Loin des stéréotypes, le rôle des femmes en piraterie ne s'est pas toujours limité au repos du guerrier ...
Barbe rousse, barbe noire et jambe de bois, oreille percée, gueule balafrée, telle est l'image populaire de la piraterie dans l'inconscient collectif. Mais la flibuste présente également un autre visage. Un visage féminin qui n'en est pas plus tendre. Loin des idées préconçues, ces écumeuses des mers y sont venues pour les mêmes raisons que les hommes : la cupidité ou la misère, la soif d'ailleurs ou la fuite d'un monde trop étroit pour leurs attentes.
Cartographie de ces aventurières de l'ombre, entre jupons blancs et drapeau noir - hardi moussaillonnes !
Marie-Ève Sténuit vous invite à faire la connaissance des héroïnes qui ont ouvert la voie de l'aventure aux femmes d'aujourd'hui. L'intrépide Jeanne Labrosse, première femme parachutiste en 1799, la combative Georgiana Leonard, embarquée clandestinement en 1862 sur un baleinier à l'équipage entièrement masculin, ou encore la merveilleuse Zazel, premier obus humain en 1877, sont quelques-unes des pionnières du risque que vous rencontrerez au fil des pages de ce livre...
L'erreur est humaine. La rouerie aussi. Il y a les rêves qui aveuglent et finissent par se briser sur les écueils impitoyables de la réalité, et la volonté de duper qui relève de l'escroquerie. Dans un cas, on peut déplorer un manque de rigueur intellectuelle, dans l'autre, la malhonnêteté qui anime certaines personnes, mais le plus souvent, le monde n'étant ni tout noir ni tout blanc, on trouve un peu des deux composantes dans les affaires de falsification. Ce sont les plus mémorables d'entre elles qui sont présentées dans ce livre, celles qui divisèrent les experts, alimentèrent la presse et suscitèrent de fameux scandales.
La guerre pour les hommes, l'amour pour les femmes ? Mars et Vénus ?... Eh bien non ! Les femmes ont toujours et partout été impliquées dans les conflits armés. Et pas seulement en tant que victimes, consolatrices ou espionnes.
Laissez-vous entraîner par ces combattantes héroïques injustement oubliées. Fu Hao, générale en chef de la dynastie Shang, Mathilde de Toscane et les héroïnes des croisades au Moyen Âge, les « conquistadoras » de Cortès au XVI e siècle, Hannah Snell dans les Royal Marines, Thérèse Figueur sous l'Empire, ou encore Nadejda Dourova, officier de cavalerie du tsar Alexandre I er , sont quelques-unes de ces guerrières qui démontrèrent que le courage, l'autorité et la vaillance ne sont pas une question de genre.
« Les femmes et les enfants d'abord ! » a-t-on coutume de dire. Un bel adage que les statistiques viennent allègrement contredire : les chiffres montrent même qu'en cas de naufrage, les femmes ont toujours constitué le groupe qui payait le plus lourd tribut à la mer ! Du XVIe au XIXe siècle, de l'Atlantique au Pacifique en passant par la Manche, la Méditerranée et l'océan Indien, découvrez les les aventures et mésaventures maritimes de ces figures féminines aux destinées tantôt heureuses tantôt tragiques.
Rideau sur l'univers.
Eve se retrouve dans un monde blanc, vide, où il ne reste plus qu'elle, sa douleur et ses souvenirs. Sans comprendre où elle se trouve ni si le futur existe encore, elle refuse de lâcher prise et, le coeur brisé, décide de survivre au néant. A sa disposition, un trousseau de clés, les clés de son Paradis, ou de son Enfer, qui vont lui permettre de se recréer un monde. Quelle solution miracle pourra faire sortir Eve de cet univers étrange ? Lorsque le monde n'est plus, quand tout s'est effondré, que reste-t-il pour survivre, sinon les souvenirs, et la force d'en rire ?
En haut : deux têtes, quatre bras, quatre poumons et deux coeurs dans un double thorax. En bas : un nombril, un pénis, deux testicules, deux jambes et. trois fesses. Un inventaire à la Prévert pour un corps facétieux. Ce sont les Frères Y.
Inspiré librement d'une histoire vraie, ce roman raconte, avec beaucoup d'humour et d'empathie, le destin d'une erreur génétique, la vie peu ordinaire d'un ypsiloïde ou, pour le dire plus simplement, des frères siamois Giuliano et Gian-Giuseppe, qui ont partagé le même corps durant toute leur existence. Vingt années d'exhibitions dont on sait presque tout, quarante ans de silence, de retraite et d'amour, dont on ne sait presque rien.
Nés dans le nord de l'Italie en 1877, ils ont été examinés et exhibés jusqu'à l'âge de vingt ans dans divers pays d'Europe et à travers les Etats-Unis, avant de s'installer, fortune faite, dans une villa près de Venise.
Porté par une écriture élégante et rigoureuse, le roman de Marie-Ève Sténuit évite tous les pièges du voyeurisme et nous rappelle que l'humain, si " monstrueux " soit-il, n'est pas seulement l'image que l'on a de lui.
La réédition de ce roman exceptionnel propose le texte original et un essai inédit : une enquête passionnante et abondamment illustrée sur la vie réelle des deux célèbres frères siamois du roman et de quelques-uns de leurs non moins fameux confrères du monde des " freaks ". Marie-Eve Sténuit, en nous racontant les destinées plus ou moins heureuses de ceux que l'on croise dans les Frères Y, nous communique ainsi un peu de sa fascination pour cet univers.
Après seize ans d'absence, Howard Lejeune, brillant archéologue, resurgit dans la vie de Margaux. Des lettres égarées ont jadis contrarié leur amour. Cette fois, Howard propose à Margaux de venir l'assister sur le chantier de fouilles qu'il dirige en Syrie. Margaux redécouvre Howard, sa foi dans la chronologie et, surtout, son grand défi intellectuel: élucider le mystère de la mort d'un célèbre roi du pays de Sumer.
Dans la chaleur et la poussière du Proche-Orient, entourée d'une équipe haute en couleur, Margaux se trouve confrontée à un dilemme qu'elle n'aurait jamais imaginé. Où se situent pour elle les limites de l'amour, de la morale et de la déontologie ?
Margaux peut-elle accepter de se sacrifier pour Howard, ce scientifique modèle qu'elle adule depuis l'université, qu'elle considère tel un miracle dans sa vie, pour le meilleur et... pour le pire ?
À travers cette aventurière malgré elle sur laquelle plane l'ombre d'un meurtre en Mésopotamie, Marie-Ève Sténuit trame une originale histoire de passion très contemporaine autour de la tombe d'un guerrier disparu il y a plus de quatre mille ans.
Bruxelles, une belle nuit de l'été 2003. A minuit, sept statues de bronze s'animent à l'appel de la statue du roi Albert Ier et allient leurs talents pour repousser un mystérieux envahisseur. Le bataillon des bronzes ne dispose que d'une seule et magique seconde pour sauver la ville de Bruxelles. Plus que jamais dans le Royaume, il est indispensable qu'au-delà des différences, l'union fasse la force... Ce conte urbain est une parabole pleine d'humour et de fantaisie sur la peur de l'inconnu et sur les vertus de la diversité et de la complémentarité. Clin d'oeil affectueux à l'histoire belge, il fait vivre sous nos yeux les figures du roi Albert de Thyl Ulenspiegel et Nele, de Manneken-Pis, d'Everard 't Serclaes, de Godefroid de Bouillon et de l'Homme de l'Atlantide, ainsi qu'un troupeau d'étranges mammifères...
Peuplé d'hidalgos, d'Indiens tatoués, bondé d'îles tropicales, de volcans, de naufrages et de mutineries, ce roman d'aventures et d'histoire raconte le fracassant échec d'une tentative de peuplement des îles Salomon, en 1595, par une expédition espagnole partie du Pérou pour traverser les étendues encore inconnues du Pacifique.
Dans cette quête effrénée d'une île mythique, les destins des membres d'équipage, des familles de colons et de quelques oeuvres d'art s'entrecroisent, soumis à l'orgueil sans limite, l'intransigeance et la volonté de fer d'une femme : Isabel Barreto, l'épouse d'Alvaro de Mendaña de Neira, le chef d'expédition, nommé gouverneur des îles Australes par le roi d'Espagne Philippe II.
Comme le précédent roman de Marie-Ève Sténuit, La Veuve du gouverneur est inspirée de faits réels et a fait l'objet d'un impressionnant travail de documentation et de recherche.