Qui se ressemble... ne s'assemble pas forcément ! Betty, une petite hérissonne, part en quête d'amis et pour cela elle change tour à tour de coiffure pour ressembler aux animaux qu'elle rencontre. Betty va finalement découvrir ses amis quand elle sera dans la plus grande détresse, et sa volonté de ressembler aux autres pour se lier d'amitié n'y est pour rien. Un album pour tout-petits dans lequel le lecteur s'amusera des coiffures successives de Betty et apprendra que se ressembler n'est pas nécessaire pour devenir amis, que la différence est un plus.
Bienvenue au pays des champignons qui servent à jouer mais font aussi office de garde-manger. Suivons une petite bête qui a quelque chose à dire à propos d'une extraordinaire découverte.
Nous sommes au Far West. Une souris parvient à s'évader de sa prison mais est aussitôt prise en chasse par le shérif, qui finit par la mettre en joue dans un duel qui évoque les plus grands westerns...jusqu'à ce qu'une petite coccinelle vienne perturber leur face-à-face !
Tous les ingrédients du western dans un album superbement illustré, qui invite à réfléchir à la notion de culpabilité et à repenser celle d'amitié.
Un matin, Zarra atterrit dans un village de pêcheurs, déposée par la mer. Elle mélange les mots, ignore qui elle est et ce qu'elle fait là. Encore étourdie par son naufrage, elle rencontre Wendi, une enfant impétueuse et généreuse qui la prend en charge:un travail à la conserverie que dirigent ses parents, un logement dans la «Zone». Au fil des jours, leur amitié faite de jeux, de parties de pêches et de déjeuners au soleil aide Zarra à se retrouver un peu. Elle fait de drôles de rêves qu'elle dessine et décide de devenir artiste, avec l'aide Wendi.Mais il reste une zone d'ombre:qui est-elle? Le gentil commissaire Koala pourrait facilement trouver son identité, mais il la met en garde:Zarra veut-elle vraiment savoir?
Un ourson expérimente la matière et ses sens à quatre pattes : les graviers qui crissent, les herbes qui chatouillent, la flaque d'eau...Ça pique, ça glisse, ça grimpe. Le parcours est fait d'étonnements. Il découvre, se questionne, appréhende le sol et finit par découvrir l'espace... en s'éloignant. Est-il vraiment loin ? Suffisament pour prendre ses jambes à son cou et retrouver des bras réconfortants. Quatre pattes deviennent ainsi deux bras et deux jambes ! Pirouette finale qui raconte le passage à la station verticale chez les jeunes enfants, et qui renvoie aussi à «?l'humanisation?» de l'ours dans la littérature jeunesse. Gaëtan Dorémus propose ici de suivre les premiers pas du petit ourson né dans « Tout doux ».
«Tout doux» raconte le chaud (rouge dans les images) et le froid (bleu) à travers le destin d'un ours polaire qui doit fuir son igloo fondu pour survivre, découvrir de nouveaux paysages et rencontrer l'amour. «Tout doux» est une fable «climatique» pour les tout petits qui finit tout en douceur.
Gaëtan Dorémus signe un troisième album, en continuité de « Tout doux » et « Quatre pattes », destinés aux plus petits. Dans une narration très linéaire, Rosie la petite araignée, part à la recherche de son fil. Dans cette quête, elle va de surprise en surprise et fait son apprentissage du monde et de toutes les sensations qu'il procure : peur, joie, tristesse, rire et désespoir...
Voici une chenille qui se balade au milieu d'un jardin et qui se prend pour un ogre. Elle croque tour à tour : haricots, petits pois, aubergines, pommes, poires, etc. À chaque légume ou fruit qu'elle découvre, elle prétend déguster des animaux. Une aubergine peut ainsi aisément devenir une baleine, un tubercule ressembler à un lapin, etc. Mais notre chenille se colore de plus en plus grâce à ce qu'elle mange car son destin est aussi de devenir ce grand papillon couvert de toutes les couleurs du jardin. Un album drôle et impertinent autour du jardin !
Ninon se lave comme une grande. Elle sent aussi bon qu'une fleur, se tient très bien à table, est polie et prudente... Quelle délicieuse enfant, cette Ninon !
Au fur et à mesure que les pages de cet album hilarant se tournent, le lecteur découvre la véritable nature de Ninon. Car si le texte évoque une petite fille parfaitement sage et bien élevée, les illustrations donnent le change !
Ninon est une tornade, un cataclysme... Plus on avance dans l'histoire, plus cette chipie devient terrifiante.
Partant d'un rapport texte-image décalé, Gaëtan Dorémus déborde totalement vers le genre horrifique, en dressant le portrait d'une héroïne mi-enfant mi-zombie.
On se réjouit de cette surenchère apocalyptique et jubilatoire, qui apporte un vent de fraicheur au classicisme de la littérature jeunesse !
Un jeune lapin n'a aucun souvenir de Bonnemaman, son arrière grandmère, et meurt d'envie de la voir, même si elle doit être « vraiment très très très vieille ».
Il réussit à convaincre ses parents et rend visite à la fameuse maman de la maman de son papa. Une journée un peu spéciale passée à boire du chocolat chaud et regarder la télé pendant que Bonnemaman dort. Evénement aussi ordinaire qu'extraordinaire, cette rencontre intergénérationnelle est décrite avec une infinie simplicité. Gaëtan Dorémus interroge le décalage entre le monde des adultes et celui des enfants. Il saisit avec justesse la teneur de l'enfance, dans toute sa naïveté et sa curiosité. Avec des mots bien choisis et des illustrations tendres, il réussit à parler de la mort sans pudeur ni sentimentalisme.
Lorsqu'un vieux crocodile bigleux tombe par hasard sur un enfant chevalier évanoui, il l'embarque, non pour le dévorer mais pour l'éduquer, persuadé qu'il a trouvé un bébé crocodile abandonné. Il le « baigne », le « nourrit » et s'étonne que ce bébé-là ne réagisse pas tout à fait comme il le devrait. De son côté, le petit chevalier, au début terrorisé, n'ose pas le contrarier et se prête tant bien que mal aux excentricités de son protecteur.
Lorsqu'enfin le malentendu est levé, Crocodile et Chevalier sont si attachés l'un à l'autre qu'ils décident de rester ensemble. Mais rien n'est plus tout à fait comme avant, la méfiance s'est glissée dans leur amitié : et si le Crocodile mangeait le Chevalier ? Et si le Chevalier tuait le crocodile pendant son sommeil pour rentrer de la chasse triomphant ?
Quand un illustrateur prend sa ville pour sa table à dessin, prend les rues pour des pages d'un album dessiné, prend une craie pour un crayon, et finit par prendre des photos, on obtient Ici : une collection de micro-récits écrits et dessinés à la craie dans leur contexte urbain, qui mettent en scène un il et une elle indéfinis, des êtres aux vies multiples ou de multiples êtres qui se côtoient dans l'espace de la rue et interrogent avec humour le déterminisme social, la confrontation au regard des autres (et de la vidéosurveillance), la gentrification, la nostalgie, la solitude, la nature, le bruit, la vitesse... Avec Ici, on découvre une autre facette du travail de Gaëtan Dorémus, une oeuvre politique, poétique et ironique, une forme narrative faite de peu, mais qui dit beaucoup. Gaëtan Dorémus est auteur et illustrateur. Diplômé de l'Ecole supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg (où il enseigne depuis 2003), il a travaillé dans la presse avant de se consacrer à la littérature jeunesse. Il a publié de nombreux ouvrages aux éditions du Rouergue, Albin Michel et Les fourmis rouges. Avec ICI, il renoue avec un univers et un contenu plus politique, inscrits dans le réel et le temps présent.
Géant Gris part à la rencontre du soleil, mais bute sur Baryum, un petit bonhomme tout jaune qui s'avérera être un peu traître, un peu menteur, un peu moqueur.
Pourtant Baryum et Géant Gris finiront amis ; avant que ce dernier ne reparte, comme à chaque fois, dans son monde gris.
L'auteur fait ici un petit manifeste sur la couleur jaune et toutes les valeurs qu'elle peut représenter avec en fond une histoire simple sur les relations à l'autre, sur la différence et l'amitié.
Une première histoire de Géant Gris, grand personnage appelé à traverser une série d'albums pour des aventures picturales : ici la couleur, ailleurs le pointillisme, l'ombre etc.
Comment Moucheron, Moustique et Bourdon, les trois amis, vont-t-ils s'y prendre pour délivrer la
belle papillonne aux ailes bleuesoe Parlementer avec la dame collectionneuse ? La piquer ? Soulever
la cloche en verreoe Impossible. Moucheron a une idée. Et si on faisait un dessin ? Un dessin oe
Géant Gris fuit l'ordinaire de son pays gris et s'en va pour cette nouvelle aventure à la rencontre d'un pays dont la frontière est en pointillés. C'est un pays où les formes et les figures, les reliefs apparaissent et disparassent sans que l'on sache si elles existent réellement. C'est ici le pays des points, des suggestions. ou tout semble en suspend. Son grand jeu de géant sera de tout réveiller à coup de grands moulinets ou en soufflant. L'auteur propose ici une réflexion sur la représentation, le possible, l'éphémère le non-dit, une manière pour lui d'aborder la technique du "pointillisme". Une nouvelle aventure de Géant gris
Cette mère de famille reçoit la visite du facteur ou croise ses voisins devant chez elle. Tous sont inquiétants, ils ont même des têtes de loup ! Le danger est donc partout. Racontée du point de vue de l'héroïne, l'histoire illustre la peur des autres et l'enfermement sur soi. L'humour grinçant côtoie l'émotion, le tout est servi par des illustrations percutantes.
Le chat de Manon mène une vie de pacha. Sitôt Manon partie, armé d'une assiette de pâtes, le voilà prêt pour un triathlon télévision/console/ordinateur. Mais à force de passer sa vie enfermé sans bouger, le chat de Manon s'empâte jusqu'à devenir une vraie nouille ! Tout ramollo, tout palôt, il ne met le nez dehors que pour aller voir ses copains, adeptes du moindre effort, tous aussi accros à l'écran et fiers de leur vie de pâte molle. Jusqu'au jour où le chat-nouille décide de réagir : finis les jeux vidéo, retour à la vie, la vraie ! Manon retrouve enfin son chat, gourmand de petits plaisirs et de grandes joies... et de pâtes au beurre !
Les Goûters méga-chouettes de Machinette, ce sont trois tranches de la vie de trois enfants : Machinette, Rinono et Pia. Comme dans toutes les bandes de copains, on se montre qu'on s'aime en voulant s'impressionner. Et parce qu'on a sept ans, huit ans, dix ans, on invente, on fabule : une crêpe-partie se transforme en grande bouffe, une douche collective devient un Grand Bleu et une simple tour de Kapla va toucher le ciel, par le pouvoir des mots et de l'imagination.
À partir de 5 ans
Dumbo traverse le ciel, oreilles au vent. Deux amis qui le voient passer, un peu jaloux, commencent à énumérer tout ce qu'ils feraient si seulement ils avaient d'autres oreilles.
Cette série de projections, construites à partir de phrases courtes, confronte sur chaque double l'imaginaire des deux personnages et forme des tableaux complémentaires. Tour à tour drôles, émouvants, malicieux, profonds, ils alternent rêves fous (avoir des oreilles pour capter la radio, voler avec les condors, ressembler au ciel.), envies secrètes (surprendre les secrets, faire des bêtises, s'aérer la tête.) angoisses intimes (faire les bons choix, être comme tout le monde.) Cette liste s'achève avec un retour à l'essentiel, l'amitié : avoir des oreilles pour bien s'entendre.
Le crocodile, l'ours et le cochon sont très différents. Mais ils partagent le même rêve : partir vers l'inconnu. La clé de l'aventure est peut-être ce vieux bateau abandonné sur le quai du port...
Trop occupé par sa journée, personne n'a pensé à acheter à manger.
Plus un seul paquet de nouilles dans les placards, plus un seul poireau dans le frigo !
Bref, c'est la catastrophe !
Mais peut être que le voisin du dessus aurait un petit quelque chose à grignoter...
Ils ont fouillé les buissons, les collines et les plages ;
Ils ont scruté les mers, la bleue, la rouge, la noire ;
Ils l'ont cherché dans le ciel, dans les étoiles Et les nuages... Ils n'ont pas trouvé, il n'est nulle part...
Pourtant, partout son souvenir demeure...