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Philippe Costamagna
-
Histoire d'oeils ; à la recherche des chefs-d'oeuvre
Philippe Costamagna
- Tallandier
- Texto
- 5 Septembre 2019
- 9791021037977
Voici un métier singulier, rare et secret. Ce sont des "oeils" (et non des yeux), comme dans la parfumerie il y a des nez.
Jusqu'à ce livre, il n'avait même pas de nom en français. C'est pourtant le métier de quelques dizaines de personnes dans le monde qui, grâce à un mystérieux mélange de savoir et de sensibilité, sont appelés à Washington comme à Tokyo pour reconnaître tel ou tel tableau. Est-il vrai ? Est-il faux ? Cette supposée croûte est-elle un Raphaël, et vice versa ?
Philippe Costamagna leur donne un nom et raconte, se raconte. Comment un jour il a attribué un Bronzino maintenant réputé un des chefs-d'oeuvre de l'art mondial. Comment il en est arrivé là, depuis son enfance dans un milieu fantaisiste et cultivé, en passant par des expériences de sensations qui vont d'une glace à la vanille spectaculaire à sa première visite d'une grande exposition. Ses prédécesseurs, ses coups de maître et ses erreurs aussi, dans un récit rempli d'anecdotesà rendre jaloux un enquêteur de polar.
La vie d'un aventurier à la recherchede chef-d'oeuvre.
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Bologne au siècle des Lumières : Art et science, entre réalité et théâtre
Collectif
- Silvana Editoriale
- 28 Août 2024
- 9788836658527
Le XVIIIe siècle bolonais s'ouvre avec la fondation de l'Istituto delle Scienze et de l'Accademia Clementina, nés de la volonté du général Luigi Ferdinando Marsili, avec le soutien d'intellectuels inspirés des Lumières. Tandis que l'Istituto delle Scienze, en phase avec les dernières avancées scientifiques européennes, se propose de rendre son prestige à la cité, siège de la plus ancienne université, l'Accademia Clementina vise à retrouver les fastes du siècle d'or de la peinture célébré par la Felsina pittrice de Carlo Cesare Malvasia (1678).
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, l'opposition entre les deux champions de la peinture, Donato Creti et Giuseppe Maria Crespi, est radicale et irréductible. Les recherches du premier aboutissent à un classicisme élégant et raffiné, alors que le second affiche au contraire un naturalisme agressif et prosaïque aux accents ironiques, d'un caractère presque populaire. Dans le même temps, une peinture légère opère la mutation de la solide tradition du XVIIIe siècle vers le rocaille. Tandis que les sculpteurs et modeleurs, à partir de l'exemple de Giuseppe Maria Mazza, donnent à leurs figures un élégant mouvement tout en courbes et une grâce pleine de séduction.
Trompe-l'oeil, dilatations spatiales et illusions théâtrales allant jusqu'à l'invraisemblable rendent les scénographes bolonais célèbres dans les théâtres européens, grâce aux succès de la famille Bibiena. Dans la seconde moitié du siècle enfin, vont émerger les importantes personnalités des frères Ubaldo et Gaetano Gandolfi. Entre tradition classique et réalisme populaire, influences baroques et ferments néo-classiques, l'exposition reflète aussi la diversité de la commande et des pratiques : concours académiques où les artistes rivalisent dans les domaines du dessin et du bas-relief de terre cuite, préparations anatomiques où le modelage se met au service de la médecine, solennels tableaux d'autels, tableaux mythologiques pour les collections privées, portraits et autoportraits, scénographies grandioses pour le théâtre et les palais, mais aussi figures de crèches et scènes de la vie quotidienne.
Cet ouvrage a été écrit sous la ditrection de BACCHI Andrea, BENATI Daniele, COSTAMAGNA Philippe & MAZZA Angelo. -
Après le succès d'Histoires d'oeils, Philippe Costamagna applique sa science d'historien de l'art et du goût à quelqu'un que l'on n'aborde jamais sous cet angle : Napoléon. Dans ce premier livre sur la question, il aborde à la fois le Napoléon intime et le Napoléon public par ses goûts, tous ses goûts, et parfois ses dégoûts.
Quel était le goût de Napoléon en matière de mobilier ? De vêtements ? De littérature ? De théâtre ? De peinture ? De cuisine ? De femmes ? Parmi la quantité de détails et d'anecdotes sur le général, Premier consul, empereur des Français et exilé le plus célèbre du monde, on découvrira sa passion pour les rougets, mais aussi pour les vers de Corneille, qu'il se faisait réciter par des acteurs, pour la couleur mauve dont il a fait tapisser le palais de l'Elysée, ou encore pour le jeu de barres (une variante du chat-perché). Et chaque fois, en plus de ces goûts, sa décision bien à lui de vouloir les imposer à tous, parfois pour notre plus grand bien, comme quand il a peuplé Paris de fontaines.
Derrière la légende des canons et des conquêtes, des cavalcades et des codes, voici la vérité d'un homme qui s'est profondément révélé par ses choix esthétiques. Ce passionnant Goûts de Napoléon est un trésor d'anecdotes méconnues et une mine d'informations inattendues sur un des grands hommes de l'histoire de France.
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Voici un métier singulier, rare et secret. Jusqu'à ce livre, il n'avait même pas de nom en français. C'est le métier de quelques dizaines de personnes dans le monde, qui, grâce à un mystérieux mélange de savoir et de sensibilité, sont appelées à Washington comme à Tokyo pour reconnaître tel ou tel tableau. Est-il vrai ? Est-il faux ? Cette supposée « croûte » est-elle un Raphaël, et vice-versa ? Ce sont des « oeils » (et non des yeux), comme dans la parfumerie il y a des « nez ».
Philippe Costamagna leur donne leur nom et raconte, se raconte. Comment un jour il a attribué un Bronzino maintenant réputé un des chefs-d'oeuvre de l'art mondial ; comment il en est arrivé là, depuis son enfance dans un milieu fantaisiste et cultivé, en passant par des expériences de sensations qui vont d'une glace à la vanille spectaculaire à sa première visite d'une grande exposition. Ses prédécesseurs, ses coups de maître et ses erreurs aussi, dans un récit rempli d'anecdotes à rendre jaloux un enquêteur de polars. La vie d'un aventurier à la recherche des chefs-d'oeuvre.
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Pontormo - catalogue raisonne de l'oeuvre peint
Philippe Costamagna
- Gallimard
- 25 Octobre 1994
- 9782070150175
Au cours du XVIe siècle, de nombreuses tensions politiques et religieuses donnèrent naissance à des inquiétudes artistiques qui devaient se révéler dans la peinture sous la forme d'un style appelé au XIXe siècle «maniérisme». Parmi les peintres à l'origine de ce mouvement, Jacopo Carucci, dit Pontormo (1494-1556) , fut sûrement le plus emblématique. Très tôt présent à Florence, il se forme dans les ateliers des plus grands maîtres de la Renaissance. Largement influencé par les événements qui frappaient sa ville, il travailla indifféremment pour le compte des familles républicaines et des Médicis. Cosimo Ie? lui confia la réalisation des peintures à fresque pour la décoration du choeur de l'église de San Lorenzo à Florence (entre 1546 et 1556) , réponse florentine au Jugement dernier de la Sixtine. L'ensemble, laissé inachevé par Pontormo et terminé par Bronzino, fut considéré comme hérétique et détruit en 1738 dans l'indifférence générale. Une série de dessins préparatoires nous est toutefois parvenue, qui illustre la puissance de cette composition. L'ouvrage, constitué d'une monographie suivie du catalogue raisonné de l'oeuvre peint, nous permet de découvrir, à l'occasion du cinquième centenaire de sa naissance, cet artiste devenu désormais une figure légendaire.
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CARNETS D'ETUDES Tome 13 : le dessin à Florence à l'époque de Michel-Ange
Philippe Costamagna
- Ecole Nationale Superieure Des Beaux Arts
- Carnets D'etudes
- 9 Février 2009
- 9782840562948