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Pour le dictionnaire, le vin est une «boisson alcoolisée provenant de la fermentation du raisin». Pour le poète, il représente «le refuge ultime de la délicatesse et, disons le mot, de la civilisation». Tel est le parti-pris de cet ouvrage, qui réunit sur le thème de «l'art de vivre en vin» les auteurs les plus inattendus : Balzac conte une singulière arnaque au vin imaginaire ; Sherlock Holmes se voit berné par trois verres vides ; Bernard Pivot révèle l'influence du Beaujolais sur sa carrière ; Michel Quint tient «un discours amoureux» du vin plutôt canaille...
Avec Jim Harrison, Jack Kerouac, Marcel Aymé, Charles Bukowski, John Steinbeck et bien d'autres, tous mettent en scène le plaisir de boire... Cette notion de «plaisir» est ici récurrente, au grand dam de ceux pour qui toute consommation de boisson alcoolisée est un péché... Mais l'interdit ne décuple-t-il pas le plaisir ? -
Au XIX? siècle, la bicyclette constitue une révolution et bouscule les conservatismes. Moyen de locomotion, et parfois d'émancipation, elle devient aussi un sport. Le Tour de France, créé en 1903, attire les plus grandes plumes : le vélo se répand dans les classes populaires, qui voient leur quotidien transcendé dans les aventures de «Coppi le charcutier» ou du «mitron Bobet». Aujourd'hui, le vélo n'est plus réservé aux dimanches, aux campagnes ou aux athlètes : il est de plus en plus présent dans les villes. On le pare de nouvelles vertus : il rime avec sobriété, autonomie, responsabilité, convivialité. Balade en compagnie d'Émile Zola, Maurice Leblanc, Jules Romains, Louis Nucéra, Pierre Sansot, Philippe Delerm, Érik Orsenna, Odon Vallet, Alphonse Allais, Jerome K. Jerome, Alfred Jarry, René Fallet, Albert Londres, Antoine Blondin, Paul Fournel, Éric Fottorino et bien d'autres...
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Textes choisis et présentés par Stéphane Baumont
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De trait, de selle, de loisir, de travail, de guerre... à chaque type de cheval son usage. Sauvage et domestiquée à la fois, « la plus noble conquête » de l'homme ne cesse d'intriguer, de fasciner et même d'envoûter. Depuis l'Antiquité, cheval et littérature ont partie liée : c'est Pégase, le cheval ailé, qui fit un jour jaillir d'un simple coup de sabot, hippocrène (« la fontaine du cheval »), la source de toute poésie où les Muses aimaient venir se désaltérer. Le cheval passionne les écrivains qui le tiennent en haute estime. Au pas, au trot ou au galop, balade en compagnie de Jules Renard, Edgar Allan Poe, Robert Musil, Henri Michaux, Patrick Grainville, Michel Tournier, Clarice Lispector, Xénophon, Francis Jammes, Georges Bataille, Jérôme Garcin, René Char, Jean-Louis Barrault, Jean d'Ormesson, Jean Echenoz et bien d'autres...
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Prodigieuse épopée que celle d'une obscure plante indigène, localisée au xve siècle entre l'éthiopie et l'arabie.
Heureuse et devenue progressivement boisson universelle. quand des hommes eurent l'idée de décortiquer le fruit rouge du caféier, d'en extraire sa graine dorée, de la brûler, de la piler et de ta faire bouillir afin d'en goûter noire décoction ainsi obtenue, ils constatèrent instantanément ses bienfaits. outre ses propriétés digestives et stimulantes pour le cerveau, le café, qui met les hommes en joie et les tient plus longtemps en éveil, semble aussi les inviter à se réunir pour communiquer, jouer ou se divertir dans.
Les cafés.
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Tout au long des cinq siècles de son histoire, le tabac a suscité beaucoup d'interdits et a souvent déchaîné les passions, en bien comme en mal. Mais cela ne l'a pas empêché de prospérer et de se répandre à travers tous les continents. Désormais c'est l'une des plantes les plus universelles qui soient, ainsi qu'une industrie mondiale. A priser, à chiquer, à rouler, à fumer sous forme de cigare, de cigarette, de pipe... le tabac est partout. Loin de tout prosélytisme, voyage dans la relation intime qui existe entre le fumeur et le tabac, une passion complexe qui oscille entre l'amour et la haine, entre goût de la vie et défiance de la mort. En compagnie de Charles Baudelaire, Molière, Philippe Grimbert, Claude Duneton, Michel Tournier, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Fernando Pessoa, Italo Svevo, Roland Dubillard, François Weyergans, Dan Franck, Martin Amis, Michel Houellebecq et bien d'autres...
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Des pluies de roses perfides du romain Héliogabale, en passant par Rose de Nuit du parfumeur Serge Lutens, jusqu'au Mont-Blanc à la confiture d'églantines du pâtissier Pierre Hermé, la rose couronne notre quotidien. Terme générique commode, la rose rallie des dissipées, des nonchalantes, des intrigantes, des altières, des vaporeuses, des grimpantes, des ténébreuses... Avec ses 40 000 variétés, la reine des fleurs à l'épineuse beauté s'impose surtout comme un fleuron de la rhétorique amoureuse. Son succès justifie une floraison de symboles ; ses vertus - cosmétiques, curatives, décoratives, culinaires - sa présence dans tous les domaines. La rose traverse les cultures, nourrit les imaginaires et fédère autour d'elle une communauté éclectique : jardiniers amateurs, rosiéristes de renom, parfumeurs célèbres, écrivains, poètes, etc. A cueillir, à sentir, à admirer et à apprivoiser en compagnie de Colette, Francis Ponge, Antoine de Saint-Exupéry, Marcel Proust, Françoise Chandernagor, Milan Kundera, Stefan Zweig, François Cheng, Philippe Delerm et bien d'autres...
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Pour jean giraudoux, " l'équipe de rugby prévoit, sur quinze joueurs, huit joueurs forts et actifs, deux légers et rusés, quatre grands et rapides et un dernier, modèle de flegme et de sang-froid.
C'est la proportion idéale entre les hommes. " né en grande-bretagne dans la ville qui lui a donné son nom, le rugby avec son ballon à deux bouts passe pour le plus intelligent des sports d'équipe, le jeu collectif le plus complet, un sport d'homme et de combat, " viril mais correct ". il a ses hauts lieux mythiques (ceux des stades de france et du monde anglo-saxon), ses figures de légende, ses conteurs et ses journalistes, ses romanciers passionnés, ses anthropologues et ses exégètes.
De twickenham à la " cuvette de sapiac ", du tournoi des cinq nations à la coupe du monde, voyage en ovalie en compagnie de raymond abellio, daniel herrero, andré boniface, dominique noguez, lucien mias, denis tillinac, marie darrieussecq, jean lacouture, michel serres, antoine blondin, julien gracq, philippe delerm et bien d'autres.
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Le goût du Japon geo ; les grands écrivains racontent le pays du zen
Collectif
- Mercure De France
- 1 Mars 2018
- 9782715247949
Textes choisis et présentés par Anne-Marie Cousin
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Vrai sport, au même titre que le golf ou le tennis, la pêche requiert adresse, concentration, réflexion et technique : exit le cliché du papi somnolant sur un pliant au bord de l'eau, un chapeau de paille enfoncé sur la tête ! a l'orée du troisième millénaire, près de deux millions de français taquinent la truite et le gardon.
Le pêcheur est d'abord un amoureux de la nature. il connaît ses différents visages, que les saisons fardent et dépouillent tour à tour. il est même poète à ses heures. il regarde la fuite des nuages, que l'eau réfléchit comme un miroir. il contemple les branches des arbres qui, d'une rive à l'autre, se rejoignent au-dessus des cascades. et, bien souvent, il rend sa liberté au poisson... balades sur les berges ou les pieds dans l'eau, en compagnie de guy de maupassant, henri bosco, alfred jarry, ernest hemingway, pierre charras, jerome k.
Jerome, jules renard, maurice genevoix, jim harrison et bien d'autres...
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" roi des sports ", le football a envahi notre vie quotidienne avec ses finales spectaculaires, ses matchs locaux; nationaux, ou internationaux, ses champions et leurs buts, ses dirigeants et ses entraîneurs, ses supporters: et leurs dérives de hooligans, ses joies et ses drames, ses scandales et ses affaires de corruption.
né à la fin du xixe siècle et importé d'angleterre, ce sport, simple par ses règles, est devenu universel et populaire. premier jeu de france et du monde, le football a évidemment suscité l'intérêt des écrivains: passements de jambes, dribbles, petits ponts, penalties et autres une-deux en compagnie d'albert camus, raymond aron, jean giraudoux, henry de montherlant, umberto eco, pierre de coubertin, john king, rené fallet, renaud camus, pierre desproges, peter handke, doc gynéco et bien d'autres.
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Une balle, deux raquettes, un filet: un jeu anodin, enfantin, futile. Le tennis est à la fois un jeu, un sport et un art de vivre. Le tennis convoque notre part d'humanisme, notre goût de l'autre. Il nous permet de dialoguer avec l'adversaire, sans l'occire. Cette pulsion meurtrière enfouie a souvent été exploitée dans la littérature policière. Le tennis, c'est l'art de l'échange, la matérialisation de la pensée entre deux êtres humains. Ce qui frappe l'amateur de tennis est un paradoxe: le jeu est simple, mais il est aussi extraordinairement complexe. Pour faire passer la balle au-dessus du filet une fois de plus que votre adversaire, tous les coups sont permis.
Les stratégies et les modes de pratique influent sur le comportement des gens, sur leur manière même de concevoir le jeu. De la complexité naît une richesse de points de vue et autant de manières de « voir» le tennis. Le tennis agit comme un miroir de la société, il reflète parfaitement la nature profonde de l'humain: le lifteur, l'attaquant, le rusé, le modeste, le nonchalant, l'artiste, le voyou, le gentil...
La richesse et la complexité du tennis ont inspiré des dramaturges, musiciens, peintres et romanciers, des philosophes, psychanalystes et sociologues, des poètes, essayistes, journalistes et scénaristes ... Chacun porte un regard différencié sur le jeu.