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Jim Harrison
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Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
"Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi." François Busnel, L'Express Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent -
Légendes d'automne est un recueil de trois novellas publié en 1981 dans une traduction de Serge Lenz. Ce livre compte avec Dalva parmi les plus gros succès de Jim Harrison. Brice Matthieussent, le traducteur de l'essentiel de son oeuvre, nous propose aujourd'hui une nouvelle traduction.
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Nouvelle parue dans le volume Chien Brin - L'Intégrale (Flammarion)
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La recherche de l'authentique
Jim Harrison
- J'ai Lu
- Litterature Etrangere
- 19 Octobre 2022
- 9782290377987
Le thème de «la recherche de l'authentique» résume à lui seul le projet littéraire commun à toute l'oeuvre de Jim Harrison.Dans ce recueil de textes écrits pour divers journaux et magazines au cours des cinquante dernières années avant son décès, l'auteur parle avec une verve inégalée du bonheur et de la fragilité d'exister. Sous sa plume acérée, éblouissante d'intelligence et d'humour, tout devient littérature.Qu'il tourne les pages de son enfance, évoque une mémorable partie de pêche, confesse son admiration pour Neruda, Steinbeck, Bukowski, ou sa crainte de voir les États-Unis transformés en «Disneyland fasciste», il livre un autoportrait saisissant et sans complaisance.
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Nouvelle extraite du recueil Les jeux de la nuit
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Cuites, amour et dynamite, un amateur de pêche mélancolique, un ancien du Viêt-Nam et une jeune femme aux jambes interminables traversent l'Amérique des années soixante, unis par une « mission » folle et héroïque : faire sauter un barrage du Grand Canyon. Mais l'équipée sauvage de cet improbable trio va bientôt tourner à la gueule de bois carabinée !
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Dans ce roman choral où s'entrecroisent les parcours de Dalva et de ses proches, Jim Harrison exorcise sa hantise de la mort et brasse l'histoire de l'Amérique, depuis les guerres indiennes jusqu'à nos jours. Derrière cette fresque truculente et nostalgique, La Route du retour témoigne de l'amour de Big Jim pour ce pays aux horizons aussi grands que ses mythes.
La Route du retour est un pur chef-d'oeuvre. Ambitieux, foudroyant.
Lire, Catherine Argand Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Brice Matthieussent -
Tous les lecteurs de Jim Harrison connaissent son appétit vorace pour la bonne chère, les meilleurs vins et autres plaisirs bien terrestres qui irriguent son oeuvre. Rassemblés pour la première fois en un seul volume, ces articles publiés au fil de sa carrière ne se contentent pas de célébrer les plaisirs de la table. Savoureux et féroce, Big Jim parle de gastronomie avec la même verve que lorsqu'il évoque la littérature, la politique ou l'amour. En chemin, il déroule des recettes toujours réjouissantes, parfois inattendues, et fait preuve d'un humour dévastateur à l'égard des pisse-vinaigres de tout poil.Autoportrait en creux du célèbre gourmand vagabond, ce livre est un véritable festin littéraire qui comblera tous les appétits.
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Plaqué par sa femme à soixante-deux ans, Cliff quitte tout et prend la route. II traverse les États-Unis de part en part, bientôt rejoint par la peu farouche Marybelle. Parfois mélancolique, toujours truculent, ce voyage lui apportera-t-il la renaissance tant recherchée?
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David Burkett, quatrième du nom, est l'héritier d'une famille lourde à porter, responsable du déboisage sauvage du Michigan. Entre une mère alcoolique et un père cynique, prédateur sexuel, David s'exile, en quête d'expiation. Dans le décor lyrique des grandes plaines, son parcours initiatique est marqué par la tragédie familiale et la beauté des femmes...
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« Trois nouvelles. Des personnages qui n'ont rien de commun. Des copains de campus devenus sages volant au secours d'un des leurs dont l'engagement terroriste ne s'est pas élimé. Une femme mûre qui ne veut simplement que s'évader de sa vie pour en retrouver la source. Un grand diable d'homme des bois qui a retrouvé un chef indien en plongée et veut l'enterrer dans le cimetière caché de ses ancêtres dont une accorte ethnologue traque le passé à travers lui... Que ses personnages aient quitté les bois pour la civilisation, les nostalgies de jeunesse, les fidélités qu'on se doit à soi-même, Jim Harrison leur garde leur sève, leurs élans et écrit l'un des plus beaux livres depuis Légendes d'automne. » Cosmopolitan.
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Dans cette luxuriante autobiographie, Jim Harrison commence par le récit de son enfance. Mais plutôt que d'en distiller les détails, le grand romancier américain en retient surtout les images intenses, celles imprégnées de nourritures délicieuses, de feuilles fraîches et de bruits de rivière, car seule « la sensualité marque la mémoire ». Dès lors, l'écriture déroule un formidable et gargantuesque appétit pour la vie, mais aussi une mélancolie profonde dont Jim Harrison, comme tout hédoniste, n'est pas exempt. Mais le plus extraordinaire est encore dans cette folle déclaration d'amour adressée à la littérature. En marge, dans le fond, n'est traversé que par un seul récit : celui d'une vie vouée à l'écriture.
« Des coups de blues, des parties de rigolade, des plages de solitude, l'amitié, tels sont les ingrédients mélangés dans ce cocktail à boire cul sec : attention, il est très fort. À consommer sans modération. »
Éric Neuhoff, Figaro Madame
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« Le Michigan de Jim Harrison est le « Grand Nord Blanc » où l'on pratique la chasse et la pêche, mais aussi, comme chez Flannery O'Connor, « la sagesse dans le sang » : les prêcheurs itinérants y abondent presque autant que les bécasses, les truites ou les brochets. Fils d'un évangéliste pauvre surnommé « Présage de Malheur », Robert Corvus Strang quitte le Nord-Michigan pour travailler sur des chantiers de barrage aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Afrique. Quand une chute de soixante-dix mètres lui fait perdre l'usage de ses jambes, il retourne en convalescence dans sa province natale où un journaliste blasé, lui aussi originaire du Michigan, viendra le trouver pour, lui aussi, se retrouver. Roman à deux voix, Faux Soleil conte une histoire de doubles dans le chassé-croisé des mots de la mémoire. Jamais, sans doute, le réalisme violent et lyrique de Jim Harrison n'a servi cause plus subtile. » - Brice Matthieussent.
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Instituteur dans une bourgade rurale du Nord-Michigan, Joseph coule des jours tranquilles dans la ferme de ses parents. Entre la chasse et la pêche, il partage ses nuits avec Rosalee, l'amie d'enfance, l'éternelle fiancée. Quand survient Catherine, une de ses élèves, âgée de dix-sept ans et très affranchie, déterminée à bouleverser le cours des choses...
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Tout à fait lyrique, émouvant et rabelaisien, le Sorcier de Jim Harrison fait partie des paumés de génie.
Tout à fait lyrique, émouvant et rabelaisien, le héros de ce livre fait partie des paumés de génie. Entrer dans l'univers de Sorcier, partager ses émotions, son combat conjugal, ses mésaventures d'apprenti privé, c'est retrouver le plaisir des lectures littéralement revigorantes.
Face à toutes les noirceurs qui assaillent la littérature, la lecture de Jim Harrison est une jouvence épatante. Un cadeau du ciel. Il ne faut pas s'en priver.
André Clavel, L'Express Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Serge Lentz -
Dernier recueil de poésie publié avant la mort de Jim Harrison, La positions du mort flottant (en anglais Dead man's float) est un livre qui aborde de front les grands thèmes de la mort, de la vieillesse, du Temps... Son titre fait référence à une position utilisée par les nageurs pour se préserver lors de longues courses. S'il s'agit bien d'une technique de survie - pour Harrison, celle qui lui permet d'affronter la maladie, les séances de chirurgie, mais aussi d'appréhender l'approche de la mort et la perception de son corps vieillissant, toujours plus faible - les poèmes, pourtant, font bien plus que flotter.
Car Harrison trouve, par l'écriture, un moyen de transformer le négatif en une opportunité d'introspection, de retour à la vie - ce qui le rapproche encore et toujours de l'enfance, les souvenirs, et ce qui reste, encore, au quotidien, pour lui qui sait qu'il n'a plus d'avenir à construire. Alors que la mort approche, il se concentre sur les petites choses de son monde quotidien, sur les souvenirs toujours vivaces qui le séparent, à peine, de son enfance.
Comme s'il pouvait toujours, "soixante-huit ans plus tard (...) habiter le corps de ce garçon sans penser au temps écoulé depuis". Et comme si la vieillesse, au final, ne faisait rien d'autre que rejoindre l'enfance.
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" Le loup des steppes de Fenimore Cooper, c'est Jim Harrison, lui seul, dans ce livre écrit en 1971, à l'âge de 34 ans. On y côtoie les grands buveurs avec qui il aime tanguer dans les bars, la rivière, la forêt, l'odeur des femmes, les espaces de John Ford. Harrison nous tire à l'orée des bois (de la vie), là où les hommes s'exaltent, deviennent insensés. Au bout du compte, il y a le miracle d'une écriture vigoureuse : elle éclabousse le lecteur de mille vérités, de mille désastres, elle est d'une rare crudité, d'une rare tenue, d'un beau lyrisme, d'une transparence de lac de montagne. "
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« L'oeuvre de Jim Harrison danse, galope, tangue vers le large, embrasse l'infini d'un continent sans limites. Julip rassemble trois récits. Avec Chien Brun, d'abord, qui continue à crapahuter vers d'introuvables chimères en nous servant une nouvelle rasade de confessions impudiques, avec Philip Caulkins, un prof de 50 ans qui a le tort d'aimer Ezra Pound et qui sera chassé de son université. La troisième nouvelle raconte la pitoyable odyssée d'une délurée de 20 ans, Julip, qui trimbale son "joli morceau de cul" de bars en motels, cette Zazie aux semelles de vent ne semble pas avoir d'autres pénates que son vieux break Subaru.
Né sous le signe du coyote, Jim Harrison ne s'apprivoise pas. Par ces temps de sieste prolongée, il nous remet debout et nous offre bien plus qu'une tranche d'exotisme : une cure de sauvagerie. ».
André Clavel, L'Express
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Bordée par les Grands Lacs, la péninsule Nord est un pays aux forêts profondes et au climat rigoureux. Descendant d'Indiens chippewas et de colons finlandais, Donald y a toujours vécu, mais, à quarante-cinq ans, il se sait condamné par la maladie. Il entreprend alors de dicter son histoire et celle de sa famille, des existences simples et dignes, teintées de spiritualité. Face à ce deuil inéluctable, sa femme et ses enfants comprendront à leur tour combien sont profondes et vigoureuses les racines invisibles qui les lient à cette terre. Avec son sens incomparable du détail, Jim Harrison poursuit son examen des rapports étroits qu'entretient l'homme avec la Nature. Dans la vie, la mort et au-delà.
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Dans ces mémoires à la troisième personne, l'écrivain au crépuscule de sa vie livre ses souvenirs : enfance, mariage, création littéraire, amours et amitiés, célébration des plaisirs de la table, alcools et paradis artificiels... Jim Harrison revient sur des épisodes tantôt fondateurs tantôt anecdotiques de son existence, un exubérant pied de nez à la mort qui se profile.Véritable testament littéraire, ces humbles et ultimes confessions en marge de toutes les conventions sont à l'image de Big Jim : plus libre, plus touchant et plus provocateur que jamais.
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Né en 1937 à grayling dans le michigan, jim harrison a fait ses études à l'université du michigan. il enseigne quelque temps à stoney brook, une université de new york, mais retourne très vite dans sa ferme du michigan. il vit aujourd'hui près de lake leelanau, un petit village où, malgré une notoriété internationale toujours grandissante, il est surtout connu comme chasseur et pêcheur. jim harrison a effectué plusieurs métiers - de fermier à détective privé - avant de publier, en 1965, son premier recueil de poèmes, plain song. à l'instigation de son ami thomas mcguane, il s'essaye pour la première fois au roman, en 1971, et publie wolf. pourtant, ses romans et nouvelles, un bon jour pour mourir, nord-michigan, resteront longtemps ignorés outre-atlantique, jusqu'à ce que le prestigieux magazine esquire publie dans ses colonnes, en 1979, les nouvelles de légendes d'automne. chantre des grands espaces et de l'amérique originelle, jim harrison est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, parmi lesquels dalva, qui l'a fait connaître du grand public.
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Péninsule nord du michigan.
Terre d'errance de chien brun, métis indien. membre d'un clan détonnant, il va devoir composer entre détresse charnelle et blessures à l'âme. la faute à qui ? une dentiste nymphomane et une lesbienne prénommée gretchen. pas dit qu'il s'en sorte indemne... trois républicaines. bien mariées, bien installées. mais qui, depuis toujours, en pincent pour un sulfureux don juan. a tel point qu'elles souhaitent mettre fin à ses jours...
Last but not least, un homme, l'auteur, romançant sa propre existence, passée entre la campagne et la ville, les relais gastronomiques, sa compagne, dostoïevski, whitman, et ses maîtresses... trois novellas. plusieurs voix. désabusées, conquérantes ou gloutonnes. a l'image même d'harrison.
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On ne présente plus Jim Harrison, l'un des plus grands écrivains américains contemporains ; cependant, on connaît mal son uvre poétique.Dans ce recueil de poèmes inédits écrits entre 1965 et 2010, Harrison est un poète contemplatif, tour à tour mélancolique et brutal. Éternel amoureux de la nature, il se fait le chantre vagabond de l'Amérique profonde et de ses vastes étendues sauvages.Plus virtuose et truculent que jamais, jouant avec les formes, les influences et les cultures, il prouve une fois encore l'étendue de son génie.
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Dans ces trois nouvelles posthumes de Jim Harrison, on retrouve tous les thèmes chers à l'auteur.Avec Les Oeufs, il se glisse dans la peau d'une fermière isolée du Montana, pourtant bien résolue à avoir un enfant.Le-Chien est la dernière aventure de son héros favori Chien Brun, qui se revendique de sang-mêlé, force de la nature, hypersexuel et insolent.L'Affaire des Bouddhas hurleurs met en scène l'ancien inspecteur Sunderson. Vieux sage au goût immodéré pour la pêche, la chasse, l'alcool et les jolies femmes, Sunderson ne résiste pas aux avances d'une jeune fille délurée... La fin tragique du double littéraire de Jim Harrison sonne comme les adieux d'un maître au sommet de son art.