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Arts et spectacles
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Textes choisis et présentés par Chloé Devis
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Vieux comme le monde, l'art de la danse touche à l'enchantement du sensible, à l'essence du divin, au surnaturel, au Mystère, aux forces de la Nature et à notre nature. La danse est énergie, flamme et souffle, séduction et possession, extase et ravissement... Selon le lieu où elle s'exprime, l'endroit d'où on la regarde, qu'elle soit folklorique ou traditionnelle, classique ou contemporaine, la danse a mille visages. Elle est le fruit de métissages, prend des formes variées, répond à de multiples fonctions. Du ballet classique au bal populaire, du menuet aux Ballets russes, des entrechats aux recherches chorégraphiques les plus avant-gardistes, balade en compagnie de Mme de La Fayette, Molière, Gustave Flaubert, Karen Blixen, Thomas Mann, Yasunari Kawabata, Marie Nimier, Colum McCann, Eduardo Manet, Margaret Mitchell, Nijinski, Martha Graham, Pina Bausch, Merce Cunningham, et bien d'autres.
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La musique nous fait pleurer ou frissonner d'émotion, nous donne de l'énergie ou encore l'envie de chantonner. Impalpable, elle apparaît
aussi comme un art savant avec ses portées et ses notes, tel un message qui doit être décrypté par un interprète. Tolstoï, Balzac, Proust, Hermann Hesse, Pascal Quignard rappellent qu'elle est d'abord affaire de sensations et de sentiments. Tchaïkovski, Debussy, Liszt ou encore Mahler évoquent les grandeurs et les difficultés de la composition et de l'interprétation. Quant à Stendhal, Gide, Suarès, Échenoz, Jankélévitch, entre autres, ils évoquent, à leur façon, quelques grands musiciens : Mozart, Schumann, Verdi, Satie... dont les airs retentissent encore dans les salles de concert ou servent de bande-son de films et de publicités. À la fois offerte à tous et mystérieuse, la musique est partout et comme l'a déclaré Nietzsche, sans elle, «la vie serait une erreur». -
Né en 1756 à Salzbourg et mort à Vienne à trente-cinq ans en 1791, en pleine Révolution française, Mozart est un enfant des Lumières. Pourtant, c'est le XIX? siècle qui a mis Mozart au monde par la rapide diffusion de ses oeuvres mais, également, par la littérature. Ses contemporains (et surtout l'abondante correspondance familiale) nous le décrivent tour à tour pieux ou scabreux, facétieux ou profond, en fils soumis ou prétendument tel, en plaisantin ou en tourmenté, exalté ou suppliant pour de l'argent. Outre son génie, ces facettes multiples ont nourri la fascination des écrivains et leur désir d'écrire sur lui. Le monde s'est approprié le mythe de Mozart : la littérature en a fait un personnage !À découvrir en compagnie Grimm, Da Ponte, Goethe, Stendhal, Eva Baronsky, Jacques Tournier, Stefan Zweig, Pouchkine, Hermann Hesse, Gustave Flaubert, Marcel Proust, Sacha Guitry, François Mauriac, Peter Schaffer, Christian Bobin, et bien d'autres...
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Le goût de l'architecture
Collectif
- Mercure de France
- Le Petit Mercure
- 6 Novembre 2014
- 9782715234987
Si demeures et édifices rivalisent volontiers de pertinence et de splendeur, ils cristallisent également les passions. Cette anthologie n'a pas pour vocation d'opposer les déclarations d'intentions ni de dresser un inventaire des styles et des tendances, mais de rendre hommage, à travers une polyphonie de témoignages, à une discipline qui s'impose aux regards de tous, donnant la parole à quelques-uns de ceux qui contribuèrent à créer les espaces dans lesquels s'est forgée l'histoire des hommes. De ce choeur de voix se détachent notamment celle de Leon Battista Alberti, Alvar Aalto, Walter Gropius, Georges Eugène Haussmann, Victor Hugo, Friedensreich Hundertwasser, Alfred Kubin, Adolf Loos, Lewis Mumford, Le Corbusier, Christian de Portzamparc, Jean Prouvé, Camillo Sitte, Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, Frank Lloyd Wright...
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La peinture accompagne l'histoire de l'humanité et jalonne les étapes de notre vie. Mais elle ne reflète pas forcément la réalité : figurative ou abstraite, elle crée et choisit, librement. Après le règne de l'imitation viendra celui de l'imaginaire souhaité par Baudelaire. Gustave Moreau peuple ses tableaux de créatures issues de songes ou de cauchemars. Mystères et symboles sont inscrustés dans les pigments. Sublime destin : la peinture devient parfois personnage de roman, tel le démoniaque et séduisant Dorian Gray d'Oscar Wilde... La peinture est aussi merveilleux sujet d'écriture : les expositions suggèrent des catalogues et les oeuvres des volumes par milliers!
Balade dans le monde fascinant de la peinture, à la fois technique et art, dans un musée virtuel et infini en compagnie de Pascal Quignard, Wassily Kandinsky, Denis Diderot, Léonard de Vinci, Julia Kristeva, Ambroise Vollard, Louis Aragon, Daniel Arasse, Henri Michaux, Jean-Noël Vuarnet, Marcel Proust et bien d'autres...
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La sculpture est la seule forme d'art plastique que l'on puisse apprécier les yeux fermés. Elle suppose le toucher, éveille le désir irrépressible de caresser, d'effleurer ce qui se présentent sous nos yeux, d'en éprouver la texture, de dessiner les courbes à notre tour, cherchant ainsi le chemin emprunté à l'origine par l'artiste.
Dans la sculpture, tout est affaire de corps, de chair, de désir. La quête même d'un désir primal, instinctif, l'envie enfantine de plonger ses mains dans la terre jusqu'au coude, de la malaxer, puis de l'animer. Le travail technique est aussi important que l'acte de conception et de création. Il élude tout hasard, le ciseau du sculpteur ne pouvant se permettre de rater sa cible.
Le sculpteur doit se soumettre à la loi de la matière pour ensuite tenter de lui supplanter la sienne. Quel est donc cet acte de sorcellerie qui donne vie à l'inanimé ? Quel est donc ce regard intérieur si singulier qui exige de se représenter une forme avant même qu'elle n'existe ?
Les écrivains ont tenté d'approcher cette énigme, de s'en saisir en suivant les mouvements qu'impose l'observation d'une statue. Les textes choisis ici abordent les facettes multiples de ce mystère: tant la plongée dans la sensualité de la technique que la force des émotions suscitées par les oeuvres, ou encore les témoignages des artistes eux-mêmes
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Nul besoin d'apprendre à en tirer des sons, il suffit d'en effleurer les touches pour qu'il se mette à chanter. Juste. En cela, le piano se distingue des autres instruments. Mais aussi en ce que ses quatre-vingt-huit touches, offertes en un regard, suggèrent toutes les combinaisons possibles, innombrables, passées et à venir, de la musique occidentale. Complet, imposant, solitaire, le piano est l'instrument du virtuose et l'outil du chef d'orchestre, capable de condenser toute la complexité d'un opéra, d'une symphonie. Aussi le piano fascine-t-il, et pas seulement les musiciens : Flaubert, Fontane, Feydeau, comme Tolstoï, Zola, Sand ou Verlaine ont composé, non pas pour, mais sur et avec lui. Interprètes et compositeurs eux-mêmes ont cédé au plaisir d'en parler.
Mozart d'abord, puis Berlioz, Schumann, Liszt et bien d'autres encore. Tout le XIX e siècle a résonné de ce nouvel instrument, massif, lascif, magique. Le XX e siècle est resté sous son charme, Vian, Sagan, Colette ou Duras en témoignent. Quant aux écrivains du XXI e siècle, tels Echenoz ou Barnes, ils continuent à en porter l'écho.
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Pour ou contre la mode ? Faut-il condamner cette obsession du paraître à la suite d'un La Bruyère ou d'un Molière ? Fustiger les folies et les dépenses qu'elle entraîne ? Ou juste résister à ses appels saisonniers et pratiquer la "démode" prônée par Sonia Rykiel ? Si la mode n'était qu'affaire de chiffon et de vanité, elle n'aurait pas trouvé tant d'écrivains pour la célébrer. Reflet social d'une époque, elle repose aussi sur l'idée de l'élégance, du raffinement comme l'ont montré Baudelaire, Barbey d'Aurevilly ou encore Barthes.
Les grands couturiers sont souvent ceux qui parlent le mieux de la mode, eux qui ont su pour certains révolutionner les silhouettes, faire entrer les femmes dans la modernité et la libérer, à l'instar de Madeleine Vionnet, Chanel ou Saint Laurent. Aimer la mode, c'est avoir le goût du beau pour soi et pour les autres, aimer les couleurs, l'harmonie... et la vie, à l'image d'un Christian Lacroix ou d'une Rose Bertin, couturière de Marie-Antoinette.
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Enregistre son premier single, That's All Right (Mama) : le rock'n'roll vient de naître ! Musique de Blancs bâtie sur des fondations noires - gospel, blues, rythm'n'blues -, aux États-Unis puis en Europe le rock va servir de truchement fédérateur aux aspirations d'une génération contestant les fondements de la société occidentale : l'argent, la guerre, la religion, la morale, la sexualité...
En se diffusant, le rock s'adapte, se chante dans toutes les langues, se ramifie : hard, heavy metal, pop, punk, new wave, rockabilly, grunge... Pages d'histoire, portraits souvenirs et paroles de rockers, en compagnie de Nik Cohn, Antoine de Caunes, Iggy Pop, François Bon, Bob Dylan, Nick Cave, Leonard Cohen, Serge Gainsbourg, Freddie Mercury, Jim Morrison, Keith Richards, Sting et biens d'autres.