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Ivan Jablonka
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Le parcours d'un artiste exceptionnel et le récit de nos années Goldman.
Jean-Jacques Goldman n'est pas seulement un grand nom de la chanson : enfant d'immigrés juifs, homme en rupture avec les codes virils, artisan engagé au coeur des industries culturelles, il est devenu la personnalité préférée des Français. Le succès n'a affecté ni sa droiture ni son humilité. Il a composé l'air de son temps, les tubes que chacun écoutait dans sa chambre et les hymnes des générations pressées ses concerts. Et puis, au sommet de la gloire, l'hyperstar a choisi de se retirer. Dans la folie des réseaux sociaux, son invisibilité le rend étrangement visible. Goldman est devenu un mythe. -
Laëtitia Perrais avait 18 ans et la vie devant elle. Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, elle a été enlevée. Puis tuée. Par la vague d'émotion sans précédent qu'il a soulevée, ce fait divers est devenu une affaire d'État. À travers cette enquête de vie, Ivan Jablonka rend Laëtitia à elle-même. À sa liberté et à sa dignité.
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Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m'a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l'exil. Par la suite, j'ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car.
Dans ce livre, Ivan Jablonka esquisse une socio-histoire de son enfance, transformant l'autobiographie en récit collectif, portrait d'une époque.
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Depuis le XIXe siècle, notre mappemonde intellectuelle est occupée par deux continents : la fiction romanesque et la recherche savante. Mais ce partage du monde est de plus en plus contesté.
Récits, témoignages, biographies, reportages, journaux intimes : tous ces écrits du réel composent une autre littérature, animée par la volonté de comprendre. Ils sont nourris et structurés par les sciences sociales, qui ont aussi un potentiel littéraire. Car la recherche - dès lors qu'elle analyse son point de vue, dit « je » et ose écrire - est une recherche sur ses propres formes.
Quand la littérature rencontre les sciences sociales, c'est un troisième continent qui émerge : des terres où fleurissent les enquêtes, où se comprend notre histoire, où la recherche se réconcilie avec la création, où s'invente une littérature-vérité distincte de la littérature-fiction comme de la littérature grise. En s'engageant dans son exploration, ce livre propose une nouvelle cartographie des savoirs et des écritures. -
Des hommes justes ; du patriarcat aux nouvelles masculinités
Ivan Jablonka
- Points
- Points Essais
- 7 Janvier 2021
- 9782757888148
Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d'égalité entre les sexes, qu'est-ce qu'un « mec bien » ? Il est urgent aujourd'hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l'une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d'inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes.
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« Un historien talentueux, double´ d'un e´crivain qui bouscule l'acade´misme ».
Libération.
Ivan Jablonka explore sa « garçonnité » dans les années 1970-1980. De sa famille au service militaire en passant par l'école, il raconte sa formation au fil d'une enquête souvent poignante, parfois drôle - toujours passionnante - où beaucoup pourront se reconnaître. Car cette « autobiographie de genre » dévoile une intimité à la fois individuelle, sociale et politique : l'histoire d'une génération. Avec une honnêteté troublante, Ivan Jablonka analyse le « malaise dans le masculin » qui fut le sien, restituant le vif et l'éclat de l'enfance dans ses enthousiasmes, ses émois et ses peines.
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Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus
Ivan Jablonka
- Points
- Points Histoire
- 13 Janvier 2023
- 9782757899519
« Je suis parti, en historien, sur les traces des grands-parents que je n'ai pas eus. Leur vie s'achève longtemps avant que la mienne ne commence : Matès et Idesa Jablonka sont autant mes proches que de parfaits étrangers. Ils ne sont pas célèbres. Pourchassés comme communistes en Pologne, étrangers illégaux en France, Juifs sous le régime de Vichy, ils ont vécu toute leur vie dans la clandestinité. Ils ont été emportés par les tragédies du XXe siècle : le stalinisme, la Seconde Guerre mondiale, la destruction du judaïsme européen ».
Ivan Jablonka -
L'histoire est une littérature contemporaine ; manifeste pour les sciences sociales
Ivan Jablonka
- Points
- Points Histoire
- 7 Septembre 2017
- 9782757868911
Concilier sciences sociales et création littéraire, c'est tenter d'écrire de manière plus libre, plus originale, plus juste, plus réflexive, non pour affaiblir la scientificité de la recherche, mais au contraire pour la renforcer.
Réciproquement, la littérature est compatible avec la démarche des sciences sociales. Les écrits du réel - enquête, reportage, récit de vie, témoignage - concourent à l'intelligibilité du monde par la qualité de leur raisonnement.
Des sciences sociales qui émeuves et captivent ? Une littérature qui produit de la connaissance ? Il y a là des perspectives nouvelles pour le siècle qui s'ouvre.
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Le jour se lève sur les montagnes de l'Atlas, quelque part dans le sud du Maroc. Déambulant dans une ville faite de sable, j'essaie de comprendre ce qui s'est passé. Il y a quelques semaines, tu vivais encore, alors que je me consumais à petit feu. Et maintenant, il ne me reste que ton absence.
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Les esthéticiennes s'occupent du corps des autres. Grâce à leur savoir-faire, elles embellissent, détendent, apportent fierté ou séduction. Ces professionnelles de l'esthétique ne se contentent pas d'épiler : elles soignent aussi bien les corps que les esprits par leur capacité d'écoute et leurs qualités humaines, endossant le rôle du psy, du coach, de l'infirmière ou de l'assistante sociale. Pour inverser le mépris qu'elles subissent parfois, il faut se tenir à leurs côtés et comprendre leur travail dans ces fabriques de la beauté moderne.
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Les verites inavouables de jean genet
Ivan Jablonka
- Points
- Points Histoire
- 4 Septembre 2014
- 9782757844588
Délinquant et homosexuel revendiqué, admirateur des grands criminels et des terroristes, Genet a toujours fasciné. Haï par la droite, encensé par Sartre, Foucault et Derrida, il s'est efforcé toute sa vie de subvertir la morale judéo-chrétienne occidentale. Aujourd'hui, le personnage de Genet est devenu un symbole de résistance à l'injustice et à l'oppression ; mais cette vision escamote totalement l'« autre Genet », le pupille de l'Assistance publique choyé par sa famille d'accueil, le déclassé aigri et antisémite que fascinent les crimes de la Milice et les camps de la mort nazis.
Les Vérités inavouables de Jean Genet ne constitue pas seulement une biographie démystificatrice ; c'est aussi un essai sur l'un des plus grands auteurs contemporains, propre à éclairer son univers littéraire et plus généralement l'histoire culturelle de la France au XXe siècle.
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L'intégration des jeunes ; un modèle français (XVIIIe-XXIe siècle)
Ivan Jablonka
- Points
- Points Histoire
- 6 Juin 2013
- 9782757834442
Notre société est obsédée par les jeunes de cité. Mais cette peur sociale va de pair avec une ambition politique : assimiler à la nation les mineurs qui lui semblent étrangers. Enfants naturels sous la Révolution, jeunes délinquants au début du XIXe siècle, enfants abandonnés sous la Troisième République, jeunes de banlieue aujourd'hui, tous sont condamnés à une réhabilitation physique et morale destinée à effacer leurs origines imparfaites.
Cette utopie intégratrice est l'une des plus anciennes politiques publiques en France. Elle revient de façon récurrente jusqu'aux crises contemporaines, dans lesquelles elle porte une part de responsabilité. Car le " modèle français d'intégration " se révèle plutôt un contre-modèle, non seulement parce qu'il échoue à insérer les jeunes dans la société, mais aussi et surtout parce qu'il présuppose l'inégalité des individus.
Depuis les " bâtards " de l'an II jusqu'aux " racailles " des années 2000, l'État-nation démocratique s'est confronté à toutes les figures de l'altérité juvénile, qu'il a contribué à stigmatiser en voulant les sauver.
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Notre société est obsédée par les jeunes de cité. Cette peur sociale va de pair avec une ambition politique : assimiler à la nation les mineurs " mal nés ". Enfants naturels sous la Révolution, jeunes délinquants au début du XIXe siècle, enfants abandonnés sous la Troisième République, jeunes de banlieue aujourd'hui, tous sont condamnés à une réhabilitation physique et morale susceptible d'effacer leurs origines imparfaites.
Emblématique des idéaux républicains, cette utopie intégratrice est l'une des plus anciennes politiques publiques en France. Or le " modèle français d'intégration " se révèle plutôt un contre-modèle, non seulement parce qu'il échoue à insérer les jeunes dans la société, mais aussi et surtout parce qu'il postule l'inégalité des individus.
Depuis les " bâtards " de l'an II jusqu'aux " racailles " des années 2000, l'État-nation démocratique s'est confronté à toutes les figures de l'altérité juvénile, qu'il a contribué à stigmatiser en voulant les sauver. C'est cette longue entreprise que retrace Ivan Jablonka, dans un ouvrage essentiel pour comprendre notre société actuelle.
Ivan Jablonka est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université du Maine, chercheur associé au Collège de France. Il a publié plusieurs livres sur l'enfance, la jeunesse et les politiques sociales, ainsi qu'une biographie familiale, Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus (Seuil, 2012).
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Les enfants de la République ; l'intégration des jeunes de 1789 à nos jours
Ivan Jablonka
- Seuil
- 14 Janvier 2010
- 9782020908177
Depuis la Révolution de 1789, la République s'est efforcée de transformer en Français, c'est-à -dire en citoyens et en paysans-soldats, les enfants trouvés, orphelins, jeunes délinquants, enfants issus des classes populaires, enfants métis nés dans les colonies, jeunes issus de l'immigration... Pour réaliser cette ambition d'égalité, l'état intégrateur use de contrainte et de violence. Les enfants sont encadrés, coupés de leur milieu d'origine et rééduqués à la campagne. Fondée sur de multiples archives privées et institutionnelles, cette histoire des enfants mal nés révèle les apories de l'état républicain. C'est une histoire de la notion française d' « intégration », que l'on oppose à celle de communautarisme, qui est ainsi mise au jour. Ivan Jablonka est maïtre de conférences à l'université du Maine et au Collège de France, et rédacteur en chef de laviedesidees.fr. Ce livre clôt un cycle de travaux qui, à partir de l'analyse des politiques de l'enfance et de la jeunesse, s'attache à penser l'histoire de l'état et de l'intégration en France.
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Ni père ni mère ; histoire des enfants de l'assistance publique (1874-1939)
Ivan Jablonka
- Seuil
- Xxe Siecle
- 2 Février 2006
- 9782020839310
Les orphelins de saint Vincent de Paul, les pupilles de l'Assistance publique et les enfants de la DDASS incarnent le dénuement des petites victimes face à la dureté des hommes. Les figures du Petit Poucet et de Cosette, délaissés tout jeunes par leurs parents, peuplent notre imaginaire. Aujourd'hui, l'abandon d'enfants n'existe quasiment plus en France ; pourtant, au début du XIXe siècle, ce sont 30 000 nouveau-nés qui étaient recueillis chaque année par les hospices. Dans les villages où ils étaient placés, le quotidien des 'bâtards' était bien souvent marqué par le froid, la faim, la maladie et la honte. Renouant avec l'optimisme de la Révolution française, la Troisième République a eu la volonté de mettre un terme à cette situation ; mais l'égalité des chances est restée un mirage. Cette ambition manquée engage l'historien à ressusciter un univers de filles-mères, de meneurs, de nourrices, de gratte-papier, qui tous vivaient de la circulation des enfants sans famille, cette industrie à la fois humanitaire et cruelle. En faisant entendre les voix qui vibrent dans les archives, Ni père ni mère tente de comprendre l'expérience du vivre-sans-parents, où se mêlent sentiment d'humiliation, solitude et liberté.
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Enfants en exil ; transfert de pupilles réunionnais en métropole (1963-1982)
Ivan Jablonka
- Seuil
- L'univers Historique
- 6 Septembre 2007
- 9782020932295
Dans les années 1960 et 1970, la DDASS de la Réunion a transféré en métropole plusieurs centaines d'enfants abandonnés ou retirés à leurs parents. Ils étaient alors confiés à des familles ou à des institutions situées principalement dans le Massif central et le Sud-Ouest. Aucun voyage de retour n'était prévu. Ce transfert a été un échec : malgré quelques réussites individuelles, la grande majorité a souffert du déracinement, de la solitude, du racisme, du chômage.
Quarante ans plus tard, des anciens pupilles ont intenté un procès retentissant à l'État, réclamant des centaines de milliers d'euros de dédommagement. Faut-il, comme eux, relier cet épisode aux pages les plus noires de l'histoire de France, l'esclavage et la déportation ? Ce transfert d'enfants incarnerait-il un néo-colonialisme qui n'ose pas dire son nom ?
L'artisan de cette opération, Michel Debré, s'inquiétait de l'explosion démographique qui pesait sur l'île, mais il avait surtout l'ambition d'intégrer la Réunion à l'ensemble national et de transformer des petits créoles en Français comme les autres.
C'est pourquoi il faut plutôt envisager cette inquiétante conclusion : la migration des pupilles réunionnais, avec la somme de souffrances qu'elle a engendrée, a été menée à bien parce qu'elle était conforme à l'idéal républicain.
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Nouvelles perspectives sur la Shoah
Annette Wieviorka, Ivan Jablonka
- Puf
- Laviedesidees.fr
- 15 Février 2013
- 9782130619277
Si l' " ère du témoin " s'achève, ce n'est pas simplement parce que les rescapés meurent les uns après les autres ; c'est aussi parce que les formes mêmes du témoignage s'épuisent. Par ailleurs, la génération des Poliakov, des Hilberg, des Klarsfeld, des Friedländer a érigé la Shoah en discipline historique et fixé le cadre général de toute étude : leur héritage est devenu un socle. Mais déjà d'autres formes, d'autres sources, d'autres questionnements émergent : comparatisme, histoire économique, micro-histoire, enquête familiale, etc. Le champ d'études que constitue la Shoah se caractérise aujourd'hui par son ouverture et son dynamisme. Ce livre présente les nouvelles tendances de l'historiographie et le renouvellement de la mémoire qu'elles impliquent.
Avec des contributions de Annette Wieviorka, Ivan Jablonka et Tal Bruttmann.