L’Oisiveté
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Bâtir la civilisation du temps libéré
André Gorz
- Les Liens Qui Liberent
- Le Monde Diplomatique
- 13 Novembre 2013
- 9782918597414
Le grand penseur André Gorz pose la question d'une nouvelle civilisation : celle non plus de l'asservissement à la valeur du travail (la société de plein emploi des Trente Glorieuses n'est aujourd'hui plus possible) mais celle à l'inverse qui, parce qu'elle ouvre sur un temps libéré, modifiera radicalement nos manières de vivre. Il pose également la question du retrait de la nature et de l'environnement de la sphère marchande et de l'urgence de ne plus considérer l'économie comme la seule boussole de l'action politique. Des textes d'une troublante actualité ! 8 000 ex vendus depuis parution.
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La vie sans principe
Henry David Thoreau
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 13 Septembre 2023
- 9782755508567
« Si je devais vendre mes matinées et mes après-midis à la société, je suis certain qu'il n'y aurait plus rien qui vaille la peine d'être vécu à mes yeux. » Prenant l'exemple de sa propre vie, Thoreau démontre que les besoins matériels entravent l'épanouissement de l'esprit.
Son éloge de l'oisiveté en communion avec la nature nous invite à explorer les « provinces de l'imagination » pour nous émanciper du matérialisme.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Gillyboeuf -
Parce que son voisin, comme le fruit d'un arbre, est tombé raide mort à l'arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. " Fantôme urbain ", comme il se définit lui-même, c'est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres de lait glacé.
De laveries automatiques en comptoirs de bar kabyle, la liberté guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une célèbre actrice sur le retour, appeler sa fille Trieste et se rappeler Venise... tout fait aventure quand on regarde bien et qu'on ne regrette rien.
Ne pas faire grand-chose : voilà l'extraordinaire. -
L'art d'être oisif dans un monde de dingue
Tom Hodgkinson
- Les Liens Qui Liberent
- Poche +
- 9 Octobre 2019
- 9791020907752
L'Art d'être oisif est un véritable manuel pratique de la paresse. Car l'oisiveté, loin d'un vulgaire abandon à ses propres instincts, est une discipline quotidienne. Tom Hodgkinson nous propose un traité du plaisir, en se nourrissant de réflexions à la fois historiques, métaphysiques et littéraires. 24 chapitres, un pour chaque heure de la journée, où s'élabore une véritable contre-hygiène de vie, aux antipodes des habitudes de labeur et de consommation de nos sociétés occidentales. La jouissance ne peut pas se limiter aux jours de fête : elle doit devenir l'alpha et l'oméga de nos existences !
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Travailler plus de trois heures par jour devrait être interdit ! C'est la thèse que développe Paul Lafargue dans ce pamphlet incisif contre la valorisation du travail. Au lieu de profiter du progrès technique pour diminuer le temps de travail, les capitalistes ont fait le choix de la surproduction : et à qui vendre ces effroyables quantités de marchandises ? Ne serait-ce pas là l'un des prétextes du colonialisme ? Face à la misère et à la surexploitation, l'essayiste invite à choisir la paresse : c'est elle qui transformera la société.Défenseur de l'égalité sous toutes ses formes, Paul Lafargue s'est également intéressé à la condition des femmes. Dans La Question de la Femme (1904), il raille habilement ceux qui théorisent une infériorité féminine et met en lumière la difficile situation des travailleuses au XIX? siècle.
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L'art de devenir député et même ministre par un oidif que n'est pas l'un ni l'autre
Francois De Groiseilliez
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 11 Janvier 2017
- 9782290137024
Une carrière en politique n'est pas un long fleuve tranquille. Pour gagner sa place au Palais-Bourbon - et la conserver! -, le chemin est long : il faut faire preuve d'ingéniosité et savoir se construire un personnage. Flatter l'électeur (et sa femme, et son chien), se fabriquer des postures d'ennui ou de dégoût à utiliser à bon escient, savoir pourquoi, à quel moment et comment utiliser son verre d'eau sucrée à l'Assemblée : voilà un art à la fois mystérieux et technique! Dans cet essai aussi jovial qu'irrévérencieux, bluffant d'actualité, François de Groiseilliez donne à voir une manière nouvelle de faire de la politique, née en 1846, et dont nous sommes les héritiers, pour le meilleur et pour le pire.
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Ces propos rédigés au gré des circonstances dans un style un peu léger, souvent teinté d'ironie, possèdent une signification commune: ils combattent cette religion à la mode qui, en Europe comme en Amérique, glorifie l'homme moderne souverain, auteur de tant de réussites...
H. H.
Écrits entre 1899 et 1959, les textes réunis ici, inédits jusqu'alors en français pour la plupart, parlent de musique, de peinture, de livres, de villes, de paysages, de rencontres avec des hommes. À travers eux, Hesse définit sa position face au monde contemporain et propose un nouveau rapport à l'existence, qu'il nomme «l'art de l'oisiveté». Prônant l'humour, le scepticisme, l'esprit critique, bref, la liberté de l'individu, il touche ici à l'essentiel, ce qui explique pourquoi ces textes sont aujourd'hui encore si actuels. -
Sur l'oisivete et autres essais en francais moderne
Michel de Montaigne
- Folio
- Folio Sagesses
- 13 Mai 2015
- 9782070465279
«Dernièrement je me retirai chez moi, décidé autant que je le pourrais à ne pas me mêler d'autre chose que de passer en repos, en m'isolant, ce peu qui me restait de vie : il me semblait que je ne pouvais faire à mon esprit une plus grande faveur que de le laisser en pleine oisiveté s'entretenir avec lui-même : j'espérais qu'il pouvait désormais le faire plus aisément, devenu avec le temps plus pondéré, plus mûr aussi.» Une invitation à exercer notre liberté de penser et à prendre le chemin d'une vie plus sage et plus sereine.
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L'art difficile de ne presque rien faire
Denis Grozdanovitch
- Folio
- Folio
- 16 Septembre 2010
- 9782070437771
Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d'expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd'hui presque impossibles.
L'an difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l'une des questions épineuses de l'existence : comment préserver la jouissance de l'instant? Quelque part entre la sagesse chinoise du tao et le désir d'enfance, avec un scepticisme assumé face aux délires de la consommation ou du sport-spectacle, Denis Grozdanovitch nous invite avec une poésie quotidienne et lumineuse sur des sentiers qui ne mènent nulle part.
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Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga avec qui se nouera l'embryon d'une idylle, ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses trop fatigantes. Grand roman de moeurs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte constitue un véritable morceau de bravoure, irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage d'Oblomov n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout divertissement. L'humour et la poésie sont au service d'une question que Gontcharov laisse ouverte:et si la paresse, après tout, était moins un vice qu'une forme de sagesse?
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Marcher ; éloge des chemins et de la lenteur
David Le Breton
- Editions Métailié
- Suites Sciences Humaines
- 5 Avril 2012
- 9782864248590
Revisitant une réflexion menée il y a dix ans, l'auteur constate que le statut de la marche a énormément changé en une trentaine d'années. Aller à pied, livré à son seul corps et à sa volonté, est un anachronisme en un temps de vitesse, de fulgurance, d'efficacité, de rendement, d'utilitarisme. Marcher ainsi de nos jours - et surtout de nos jours, disait J. Lacarrière, "ce n'est pas revenir aux temps néolithiques, mais bien plutôt être prophète". Il est l'un des premiers à en retrouver le goût. Les chemins de Compostelle sont devenus en quelques années des lieux très fréquentés et dotés d'une organisation méticuleuse.
Nous sommes bien loin des anciens chemins, mal aménagés, mal balisés, avec une population méfiante envers ces gens de passage portant leur sac à dos qui étaient les pionniers de leur renaissance dans les années 70. Ceux qu'essaient alors de reconstituer P. Barret et J.-N. Gurgand ont disparu sous les "coquelicots (.) les chemins sont goudronnés ou ne sont plus". Les années 80 voient leur réorganisation méthodique, en 1983 est créée la première association jacquaire, qui sera suivie de bien d'autres. Dans les années 90 les chemins de Compostelle prennent leur essor.
Aujourd'hui la marche s'impose comme une activité essentielle de retrouvailles avec le corps, avec les autres. Là où ils existent, même dans les villages, rares sont les syndicats d'initiative qui ne proposent pas un répertoire de chemins bien balisés pour la découverte de la cité ou de ses environs. Les imaginaires contemporains de la marche sont heureux, ils réfèrent plutôt au loisir, à la disponibilité.
Marcher est un long voyage à ciel ouvert et dans le plein vent du monde dans la disponibilité à ce qui vient.
Tout chemin est d'abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière. Et parfois il ouvre enfin la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi.
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Paresse générale ! Et si on ne travaillait que trois heures par jour ?
Paresse pour tous : un roman espiègle qui offre ?le portrait d'une France qui se remet en marche, mais pas du tout comme certains voudraient.
Et si on ne travaillait que trois heures par jour ?
Telle est la proposition qu'Émilien Long, prix Nobel français d'économie, fait dans son dernier ouvrage, Le Droit à la paresse au XXIe siècle. Très vite, portée par la renommée de l'économiste et le sérieux de ses analyses, l'idée fait son chemin dans le débat public. Moquée par les uns, portée au nues par les autres, elle se retrouve au bout du compte débattue dans toutes les rédactions, sur tous les plateaux télé. En quelques jours, elle devient le sujet sur lequel tous doivent se prononcer. Et si un autre monde était possible ?
L'ampleur du phénomène est tel qu'Émilien Long, pris de court par le succès colossal de son livre, se voit poussé par ses proches à l'élection présidentielle de 2022. L'enjeu est simple : changer de modèle de société, sortir d'un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre.
Paresse pour tous est un roman espiègle. Fort d'une érudition jamais pédante et de clins d'oeil taquins à nos choix de vie, il rend crédible une utopie, celle d'une société qui renverse ses priorités et prend le temps d'exister.
Après La Grande Panne, roman d'une France qui se retrouvait à l'arrêt, Hadrien Klent nous offre cette fois-ci avec le même humour le portrait d'une France qui se remet en marche, mais pas du tout comme certains voudraient. -
Après
Paresse pour tous, la nouvelle utopie d'Hadrien Klent enfin en poche !
Prendre le temps de vivre...
Qui aurait pu croire qu'on ne travaillerait plus que trois heures par jour ? C'est pourtant bien ce qui arrive aux Français depuis la victoire à la présidentielle d'Émilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse.
Mais dans une société libérée du joug du travail, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système. Le président de la république, tout iconoclaste qu'il soit, peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place dans une république qui n'a toujours pas tourné la page du Roi-soleil ?
Partisan d'une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans
Paresse pour tous (Le Tripode, 2021) la vision réjouissante d'une société s'émancipant des mythologies du monde capitaliste. Avec
La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu'il est possible de faire de la politique d'une façon radicalement différente.
" Nous sommes la voix de ceux qui ne veulent plus subir un monde qu'ils n'ont pas choisi, pas construit, pas rêvé, pas imaginé. "
Émilien Long & Souleymane Coly -
« Il faut résister aux occupations et, loin de les poursuivre, les repousser toutes. » De la Rome antique à nos sociétés ultra-connectées, Sénèque nous enjoint à ménager un temps pour l'otium, l'oisiveté comme un exercice philosophique qui nous aide à mieux nous comprendre et appréhender le monde qui nous entoure. Cette contemplation méditative serait la forme la plus haute d'action.
Traduction du latin par Joseph Baillard.
Édition établie par Cyril Morana. -
Pourquoi devons-nous travailler ?
Paul Lafargue (1842-1911), penseur socialiste, tente de comprendre l'amour absurde du travail, « cette étrange folie qui possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste ».
Relire Le Droit à la paresse nous rappelle que la liberté d'employer le temps est fondamentale. -
Une certaine forme de sagesse se reconnaît à la volonté de ne pas brusquer la durée, de ne pas se laisser bousculer par elle, pour augmenter notre capacité à accueillir l'événement.
Nous avons nommé lenteur cette disponibilité de l'individu.
Elle exige que nous donnions au temps toutes ses chances et laissions respirer notre âme à travers la flânerie, l'écriture, l'écoute et le repos. pierre sansot, l'auteur de gens de peu, de la france sensible et de jardins publics, donne, dans cet essai, quelques conseils concernant une politique de la ville, un certain emploi de la culture, un certain usage des sens.
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Si le rapport des habitudes lie les individus, le paresseux peut se flatter d'une protection universelle.
Les paresseux sont innombrables : tout homme est ou espère de l'être. ceux même qui semblent le plus différer de nous augmenteront bientôt le nombre de nos confrères. comme la paix est la fin de la guerre, de même la paresse est le dernier terme de l'activité.
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Le travail est-il moral ou immoral ? Par exemple, la société capitaliste envisage le travail selon une conception éthique autant que religieuse. Elle justifie ainsi l'asservissement des classes prolétariennes qui, de leur côté, acceptent plus aisément le caractère pénible du travail. Mais du même coup, les classes dites laborieuses désirent une plus grande valorisation de leur travail pour la raison même qu'elles le tiennent pour haïssable. L'homme a inventé cet engrenage colossal afin de s'élever vers les hautes sphères de l'esprit. Or, pour en être le moyen, le travail en constitue aussi un obstacle. La haine qu'il inspire se mesure à ce à quoi l'homme aspire fondamentalement, idéal que Rensi perçoit dans le jeu, ou toute activité qui échappe à la contrainte et au diktat de l'argent.
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"Éloge de l'oisiveté" est une pépite dénichée dans l'oeuvre immense et protéiforme de Bertrand Russell. Dans la grande tradition des essayistes anglais (Swift, Stevenson), il manie le paradoxe pour s'attaquer aux fondements mêmes de la civilisation moderne. Derrière l'humour et l'apparente légèreté du propos se cache une réflexion de nature à la fois philosophique et politique qui s'exprime avec une ironie mordante : "Il existe deux sortes de travail : le premier consiste à déplacer une certaine dose de matière à la surface de la terre ; le second à dire à quelqu'un d'autre de le faire."
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La paresse comme vérité effective de l'homme
Kazimir Malevitch
- Allia
- Petite Collection
- 25 Août 2022
- 9791030415049
Dans ce texte inattendu écrit en 1921, le peintre suprématiste Kazimir Malévitch se livre à une réhabilitation de la paresse et de l'oisiveté «mère de la vie». Il rappelle que toute civilisation doit tendre à affranchir l'homme du travail, afin de permettre son plein épanouissement.
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Une apologie des oisifs
Robert Louis Stevenson
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 3 Février 2023
- 9791030417111
On se persuadera à la lecture du texte jubilatoire de Stevenson, Une apologie des oisifs, où défile une galerie d'excentriques britanniques de la plus belle eau, que la paresse et la conversation - au même titre que l'assassinat - méritent de figurer parmi les beaux-arts.
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Résumé Quand on a rien à faire et qu'il fait beau sur la terrasse, on peut cueillir de l'herbe avec ses orteils, faire un lapin avec ses doigts ou faire une bulle avec sa bouche. Ou, comme Nours, on peut aussi rester là, au soleil, tranquillement, profiter de la vie qui coule doucement
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On verra demain
Michaël Escoffier, Kris Di Giacomo
- Ecole Des Loisirs
- Les Lutins
- 31 Août 2016
- 9782211230087
Peut aussi s'épeler ainsi : P. R. O. C. R. A. S. T. I. N. A. T. I. O. N. « On verra demain », répondait Paco lorsqu'on lui demandait de ranger sa chambre. « On verra demain », répétait-il au lieu d'aider les autres. « On verra demain...» Et puis, demain a fini par arriver. A partir de 3 ans.
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L'ascenseur de Petit Paresseux
Tomoko Ohmura
- Ecole Des Loisirs
- Les Lutins
- 28 Août 2019
- 9782211305143
Quelle canicule aujourd'hui, comment se rafraîchir ? Petit Paresseux a une bonne idée : aller se baigner ! Tout au long de sa descente, pas à pas, il rencontre ses amis et tous veulent l'accompagner. En voulant attraper un fruit bien mûr, patatras, il lâche sa liane et plouf ! tombe à l'eau plus vite que prévu. Tant mieux, quel délice ! C'est une journée de rêve, mais quand le soleil va se coucher, il faut remonter dans le nid, et c'est haut... Heureusement, Petit Paresseux a beaucoup d'amis, qui ont de bonnes idées et sont très gentils.