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Fayard
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« C'est toujours à l'attention portée aux plus vulnérables que se reconnaîtra notre humanité. »
« Depuis des mois qui font maintenant des années, notre pays s'est à nouveau emparé de la question de la fin de vie, un débat jamais clos, parce que la vie et la mort sont des questions infinies, mais un débat qui est aussi une question politique. »
La liberté sans choix n'en est pas une. L'alternative entre une mort rapide et une mort après avoir souffert est un marché de dupes. Les soins palliatifs proposent une troisième voie : tout mettre en oeuvre pour soulager la souffrance. L'Etat ne s'y est pas trompé, qui depuis 1999 garantit par la loi leur accès à tous. Mais, un quart de siècle plus tard, une moitié seulement des patients qui en auraient besoin bénéficient d'un tel accompagnement, tandis que ressurgit le projet d'autoriser le suicide assisté et l'euthanasie. Pour bon nombre de soignants, c'est un choc immense. Et cela apparaîtra toujours comme une scandaleuse solution de facilité tant que cette troisième voie offerte par les soins palliatifs restera sous-developpée.
Claire Fourcade est médecin et présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs. Ce livre témoigne de sa pratique quotidienne auprès des patients et de sa participation aux débats autour de la loi sur la fin de vie, où les grandes questions philosophiques côtoient les petits calculs politiques, malheureusement le plus souvent dans l'ignorance totale des réalités du monde soignant. -
Humilitas : La naissance des hommes seuls
Nicolas Diat
- Fayard
- Choses Vues
- 23 Octobre 2024
- 9782213727363
« Quel sens y a-t-il à voyager aujourd'hui au sein des monastères coptes ? Ces lieux dont les premiers murs furent érigés au ive siècle sont l'héritage incessible d'Antoine, de Pacôme, de Macaire, des premiers ermites et de la longue tradition monastique égyptienne. »
« Chaque jour, les moines demandent à saint Antoine d'intercéder pour eux ; dans leurs larges habits noirs, ces hommes manifestent sans ostentation l'abandon contemplatif de réalités séculières. »
« Ils portent des coiffes - deux pièces de tissu assemblées par une couture - sur lesquelles sont brodées douze croix qui symbolisent les apôtres, une treizième faisant référence au Christ. »
« J'ai commencé mon "Grand Tour" copte par deux monastères près de la mer Rouge. Deir Mar Antonios est le lieu de la première onction. Chacun sait qu'il pérégrine sur une terre où la vie chrétienne aurait pu prendre un autre visage si Antoine n'avait pas fondé dans une grotte sa première communauté. Deir Mar Boulos, dans les montagnes, est plus aride. Dans ces murs jaune et or, les moines sont les héritiers de Paul l'Anachorète. »
« Mon premier privilège fut de passer les portes de Deir Abu Makar. Dans le monastère refondé par le père Matta el-Maskîne, j'ai dialogué avec son fils spirituel, le père Wadid. Je n'oublierai jamais cet homme courbé, plein de souvenirs lavés par la sagesse. Ses mots venaient du ciel. Ai-je un jour rencontré un homme qui savait si bien la valeur du silence ? »
Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est l'auteur d'un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI, L'homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014 ; Pluriel, 2018), d'Un temps pour mourir (Fayard, 2018 ; Pluriel, 2019 ; Prix du cardinal Lustiger, Grand Prix de l'Académie française), du Grand Bonheur (Fayard, 2020 ; Pluriel, 2022) et de Ce qui manque à un clochard (Robert Laffont, 2021 ; Pocket, 2023 ; Prix Georges Brassens). Il a coécrit, avec le cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien (Fayard, 2015 ; Pluriel, 2016), La Force du silence (Fayard, 2016 ; Pluriel, 2017 ; Prix Spiritualités du Centre méditerranéen de littérature) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard, 2019 ; Pluriel, 2020), ainsi que, avec le cardinal François Bustillo et Mgr Edgar Pena Parra, Le coeur ne se divise pas (Fayard, 2023 ; Pluriel, 2025). Ses livres, qui ont été des succès de librairie, ont reçu un accueil critique formidable et sont traduits dans de nombreux pays. -
La globalisation piteuse Tome 2 : Tu ne tueras point
Alain Bauer
- Fayard
- Choses Vues
- 24 Janvier 2024
- 9782213725956
Toulouse : un couple a été agressé place du Capitole. La jeune femme a été défigurée et son compagnon blessé.
Évreux : deux hommes lourdement armés ont criblé de balles une voiture, laissant deux morts et un blessé grave.
Cherbourg : un individu est parvenu à s'introduire chez une jeune femme seule, l'a frappée sur tout le corps, puis l'a violée de manière barbare plusieurs fois. Elle a dû être plongée dans le coma.
Lyon : une femme a été retrouvée morte dans le hall de son immeuble. Elle présentait des plaies sur le corps.
Marseille : un homme âgé de 27 ans a été tué dans un quartier du nord. Il s'agit du huitième mort par balles dans la deuxième ville de France en six mois, victime des luttes sanglantes pour le contrôle du
trafic de stupéfiants.
Nîmes : Fayed, un enfant de 10 ans, a perdu la vie, touché par balles lors d'une fusillade entre trafiquants de drogue dans le quartier populaire de Pissevin.
Crépol : Thomas, un adolescent de 16 ans, a été tué au couteau et plusieurs personnes ont été blessées lors d'un bal populaire.
Valenton : un adolescent a été poignardé à mort, alors qu'il voulait vendre un jogging. Au moment où il s'apprêtait à faire la transaction avec l'acheteur, le jeune homme s'est retrouvé face à un groupe de six personnes encagoulées, venues pour le voler.
...
« La violence se construit à partir de petits faits, réguliers, quotidiens, qui ne traumatisent que les victimes et n'intéressent pas les médias. Puis l'ordinaire de la violence produit soudain des faits divers qui, par leur intensité, choquent et mobilisent, réveillent ou terrorisent. Jusqu'à ce que l'extraordinaire devienne si fréquent qu'il se fasse ordinaire. » -
« J'aime le passé précisément pour ne pas être "passéiste" », écrivait Georges Bernanos. Soixante-quinze ans après la mort de l'écrivain, comme il est bon de relire ce prophète pour notre temps ! Ses intuitions peuvent nous aider à comprendre l'époque. À travers ses romans ou ses écrits de combat, l'écrivain montre les grandeurs et les décadences de notre monde.
Ce livre n'est pas une lamentation, bien au contraire. Il veut aider les hommes à ne pas être dépassés par les événements, à découvrir tout ce qu'il y a de beau et de grand, sans renier ce qui nous a construits et que nous avons aimé. Il ne s'agit pas du bilan de la vie d'un prêtre, ni d'un récit à la manière de Saint Augustin qui, dans les Confessions, raconte sa conversion. Non, il s'agit d'un regard sur le monde, plus précisément sur la société, la civilisation et l'Église. Point de jugement, mais des étonnements et des émerveillements.
À 70 ans, l'auteur a vécu les « trente glorieuses », Mai 68, l'incendie de Notre-Dame, la pandémie... Comme Jésus sur Jérusalem, il a pleuré sur l'Église qu'il aime, entachée par des scandales. Mais sa foi est fervente et il ne prend la plume que pour tenter de répondre à une question : comment retrouver l'espérance ?
Monseigneur Patrick Chauvet est théologien et curé de l'église de la Madeleine, après avoir été recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont il a supervisé la reconstruction. Il est l'auteur de nombreux ouvrages relatifs à la foi, à la religion ou au sacerdoce. Grand lecteur de Bernanos, il lui avait déjà consacré un précédent livre (Georges Bernanos, un prophète pour notre temps, Presses de la renaissance, 2020). -
Le coeur ne se divise pas
François Bustillo, Edgar Pena Parra, Nicolas Diat
- Fayard
- Choses Vues
- 13 Septembre 2023
- 9782213726014
Préface du Pape François Au Saint-Siège, Mgr Edgar Pena Parra est substitut de la Secrétairerie d'État. En Corse, Mgr François Bustillo est évêque d'Ajaccio. Il a été nommé cardinal par le pape François le 9 juillet 2023.
Le premier, nonce apostolique, né au Venezuela, a voyagé sur tous les continents pour représenter le pape. Le second, religieux franciscain conventuel, ancien supérieur du couvent de Lourdes, a vu le jour en Espagne.
Avant ces conversations, ils ne se connaissaient pas. Pourtant, malgré des vies souvent opposées, ils partagent une vision étonnamment proche de l'avenir de l'Église, de la foi et de son enseignement.
« La vie intérieure exige le silence. Si on vit à l'extérieur de soi-même, en recherche perpétuelle d'honneurs mondains, on court le risque de mener une vie superficielle et gestionnaire. Il arrive d'être assez facilement connecté techniquement au monde extérieur et, dans un mouvement paradoxal et déroutant, d'être complètement déconnecté de notre propre vie intérieure » Mgr François Bustillo.
« Les évêques sont les successeurs des apôtres. Le service que nous rendons à l'Église dépend de la prière et de l'amitié que nous avons avec le Seigneur. Le premier devoir de l'évêque, c'est de se nourrir de la prière. C'est sa raison d'être, comme pour tout chrétien. Voilà la source de tout ce que nous pouvons faire pour l'Église et pour le monde » Mgr Edgar Pena Parra.
Le coeur ne se divise pas est le premier tome d'une série d'entretiens menés par Nicolas Diat sur l'unité de l'Église. -