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Somogy
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Ce livre célèbre la tradition des bijoux indiens, en particulier ceux de l'Inde du Sud. Présentant la fabuleuse
collection du musée Barbier-Mueller, cet ouvrage retrace l'histoire de 5000 ans de joyaux indiens.
Des formes délicatement incisées, un travail au repoussé exquis, la finesse des détails et la
description des mythes et légendes d'une façon minutieuse sont les marques reconnues des bijoux du sud de
l'Inde présentés pour la première fois dans toute leur splendeur. Les bijoux illustrent l'art de l'orfèvre et la façon
dont la nature et le divin sont une perpétuelle source d'inspiration.
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La pointe et l'ombre ; dessins nordiques du musée de Grenoble, XVI-XVIIIe siècle
Collectif
- Somogy
- 12 Mars 2014
- 9782757207758
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Vermeer, ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire.
Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, très loin du splendide isolement avec lequel il fut longtemps associé.
La scène de genre élégante hollandaise connaît son âge d'or vers 1650-1680. Cette peinture, mise en scène luxueuse d'activités qui n'ont de quotidiennes que le nom, permet à la République des Provinces-Unies de s'affirmer face aux monarchies. Vermeer en est l'un des maîtres, aux côtés de Gerard Dou, Gerard ter Borch, Frans van Mieris, Gabriel Metsu, Pieter de Hooch... Ces peintres, actifs à Leyde, Deventer, Amsterdam ou Delft, ont eu connaissance du travail des uns et des autres. Leurs rapports alternent hommages, citations détournées, métamorphoses. Vues de la sorte, les sublimations de Vermeer prennent un sens nouveau : celui de ses rejets et de ses admirations.
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La découverte des oeuvres des artistes des Pays-Bas qui se sont implantés en France sous François 1er, et de leur influence auprès du roi.
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Emmanuel Régent vit et travaille à Villefranche-sur-Mer et à Paris. Diplômé de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2001, il est lauréat du prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2009.
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Feinte baroque ; iconographie et esthétique de la variété au XVII siècle
Collectif
- Somogy
- 3 Avril 2010
- 9782757202920
Cette étude d'histoire de l'art est une des premières à envisager le décor de théâtre non seulement comme support d'une action dramatique mais aussi comme une image artistique dans un espace, via une première partie intitulée « La scène baroque » : un tableau en trois dimensions. Elle a le mérite de s'intéresser à une période, le baroque, finalement peu connue dans son aspect théorique et c'est précisément en cela que la publication, dans cet ouvrage, du « Discours à Cliton » fournit un document d'étude aussi rare que précieux. Enfin, l'ouvrage permet au lecteur de découvrir Georges Buffequin, artiste scénographe essentiel de la politique de Richelieu et de saisir la pleine dimension des enjeux esthétiques et sociaux qui agitent la scène parisienne des années 1640.
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E refuse le sujet : l'arbre, la lumière, le vent, la pluie qui m'ont donné l'impression de départ, les sensations d'origine. Il faut effacer le sujet sinon on ne verra que lui. Je ne sais jamais où je vais aller mais je sais où je ne veux pas aller. Il s'agit pour moi de constituer un espace ou, pourquoi pas, une atmosphère. J'aime bien ce mot parce qu'il exige une forme imprécise, donc sans définition, mais très présente dans son effet. Dès que j'ai posé un peu de fond, voilà ce que j'essaie de construire.
Jean-Marc Brunet Plus de figures, plus de sujets, et cependant un arrière-pays qui, rendu invisible, n'en est pas moins présent puisqu'il génère une présence toujours fortement là sans se laisser précisément nommer. Jean-Marc Brunet en situe la nature par ses titres : Pluie battante, La nuit me parle, Posé sur l'eau, titres qu'il n'affiche pas et qui surgissent comme une confidence. Chacun exprime d'ailleurs beaucoup plus une sensation, une impression, qu'une représentation.
Bernard Noël
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De Delacroix à Gauguin ; chefs-d'oeuvre dessinés du XIXe siècle du musée de Grenoble
Collectif
- Somogy
- 28 Mars 2018
- 9782757213711
Très peu montrées, presque inédites, cent quinze des plus belles feuilles de la collection de dessins du XIXe siècle du musée de Grenoble composent ce parcours chrono-thématique, du romantisme aux prémices du symbolisme, illustrant le regard sur le passé et l'histoire nationale, les voyages en Orient ou en Italie, l'intérêt pour le pittoresque et le patrimoine, l'art officiel et monumental, la question des artistes confrontés à la guerre, l'illustration et la caricature, les réalismes ou encore la sensibilité au paysage.
Une invitation à redécouvrir la diversité des approches graphiques des artistes dans un siècle bouleversé par les révolutions et les progrès intellectuels et scientifiques.
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Dès le début de son règne, Louis-Philippe décida de transformer le château de Versailles et de l'ouvrir à tous. Il avait compris que le Versailles de Louis XIV était un mythe qui ne pouvait être conservé qu'en devenant un musée consacré « à toutes les gloires de la France », comme l'indique l'inscription aux frontons des pavillons.
Travailleur acharné, le roi suivit les travaux de son architecte Frédéric Nepveu pendant quinze ans. Autour de la résidence royale, au coeur du palais, dans les ailes du Nord et du Midi, des travaux ont fait naître des Galeries Historiques consacrées aux batailles du Moyen Âge, aux croisades, aux guerres de la Révolution et de l'Empire, à la conquête de l'Algérie. Mille récits dessinent une histoire, car au lieu de nier le passé, Louis-Philippe favorisa le dialogue : le nouveau Versailles répond à celui de Louis XIV, opposant la galerie des Batailles à la galerie des Glaces et rivalisant dans la somptuosité et la richesse décorative. Passionné par toutes les nouveautés techniques, le roi n'a pas hésité à introduire des structures métalliques dans l'architecture du XVIIe siècle, afin d'éclairer les immenses galeries par des verrières zénithales : la galerie des Batailles ou les salles d'Afrique.
Éclectique, complexe, arbitraire dans ses partis pris, le Versailles de Louis-Philippe est celui que nous connaissons aujourd'hui.
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A travers une cinquantaine de pièces sélectionnées pour refléter l'évolution du travail de Zao Wou-ki et la diversité des techniques utilisées, ce catalogue met en lumière l'exigence, la liberté et l'audace du peintre français d'origine chinoise.
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Les territoires du desir ou les metamorphoses d'un musee imaginaire
Collectif
- Somogy
- 2 Novembre 2011
- 9782757205006
Le 24 juin 1961, André Malraux, alors ministre de la Culture, inaugurait le premier musée d'après guerre en France : le musée-maison de la culture du Havre.
Cet illustre parrainage de l'auteur du Musée imaginaire conduit le musée d'Art moderne André Malraux-MuMa, en ce cinquantième anniversaire, à proposer un stimulant dialogue de ses collections avec des oeuvres photographiques contemporaines.
Pour Malraux, le musée est "la réunion de tant de chefs- d'oeuvre d'où tant de chefs-d'oeuvre sont absents [et qui] convoque dans l'esprit tous les chefs-d'oeuvre", un "possible mutilé" qui appellerait "tout le possible".
Il s'agit ici de proposer un autre possible. Mais seulement un parmi d'autres, l'intention étant d'ouvrir le champ et non de le fermer. Le jeu peut se poursuivre indéfiniment, et se révéler pour chacun une invitation à s'en saisir, à le faire sien et à le prolonger.
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Les sculptures de Gustave Moreau n'ont jusqu'à présent fait l'objet d'aucune étude, l'artiste étant réputé pour ses toiles peintes et ses dessins exécutés dans un style symboliste. C'est pourtant dès ses premiers voyages en Italie que Moreau s'intéresse de près à la sculpture, notamment aux antiques et à leurs proportions. De retour à Paris, l'artiste se met à collectionner des moulages d'oeuvres célèbres, en particulier de Michel-Ange, et aussi des photographies de sculpture, préambule au démarrage de sa propre production d'oeuvres tridimensionnelles en cire.
L'ouvrage, exceptionnellement documenté, permet de resituer l'intérêt de Moreau pour la sculpture dans son oeuvre peint, les sculptures présentant un lien indissociable avec celui-ci, et aussi de replacer la sculpture de l'artiste dans son contexte de création. Il présentera, également pour la première fois, le catalogue raisonné du fonds de sculpture du musée Gustave Moreau.
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Le Maroc et l'Europe ; six siècles dans le regard de l'autre
Collectif
- Somogy
- 17 Octobre 2010
- 9782757204023
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Petit village situé au sud-est de l'Albanie, Voskopojë était autrefois la ville la plus importante des Balkans. Ce passé prestigieux subsiste sous la forme de cinq églises et d'un monastère couverts de peintures post-byzantines exceptionnelles et méconnues. Parmi ces édifices, l'église Saint-Athanase (construite en 1724) est le plus impressionnant. Ses murs, ses coupoles et ses voûtes sont entièrement peints à fresque par Constantin et Athanase Zografi, deux artistes formés au Mont Athos dont cette église est le chef-d'oeuvre. Les frères Zografi y ont inventé un style unique, qui métisse et hybride les traditions byzantines et européennes avec celles de l'Empire ottoman et du monde islamique. Cet ouvrage dévoile pour les lecteurs français ce joyau de l'art mondial qu'est l'église Saint-Athanase, justement surnommée « la Sixtine des Balkans ».
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Studiolo Tome 2 ; Rome et l'Europe romantique
Collectif
- Somogy
- Revue Studiolo
- 6 Novembre 2003
- 9782850566486
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Des premiers habitants du site préhistorique de Terra Amata aux touristes de la Promenade des Anglais, Nice, depuis 400 000 ans, a toujours été présente au grand rendez-vous de l'Histoire. Portrait d'une ville et de son territoire, cet ouvrage en six chapitres compose une véritable galerie du temps : de l'invention du feu à la colonie grecque, de la conquête romaine aux Invasions barbares, de la christianisation à la Provence terre de France ou d'Empire, de l'invention du tourisme à la mondialisation, des deux guerres mondiales au 14 juillet 2016. Cette exploration de quelques millénaires d'histoire de Nice constitue son musée imaginaire, un musée où se rencontrent des chefs-d'oeuvre de toutes les époques, soulignant la singularité du destin de cette grande ville méditerranéenne.
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Membre fondateur en 1970 du mouvement Supports/Surfaces, Daniel Dezeuze, né en 1942 à Alès, apparaît comme un des artistes français les plus passionnants de sa génération. Retraçant son parcours depuis 1962 jusqu'à aujourd'hui, cet ouvrage permet de saisir à la fois la complexité et la cohérence de sa démarche sur plus de cinq décennies. Il met notamment en évidence son originalité dans l'analyse du tableau comme objet en soi et support de la peinture. Il rend compte aussi des différentes voies qu'il emprunte, toujours à mi-chemin entre peinture et sculpture, pour renouveler son approche de la création artistique, tout en veillant à l'ancrer dans le réel. Ainsi, avec une liberté réjouissante, Daniel Dezeuze transforme les châssis en sculptures, crée des peintures avec des assemblages d'objets, quitte l'atelier pour musarder dans les jardins, en quête de motifs naturels mais aussi de constructions hybrides faites pour la cueillette et la chasse. Dans son oeuvre, le Moyen Âge croise le XXIe siècle, et les études de balistique le taoïsme, avec une profusion de formes et de couleurs qui constitue une formidable démonstration de la capacité de l'art à émouvoir tout en enrichissant la vision et la compréhension du monde.
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Sculpteur de renom sur la scène artistique internationale, José Subira-Puig a exprimé, des décennies durant, son talent dans l'ensemble de son oeuvre.
Regards croisés propose une correspondance entre ses sculptures et les textes des écrivains, poètes, critiques d'art... qui l'ont accompagné et suivi durant sa carrière de sculpteur.
De son enfance et sa jeunesse marquées par les événements douloureux de la guerre d'Espagne qui ont profondément imprégné sa sculpture, à sa découverte du monde artistique de Paris, Simone, son épouse, nous livre également les moments importants de sa vie d'homme et de sa vie d'artiste.
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La Cité interdite de Pékin a depuis toujours exercé une fascination sur l'Occident. Réservée aux familles impériales ainsi qu'à leur entourage, la fameuse cité était interdite d'accès au peuple chinois qui n'avait le droit ni de s'en approcher ni même de la regarder. Pour construire ce qui sera le plus vaste complexe architectural de Chine s'étendant sur 72 ha, quatorze années et plus d'un million d'ouvriers furent nécessaires. Pendant cinq siècles, soit entre 1420 et 1924, 24 empereurs s'y sont succédé, accumulant des trésors incommensurables, jalousement conservés et transmis d'une génération à la suivante. Une série importante de ces trésors, désormais nationaux, et jamais encore sortis de Chine, est présentée à cette occasion. Pièces exceptionnelles des XIIe, XIIIe et XIVe siècles figureront aux côtés d'oeuvres occidentales non moins remarquables (comme la plus ancienne cartographie de Pékin connue en Occident), un rapprochement qui aura pour effet d'attester du rayonnement de Pékin et de la Chine jusqu'en Occident dès les premières heures.