacable contre la Kriegsmarine, à un moment où les loups de l'amiral Doenitz sèment la terreur dans les convois et « font trembler l'Océan ». Ce sont les batailles des uns et des autres, leurs cas de conscience, les douloureux combats fratricides, les péripéties qui aboutiront à la réconciliation et à la participation, côte à côte, à la victoire que Jean Noli retrace - sans passion politique - à partir de témoignage des officiers et des matelots des deux camps. Riche en étonnantes révélations sur un sujet que personne n'avait abordé jusqu'à ce jour, Le Choix est un grand livre de guerre, la fresque poignante d'un temps où les grands déchirements politiques et les sanglants affrontements militaires rendaient la mer doublement cruelle.
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Les loups de l'amiral
Jean Noli
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Grands documents contemporains
- 4 Mars 2019
- 9782706212031
Jean Noli a retrouvé les survivants des Loups Gris. Ce sont les témoignages des commandants de bord et des marins qui ont permis à l'auteur de reconstituer les récits des combats acharnés que les U-Boot et les flottes Alliées se sont livrés pendant la Bataille de l'Atlantique. Ce fut une bataille impitoyable. Ce sont les combats, l'héroïsme, les prouesses techniques, les victoires et les sacrifices de ces marins - en dehors de tout fanatisme politique unis à leur Chef par une identique passion de la mer - que retrace Les Loups de l'Amiral.
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La révolte des Justes : les Juifs contre Hitler, 1933-1945
Lucien Steinberg
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Grands documents contemporains
- 5 Avril 2019
- 9782706218613
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les origines de la guerre d'Algérie
Robert Aron
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Textes et documents contemporains
- 22 Juillet 2019
- 9791037627322
Un dossier davantage qu'un livre au sens ordinaire du mot. Un recueil de faits, de documents, classés certes ou "montés" comme on dit au cinéma, pour les rendre démonstratifs, mais présentés cependant dans leur simple réalité, dans leur matérialité. Les auteurs de cet ouvrage interviennent le moins possible : quand il le faut, un texte de raccord, un titre ou bien un sous-titre témoignent de leur présence. Mais la matière première de l'histoire, c'est-à-dire les documents, les citations de témoins, les statistiques sont présentés sans rien qui les déforme, sans rien non plus qui leur impose une interprétation personnelle.
Après un drame qui, depuis sept ans, s'est nourri d'illusions sanglantes et de phantasmes douloureux, c'est peut-être aider un peu à rapprocher l'heure de la vérité que de se borner aux faits, de s'en tenir au "dossier" et de permettre à quiconque conserve encore un peu de bonne foi et un peu de lucidité de se faire une opinion en toute objectivité. -
Manifeste pour une droite décomplexée
Jean-françois Copé
- Fayard
- Documents
- 3 Octobre 2012
- 9782213675602
La défaite de Nicolas Sarkozy ouvre une nouvelle ère politique. Pour la première fois, la gauche détient presque tous les pouvoirs. Dans cette situation inédite, que va devenir la droite ? Est-elle condamnée à la division et à l'échec ? Comment peut-elle se reconstruire alors que le Front national est en embuscade ? C'est l'enjeu du congrès de l'UMP qui doit désigner le prochain leader de l'opposition. Au-delà du sort de la droite et du centre, c'est la tournure du quinquennat qui se joue avec cette élection : qui sera l'opposant numéro 1 de François Hollande ?
Candidat à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé ne laisse personne indifférent... et pourtant on le connaît très mal. Décidé à briser une image parfois caricaturale, il se livre sans détour, révélant la flamme qui l'anime. Dans un manifeste percutant, il dessine sa vision d'une droite républicaine, moderne et décomplexée. Il apporte sa part de vérité sur toutes les questions taboues que se posent les militants de l'UMP : le bilan du sarkozysme, la « guerre des chefs » à droite, la peur du déclin, l'argent et les « riches », l'immigration, l'extrême droite, la laïcité et le communautarisme, les questions de société, les rapports avec les médias et la domination culturelle de la gauche, les recettes pour regagner des territoires difficiles...
Première pierre de la reconquête à droite, ce livre passionnera ceux qui aiment la politique et qui veulent préparer le recours face à la gauche. -
Libération, 1973-1981 ; un moment d'ivresse
Alain Dugrand
- Fayard
- Documents
- 11 Septembre 2013
- 9782213676807
p align="justify">Récusant la publicité, dépourvu du soutien de tout parti, sans hiérarchie, salaire égal pour tous, Libération naît de l'ivresse de ses deux créateurs, Jean-Claude Vernier et Jean-René Huleu, en avril 1973. Il y a exactement quarante ans. En une, un appel : "Peuple, prends la parole et garde-la !". Il est signé, entre autres, par Foucault, Chevènement, Gainsbourg, Sollers, Moustaki et Sartre...
Au prix de 0,50 F., la "feuille de choux" maoïste convaincra 40.000 lecteurs quotidiens six ans plus tard. Feuilleter les premiers Libé, c'est retrouver les exaspérations et l'utopie de Mai 68, les présidents Pompidou et Giscard, Maurice Druon de l'Académie, Georges Marchais et Michel Debré coiffé d'un entonnoir. Bernard Blier y confie son goût pour Molière, Marin Karmitz y raille les "petits-bourgeois de la Nouvelle Vague récupérés par le système" ; Jean-Luc Hennig y ferraille avec la censure pour s'opposer à la classification X des films pornos L'Arrière-train sifflera trois fois ou La Java des pompiers.
Comptant parmi les 14 fondateurs de la SARL Libération en 1974, Alain Dugrand ne livre pas ici une biographie nostalgique, et encore moins un essai sociopolitique, mais un hommage à une culture "désirante" et antiautoritaire, et la drolatique histoire d'un quotidien qui affichait autrefois une fameuse pensée de Mao : "On a toujours raison de se révolter."
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1993-2013. Vingt ans après la disparition de Léo Ferré, on réalise que ce créateur hors norme, devenu une idole pour certains enfants de mai 68, était bien plus qu'un auteur-compositeur. Par l'originalité de son écriture et la diversité de son inspiration libertaire brocardant les aliénations et les impostures, l'artiste sans Dieu ni maître fut très souvent divin et magistral. Son oeuvre largement autobiographique qui met en résonance sa vie et ses chansons fait de lui un poète à part entière dans la lignée de ceux qu'il mit merveilleusement en musique : Apollinaire, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud sans oublier son ami Louis Aragon. Mélodiste d'instinct, Ferré fut capable d'inventer des symphonies ou des opéras et de se balader avec la même élégance dans les rythmes de son temps, du tango à la pop music. Bref, Léo Ferré est un monument. Pour le visiter, ce dictionnaire ouvre des chemins de traverse qui conviennent particulièrement au sujet, frondeur et rebelle. Il aborde le personnage de biais plutôt que frontalement, par les détails insolites plutôt qu'avec la révérence forcée qu'impose la gloire. On peut l'ouvrir à n'importe quelle page, sauter de l'une à l'autre au gré des renvois, s'arrêter, reprendre. L'ordre alphabétique y cache les doux désordres du coeur. Ainsi en butinant dans cette petite encyclopédie, aux allures de trousseau de clefs ou de puzzle, on devrait s'approcher de la vérité ou plutôt des vérités de Ferré et sentir résonner les vibrations et les colères de "l'Epique époque" et de "la Vie moderne" dont il fut le témoin vigilant, moins engagé qu'enragé, et le chantre visionnaire.
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Depuis qu'elle a pris possession de la basse geôle du Châtelet en 1734, la « Morgue », pour des raisons de salubrité, a pas mal migré dans le centre de Paris, avant de s'établir définitivement en 1923 sur le quai de la Râpée. A son appellation populaire, Dominique Lecomte préfère celle de « Maison du mort », car une de ses préoccupations majeures, qui constitue le thème principal de ce livre, est la relation des vivants et des morts, plus spécifiquement celle des vivants confrontés à une mort subite et/ou violente. Femme d'exception, experte en médecine légale appelée à travailler sur les cas les plus horribles ou difficiles (charniers de guerres civiles, crashes, corps mutilés ou découpés, meurtres d'enfants etc.), Dominique Lecomte s'attache, dans sa pratique, à humaniser cette douleur surhumaine : l'arrachement, la disparition physique, définitive. Elle illustre son propos de très nombreux exemples puisés dans son expérience quotidienne, et passe en revue les thèmes suivants : la mort brutale, la mort criminelle, les enfants face à la mort d'un parent, les suicides, la « dernière visite », le cas des indigents et celui des isolés, la mort au sein des familles « recomposées », les accidents fatals, etc. L'ouvrage se clôt sur quatre chapitres plus généraux consacrés à une réflexion philosophique sur l'homme et la mort, aux rapports entre mort et Justice, aux cas dramatiques où il y a absence de corps (les « disparus »), enfin à un historique succinct de la « Maison du mort » depuis ses origines qui se perdent, semble-t-il, dans la nuit des temps.
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Qui, sous la signature de Miromesnil - nom d'une rue menant à l'Élysée ou en partant, c'est selon -, usurpe ici la voix de son maître ? Quel conseiller connu ou occulte ? Quel ancien de Normale sup, quelle romancière à succès, quel éditorialiste, quel académicien, quel ex-ministre ? À moins qu'une nouvelle candidature à la présidence de l'UMP et aux échéances suivantes ne se dessine à travers ces pages qui en encoléreront certains autant qu'elles en réjouiront d'autres ?
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Repenser l'économie ; l'économie bottom-up
Olivier Pastré
- Fayard
- Documents
- 27 Février 2013
- 9782213676104
La politique économique, de droite comme de gauche, a perdu toute efficacité car elle s'appuie sur une philosophie « top-down », du haut vers le bas, du macro au micro, du global au local. C'est l'héritage du keynésianisme que même les politiques libéraux (y compris Sarkozy) ont appliqué aveuglement. Cela a fonctionné pendant les Trente Glorieuses et jusqu'au début des années 1990. La mondialisation a tellement complexifié le monde économique que cela ne marche plus aujourd'hui. Il faut changer de paradigme et adopter une approche « bottom up », du bas vers le haut, du micro vers le macro, sans pour autant céder au chant des sirènes de l'autogestion et de la « démocratie participative ».
Un tel renversement de perspective oblige à repenser complètement la politique économique et tout particulièrement le rôle des corps intermédiaires (syndicats, ONG, régions...). Il ouvre la voie à de nouvelles réformes, conçues de manière démocratique et donc assurées d'être mises en oeuvre. Grâce à cette démarche, révolutionnaire mais parfaitement réaliste, la sortie de crise est désormais possible. -
Alan Turing ; l'homme qui a croqué la pomme
Laurent Lemire
- Fayard
- Documents
- 27 Septembre 2012
- 9782213675800
Pomme croquée et arc-en-ciel du drapeau gay, le célèbre constructeur d'ordinateurs Apple rend un hommage crypté au mathématicien Alan Turing, qui fut l'un des plus grands esprits du XXe siècle. Jeune étudiant à Cambridge dans les années 1930, Turing se distingue en publiant des travaux théoriques qui posent les fondations des recherches en intelligence artificielle. Il côtoie alors les plus grands mathématiciens de l'entre-deux-guerres. En 1936, à Princeton, aux États-Unis, il a l'idée de concevoir un ordinateur. La Seconde Guerre mondiale lui permet d'appliquer ses théories. Engagé par les services secrets britanniques, Turing parvient à percer le secret de la machine « Enigma », qui permettait aux nazis de coder leurs messages, et contribue ainsi à la victoire des Alliés.
Mais ce héros discret sera contraint de demeurer dans l'ombre. Condamné d'abord au secret pour ses recherches, Alan Turing le sera ensuite pour son homosexualité, dans une Grande-Bretagne de l'après-guerre où l'homosexualité est un crime - Oscar Wilde en avait fait les frais cinquante ans plus tôt. Désormais écarté de tous les grands projets scientifiques, Turing est effectivement condamné en 1952 à la castration chimique. Ne supportant pas les effets des traitements hormonaux, il met fin à ses jours : le soir du 7 juin 1954, cet étrange surdoué, inconditionnel du Blanche Neige de Walt Disney, croque dans une pomme imprégnée de cyanure.
À partir de d'archives conservées à Cambridge et d'enquêtes dans les milieux de l'informatique, Laurent Lemire conte l'histoire stupéfiante d'un génie victime de la cruauté et de l'intolérance de son temps. -
Attention, livre infréquentable ! Un cours de mauvaise éducation. Mais pourquoi ? Pour apprendre aux petits nenfants à faire tout ce qu'il ne faut pas : mentir, fouiller, espionner, voler, violer...
En 24 leçons pédagogiques, ludiques et illustrées, « Bueno le clown » propose aux petits de 8 à 13 ans un parcours allant de la simple désobéissance à l'aboutissement de toute carrière enfantine réussie, le parricide. De 8 à 13 ans parce qu'avant, ils sont trop petits, et qu'après, ils sont passibles du Code pénal.
Entre les deux, les petits nenfants rois jouissent, dans notre société pédagogisée et psychologisée, d'une liberté totale. Une liberté qu'ils ne retrouveront plus jamais. Mais, si tout est permis aux enfants, ils l'ignorent ! Quelle intolérable hypocrisie ! Alors, poussons notre logique jusqu'au bout et donnons-leur les moyens de vraiment jouir de l'incroyable liberté qui leur est octroyée.
Telle est l'ambition du présent pamphlet qui, en aidant nos bambins à devenir de parfaites ordures, s'affranchit lui-même de toute limite. Pour des raisons évidentes, ce livre est donc interdit aux moins de 13 ans. -
Le don, le volontariat, les fondations, la philanthropie sont au coeur de la société américaine : 90% des Américains participent, en donnant du temps ou de l'argent, à une activité dite « non lucrative » pour soutenir les écoles, les universités, les arts, la nature, l'action humanitaire, les églises... Ce troisième secteur, ni capitaliste ni socialiste, représente 10% de l'économie américaine et emploie 10% des Américains !
Curieusement, le sujet est peu connu, peu décrit : il n'existe aucun livre qui en donne une vision d'ensemble. Le Coeur américain propose cette vision sous la forme d'une enquête menée dans tous les États-Unis auprès de ceux qui donnent et de ceux qui reçoivent. Ce voyage est accidenté : bien des fondations sont inefficaces ou relèvent du spectacle. Certaines Églises font oeuvre utile, d'autres non. Quelques fondations, dites think tanks, jouent un rôle politique déterminant. D'autres défendent bruyamment des causes qui divisent (drogue, armes), si bien que les minorités actives se révèlent souvent plus influentes que la majorité silencieuse. C'est la philanthropie qui vient réparer la société américaine, fragmentée par la violence, les conflits ethniques et la faiblesse des protections sociales collectives. Observer aujourd'hui ce troisième secteur permet de découvrir une face méconnue des États-Unis, mais aussi de la comparer à la France et à l'Europe : en Europe, où l'Etat providence est à bout de souffle, l'expérience américaine nous enseigne quelques approches innovantes pour promouvoir la solidarité, améliorer la vie des quartiers difficiles, l'éducation, voire créer de nouvelles formes de citoyenneté fondées sur la société civile plutôt que sur la dépendance envers l'État.Guy Sorman est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont La Solution libérale, Les Vrais Penseurs de notre temps, L'Année du Coq, Le Génie de l'Inde, Made in USA, L'Economie ne ment pas, parus aux Editions Fayard. -
Voilà un livre qui décoiffe ! Nous aimons sentir l'odeur du shampooing, nous écoutons le bruit des ciseaux ou de la tondeuse, nous nous laissons bercer ou amuser par les conversations, nous feuilletons des magazines, et nous sommes parfois surpris de voir notre visage en sortant d'un salon de coiffure. Mais, plus fondamentalement, pourquoi allons-nous chez le coiffeur ? Telle est la question simple que pose Michel Messu, qui travaille depuis de nombreuses années sur le corps. Et la réponse ne réside pas seulement dans le plaisir, la beauté ou la dimension pratique d'une coupe de cheveux. Derrière l'apparente simplicité de ces gestes quotidiens se cachent d'anciens rituels et une puissance symbolique qui expliquent en grande partie nos choix et la façon dont les grandes entreprises de cosmétiques construisent leur publicité pour mieux nous séduire. Alors, entrez dans ce livre comme dans un salon de coiffure. Vous en sortirez avec une nouvelle tête, et une meilleure compréhension de ce que coiffer veut dire.
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Vers l'an mil de notre ère, l'Europe et la Russie se trouvaient au même niveau de développement. Or, deux siècles et demi plus tard, surgissent les redoutables envahisseurs mongols. Dévastant une grande partie de l'Asie, ils ruinent également la Russie, alors centrée sur Kiev. Les options retenues ensuite par les tsars pour construire un nouvel Etat autour de Moscou -puissance militaire, tsarisme et féodalisme, « Idée russe » -étaient plus faites pour forger et défendre un empire que pour « rattraper » le retard pris entretemps sur l'Europe.
La Russie a gardé de ces avatars un profil économique et une culture politique qui ont souvent fait dire aux Occidentaux qu'elle n'était pas « normale ». Après le millénaire cruel qu'elle a vécu, n'est-elle pas plutôt « normalement différente » ? Georges Sokoloff, éminent spécialiste de l'histoire russe, est professeur émérite à l'Institut national des langues et civilisations orientales et conseiller au CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales). Il est l'auteur aux éditions Fayard de La Puissance pauvre, de Métamorphose de la Russie, de La Démesure russe, mille ans d'histoire et de Nos ancêtres, les nomades, l'épopée indo-européenne. -
Juge antiterroriste, réputé pour son franc-parler, son humour, son goût de la provocation vis-à-vis des pouvoirs en place, surtout lorsqu'ils s'appliquent à étouffer les « affaires », Gilbert Thiel, à quelques mois de la retraite, livre d'un bloc son expérience de magistrat, révélant par là les interconnexions entre les différents fronts sur lesquels il a dû lutter : le terrorisme (corse, islamiste, etc.), le trafic de drogue et ses filières, le blanchiment d'argent sale, la corruption, la fraude fiscale, les conflits d'intérêts, etc. L'internationalisation de ces « fronts » l'amène à évoquer leurs ramifications sur divers pays : Amérique latine et Afrique de l'Ouest pour la drogue et la corruption, Suisse et paradis fiscaux pour le blanchiment, l'Ile de Beauté et la Côte pour le crime organisé, etc. Ecrit dans une langue drue, drôle, plus riche de vérités crues que d'euphémismes, ce document déploie l'ample panorama d'une criminalité omniprésente, brassant des chiffres d'affaires considérables, auprès de laquelle la menue délinquance, dont on parle tant, fait pâle figure : serait-ce que, dans l'opinion comme pour les responsables politiques, la corruption indispose moins que l'insécurité ?
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AfricaFrance ; quand les dirigeants africains deviennent les maîtres du jeu
Antoine Glaser
- Fayard
- Documents
- 12 Février 2014
- 9782213676890
Et si l'Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années 1960, l'ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré africain. Un leurre qui plaît aux pays des masques : le chef doit être invisible !
À l'issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde entier trépigne dans leur salle d'attente. Pour la France, fini le temps du pétrole et de l'uranium à des prix « politiques », des marchés protégés pour une poignée d'entrepreneurs qui figurent dans le « top 50 » des grandes fortunes de l'Hexagone. Les interventions militaro-humanitaires, comme au Mali ou en Centrafrique, et les déclarations d'amitié de l'Élysée n'y changent rien. Habiles à se présenter en « victimes » de la Françafrique, les dirigeants africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis clos leurs exigences à leurs interlocuteurs officiels. Et ce n'est pas sans condescendance qu'ils traitent leurs anciens parrains tricolores.
L'Ivoirien Alassane Ouattara, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Condé, le Gabonais Ali Bongo : en une dizaine de chapitres enlevés fourmillant d'anecdotes et de révélations, ce livre raconte comment l'Afrique a pris la main à Paris.
Adieu Françafrique, bonjour AfricaFrance. Qui paie commande !Antoine Glaser a été pendant trente ans le directeur de La Lettre du continent, une publication de référence sur l'Afrique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Comment la France a perdu l'Afrique (Calmann-Lévy, 2005) et Sarko en Afrique (Plon, 2008), tous deux coécrits avec Stephen Smith. -
Le rêve brisé des working girls ; comment éviter les pièges
Claire Léost
- Fayard
- Documents
- 6 Mars 2013
- 9782213676081
Depuis près de trente ans, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être diplômées de l'enseignement supérieur et s'imposent dans toutes les grandes écoles. Logiquement, elles devraient accéder aux plus hauts postes dans les entreprises. Pourtant, en 2012, l'écart de salaire entre hommes et femmes, à poste équivalent, est toujours de 30% chez les cadres supérieurs et il n'y a que 7% de femmes dans les comités de direction.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi cette génération, qui avait plus d'atouts que les garçons à l'école, plus de diplômes et donc plus de chances sur la ligne de départ, a-t-elle échoué à faire évoluer les statistiques ? Existe-t-il des moyens d'échapper à ce qui ressemble à une fatalité ?
Maternité, temps de travail, choix du conjoint, réseaux professionnels de femmes, travail à la maison, tous les sujets majeurs sont traités d'une plume nerveuse et sans concession.
A travers le parcours de dix jeunes femmes issues d'HEC, ce livre apporte un éclairage sur les principaux pièges, visibles ou invisibles, qui attendent les femmes diplômées tout au long de leur carrière. Il donne des pistes pour les déjouer et permettre aux femmes de prendre toute leur place, au côté des hommes et pas en dessous. -
Histoire politique du clergé chiite, XVIII-XXIe siècle
Pierre-Jean Luizard
- Fayard
- Documents
- 26 Mars 2014
- 9782213682686
Contrairement à une idée reçue selon laquelle il n'y a pas de clergé en islam, le chiisme connaît depuis deux siècles un processus de cléricalisation rapide et sans limite. Parallèlement à leur organisation, les dirigeants religieux chiites font également preuve d'une implication croissante dans les affaires politiques.
Comment fonctionne cette institution, la marja'iyya, sorte de Vatican collégial pour les chiites du monde entier ? Pierre-Jean Luizard nous offre un éclairage historique sur une instance méconnue, mais extrêmement influente. Sa lutte contre l'expansionnisme européen et le colonialisme tout au long du XIXe et du XXe siècle, son opposition à la fondation d'un État-nation arabe en Irak sous mandat britannique, le soutien à Mosaddegh, la révolution islamique en Iran, l'essor du Hezbollah au Liban, les mouvements d'opposition à Bahreïn et dans le Golfe, enfin la reconstruction, sous patronage américain, d'un État irakien dominé par les partis religieux chiites sont autant d'exemples du rôle majeur que cette direction religieuse entend jouer dans le champ du politique.
Alors que les chiites sont souvent présents dans l'actualité, notamment en raison des conflits qui les opposent aux sunnites, leur clergé est encore appelé à se transformer pour faire face aux défis du XXIe siècle, en particulier à la sécularisation rapide des sociétés.Spécialiste de l'islam contemporain au Moyen-Orient, Pierre-Jean Luizard est chercheur au CNRS. Il a notamment publié La Formation de l'Irak contemporain (CNRS Éditions, 2002), La Question irakienne (Fayard, 2002 ; nouv. éd. 2004), Laïcités autoritaires en terre d'Islam (Fayard, 2008) et Comment est né l'Irak moderne (CNRS Éditions, 2009). -
Le vrai Gilbert Collard ; mission : « casse-couilles démocratique »
Frédéric-joël Guilledoux, Laurent d' Ancona
- Fayard
- Documents
- 11 Septembre 2013
- 9782213676166
Passé par le PS puis l'extrême gauche pour atterrir, via les centristes, dans le giron de Marine Le Pen, Gilbert Collard est un curieux personnage. Militant antiraciste dans les années 1980, brièvement trotskiste, il est, depuis 2012, l'un des trois élus d'extrême droite à siéger à l'Assemblée nationale, où il a décidé de jouer le « casse-couilles démocratique », selon ses propres termes. Dans la famille Le Pen, il se dit le « grand frère » de Marine, couve Marion Maréchal d'un regard protecteur et se dispute avec Jean-Marie. Le célèbre avocat marseillais, qui s'est illustré dans des procès retentissants (Ranucci, la tuerie d'Auriol, la profanation du cimetière de Carpentras, l'affaire VA-OM qui l'a vu affronter Bernard Tapie, Richard Virenque), s'oppose aujourd'hui au mariage pour tous, vote les lois selon une ligne politique qui n'appartient qu'à lui et s'invite dans les médias pour les commenter. Fondée sur des documents confidentiels et des témoignages inédits, cette enquête révèle un Gilbert Collard artisan d'un rapprochement entre le FN et l'UMP en vue des élections municipales de 2014, partisan d'une extrême droite décomplexée, mais, surtout, défenseur d'une seule cause : la sienne. À travers ce portrait fascinant et inattendu, les auteurs dépeignent sans pitié le désarroi actuel d'une droite en perte de repères. Frédéric-Joël Guilledoux et Laurent D'Ancona sont journalistes. Ils ont notamment collaboré à La Provence, Marseille l'hebdo, Radio France ou Géo.
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Comment deux femmes aussi différentes sont-elles parvenues à l'avant-scène d'un théâtre dirigé par des hommes ? Nathalie Kosciusko-Morizet, la « hussarde » d'origine polonaise, s'est révélée aux côtés de Nicolas Sarkozy ; Anne Hidalgo, la discrète fille d'immigrés espagnols, s'est épanouie dans l'ombre de Bertrand Delanoë. Elles tiennent désormais les premiers rôles. Toutes deux se veulent des femmes indépendantes, dégagées des tutelles machistes ou paternalistes. Malgré leur apparente fragilité, Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo sont aussi ambitieuses l'une que l'autre. Tout les oppose pourtant : leur enfance, leur histoire, leurs blessures, leur carrière, leur méthode, leur tempérament et même leur look. Quelle est la plus solide face à la brutalité du monde politique ? Quelle est la plus rusée face aux crocs-en-jambe machistes ? Ce livre-reportage dresse le portrait de ces nouvelles héroïnes politiques, de leurs conjoints discrets mais engagés, de leurs rivaux parfois phallocrates et de leurs rivales très féminines. Il fait le récit d'une épopée inédite, riche d'enseignements sur le combat de femmes dans un jeu organisé par les hommes. Cette bataille capitale, dans la capitale, constitue deux remarquables paris de femmes.Chef du service politique de France-Info, Marie Eve Malouines est notamment co-auteur du livre La Madone et le Culbuto ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande (Fayard) ainsi que de Nicolas Sarkozy, le pouvoir et la peur (Stock) et de François Hollande ou la force du gentil (Lattès).
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Le Front national est-il en passe d'accéder au statut de « grand parti » ?
Après avoir prospéré pendant près de trente ans sur les désillusions, les rejets et les inquiétudes, il aspire aujourd'hui à sortir de cette enclave. Le moment est propice : plus que jamais, la crise économique et sociale accentue le discrédit qui touche les deux grandes forces de gouvernement autour desquelles s'organisent les alternances depuis des décennies. Pascal Perrineau propose une analyse de la stratégie du FN depuis sa création et de son évolution sur la longue durée. Décryptant les ressorts de sa dynamique actuelle, il montre comment l'appropriation des thèmes de la République et de la laïcité, le renouveau générationnel en son sein ou encore l'effort de « respectabilisation » lui confèrent une influence électorale croissante. Soigneusement lissée, l'image de son leader, Marine Le Pen, ne cesse de s'améliorer, et nombre d'idées véhiculées par le parti attirent une audience de plus en plus large.
Alors, la France va-t-elle au Front ? Quels que soient les scénarios pour l'avenir, le FN est désormais une force avec laquelle le pays doit compter. Avec une certitude : la grande échéance présidentielle de 2017 rebattra les cartes du pouvoir.Professeur des universités à Sciences Po et directeur, jusqu'en 2013, du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), Pascal Perrineau est l'un des meilleurs analystes de la vie politique française, du vote, et particulièrement de l'extrême droite. Il est notamment l'auteur du Symptôme Le Pen (Fayard, 1997) et du Choix de Marianne (Fayard, 2012). -
La révolution tunisienne aux premiers jours de l'année 2011 a levé un vent de liberté et d'espoir sur tous les pays arabes et a marqué le début du « printemps arabe ». Fin du règne despotique et mafieux de Ben Ali, tenue d'élections libres, instauration de la liberté d'expression : la démocratie semblait en route de l'autre côté de la Méditerranée. Mais deux ans plus tard, le rêve démocratique tunisien a été confisqué. La victoire du parti islamiste Ennahda à l'automne 2011 a marqué un coup d'arrêt à la démocratisation du pays et aujourd'hui, l'islamisation du pays est en marche, portant atteinte au développement économique et social du pays, mais, plus grave, aux libertés individuelles et notamment à celle des femmes. Lotfi Maktouf explique pourquoi les islamistes, seule force d'opposition structurée, implantée localement et soutenue par les pays du golfe, ont gagné les élections, il révèle leur véritable agenda et les graves menaces qu'ils font peser sur la Tunisie et propose des solutions pour que son pays retrouve la voie de la démocratie et du progrès.